| Retour

CHAPITRE 53 (part II) : Des nouvelles du Mouvement MADI

Suite de MADI à Lovere…

Et donc des notices biographiques d’artistes participant à l’exposition « MADI – Una geometria oltre le regole » à Lovere (Italie) ;

Franco CORTESE (Italie), né en 1949 à Giovinazzo (Italie),vit et travaille à Terlizzi. Diplômé des Beaux-Arts de Bari, peintre, sculpteur, designer, Commence à exposer en 1972 et devient membre de Madi International en 2004. Madi lui a confirmé son goût pour la liberté, l’essentiel. Ce qui produit aujourd’hui des plis de l’espace-temps. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.

Franco Cortese : « Sans titre » (2009)
DR

Elisabetta CORNOLO (Italie), née en 1965 à Luino, vit et travaille à Maccagno. En 1987 Beaux-Arts de Milan en sculpture, enseignera les Arts Plastiques à Luino, En 2003 rencontre MADI à la Galerie Arte Struktura, depuis fait partie de Madi International.
« J’étais MADI avant de connaître MADI », dit-elle. Elle adhère à MADI car MADI ne représente pas, n’exprime pas, ne symbolise pas, mais met en scène une pensée rationnelle dans l’espace. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.

Elisabetta Cornolo : « Oblique » (2005)
DR

Reale Franco FRANGI (Italie), né en 1933 à Milan, vit et travaille à Milan, Académie de Brera, enseigne l’art et l’architecture. En 1969, premières œuvres construites et invention d’une « cellule habitable ». Dès 1979, fonde et dirige des revues. Impliqué dans Madi depuis 1990 et à la galerie Alexandre de la Salle dans beaucoup d’expositions à partir de 1992. Chez Akié Arichi « Cinq artistes de Madi International », avec Charasse, Kimura, Mascia, Zangara, et au Centre Orion. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« Frangi, artiste madi particulièrement actif qui s’est fait connaître en 1963 en prenant la tête de la revue Artestudio, expérience qui préluda à sa recherche sur les matières plastiques pour espaces-environnements… » (Giorgio di Genova in « Arte Madi Italien », 2002)

Reale Franco Frangi : « Espaces parallèles » (2007)
DR

Joël FROMENT (France), né en 1938 à Versailles, vit et travaille à Paris. Beaux-Arts à Paris, Prix de Rome en 1968. Dès 1972 expose à Rome, Paris, New-York, Albuquerque. Rallie MADI en 1984 avec « Madi maintenant/Madi adesso ». En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« Se dissoudre dans l’anonymat d’un métier lisse comme l’objet » (Joël Froment)

Joël Froment : « Triangle » (1997)
DR

Aldo FULCHIGNONI (Italie), né en 1935 à Naples, vit et travaille à Naples. Beaux-Arts de Naples, diplôme de scénographe, premières œuvres avec joints modulaires et plexiglas. Expose depuis 1955 et rejoint MADI en 2000. En 2008, exposition « Mouvement MADI international
Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« Fulchignoni est lui aussi contemporain de Luggi, autant le premier est sobre, autant le second fait preuve d’exubérance dans ses formes d’une complexe géométrie centrifuge radiale… » (Giorgio di Genova in « Arte Madi Italien », 2002)

Yumiko KIMURA (Japon), née en 1961 à Tokyo, vit et travaille à Paris. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris. En 2010, exposition « Cinq artistes du Mouvement MADI international » à la Galerie Akié Arichi, Paris (avec Zangara, Frangi, Charasse, Mascia).
« Yumiko Kimura, artiste japonaise résidant en France et ayant résidé en Italie utilise le verre, que ses constructions d’architecture font traverser de lumière ».

Gino LUGGI (Italie), né en 1935 à Bisenti (Milan), vit et travaille en Italie. Etudie peinture et sculpture à Rome et Paris, et, en 1970, se tourne vers l’abstraction. En 1995 adhère au Madi italien.
« On perçoit dans les œuvres de Luggi une réminiscence de ses collaborations avec des architectes de mobilier-sculpture… Ses périples suivent les programmations d’une ratio tout autre qu’euclidienne » (Giorgio di Genova in « Arte Madi Italien », 2002)

Jaïldo MARINHO (Brésil), né en 1970 à Santa Maria de Boa-Vista-PE (Brésil), vit et travaille à Paris. Entre 1982 et 1993, études au Brésil, dont le traitement de la pierre. Vient à Paris, devient professeur à l’ADAC. Responsable de l’atelier de sculpture et de la fonderie de la ville de Paris. Fondateur du projet « Museu MADI » au Brésil. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris. En 2009, « Madi International » à Naples.
« Sa sculpture est influencée par les sculptures géométriques des Indiens Maraguaras, datées de 7000 ans. Avant l’Egypte. Cette sculpture recherche le contraire du vide, le déséquilibre dans l’équilibre » (Egidío Álvaro)

Vincenzo MASCIA (Italie), né en 1957 à Santa Croce di Magliano, vit et travaille à Santa Croce di Magliano. En 1996 adhère au Madi italien. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« … connotation constructiviste limpide dans les juxtapositions et les superpositions, comme s’il s’agissait des murs d’une architecture visuelle… » (Giorgio di Genova in « Arte Madi Italien », 2002)

Renato MILO (Italie), né en 1958 en Italie, vit et travaille à Naples. En 1998 adhère au Madi italien. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« Il injecte dans le madisme des concepts hyperspatiaux avec ses œuvres en plexiglas, matériel hérité de son hydrosculpture avec des résultats différents des sculptures hydrauliques de Kosice » (Giorgio di Genova in « Arte Madi Italien », 2002)

Giuseppe MINORETTI (Italie), né en 1938 à Crevenna d’Erba (Italie), vit et travaille à Arcellasco d’Erba. En 1992 adhère au Madi italien. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« Minoretti est un poète de la peinture Madi. Si l’on préfère le compositeur rigoureux d’une musique visuelle de la conscience… » (Giorgio di Genova in « Arte Madi Italien », 2002)

Mitsuko MORI (Japon), née à Ashikaga (Japon), vit et travaille à Paris. En 1968, est diplômée de l’Université (Beaux-Arts et musique) de Tokyo. En 1970-72, elle est boursière du gouvernement français, et élève de l’Ecole d’Art et Architecture de Marseille-Luminy. En 1994 : « Madi en perspective » à la Galerie Claude Dorval, Paris. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris. 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« J’ai rencontré Madi en 1994 lorsque j’ai été invitée à exposer à la galerie Dorval à Paris. Depuis longtemps je travaillais avec la forme polygonale sans connaître le Mouvement Madi. Puis j’ai assisté à une conférence donnée à Maubeuge en 1994 et visité l’exposition Madi au Musée de Grenoble en 2002, ainsi j’ai connu l’histoire de ce Mouvement. »

Jean Branchet « Akié 1 » (2010)
DR

Judith NEM’S (Hongrie), née en 1948 à Budapest, vit et travaille à Paris. Dans sa chambre d’enfant, des reproductions de dessins de Dürer. Famille d’artistes. Son travail : définir des règles adéquates et en vérifier les conséquences visuelles… ». En 2005 : Exposition « Mobile, Amovible… » Galerie Orion. En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« L’histoire a commencé par une trouvaille faite à Paris, dans le fatras des objets ramenés de Budapest elle a retrouvé un jouet reçu de sa grand-mère bien des années auparavant. C’était ce qu’on appelle en français un jeu de Taquin, où un damier de quatre fois quatre cases enserre quinze pions carrés coulissants ». (Gábor Eblí, 2006)

Gianfranco NICOLATO (Italie), né en 1938 à Vimodrone (Italie), vit et travaille à Vimodrone.
En 1994 adhère au Madi italien, En 2008, exposition « Mouvement MADI international Buenos Aires 1946 – Paris 2008 » à la Maison de l’Amérique latine, Paris.
« Nicolato avait entamé sa recherche aniconique dans les années 70 avec des œuvres dans lesquelles les éléments géométriques s’empilaient, morphologies qui devaient peu à peu s’isoler… » (Giorgio di Genova in « Arte Madi Italien », 2002)

A suivre...

- Pour relire la première partie de cette chronique.

Artiste(s)