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Agrandissement, acrylique sur papier 1991 Composition au cercle blanc, Huile sur panneau 1991 Portrait Jules Giordanino 2009 Eglise Ste Reparate 1960
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  • Portrait Jules Giordanino 2009
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Agrandissement, acrylique sur papier 1991

Composition au cercle blanc, Huile sur panneau 1991

Portrait Jules Giordanino 2009

Eglise Ste Reparate 1960

Jules Giordanino, un constructeur d’image - Jusqu’au 22 novembre 2009 – Galerie Art France à Nice

Du 24 octobre au 22 novembre, la galerie présente dans le cadre de sa saison d’exposition un artiste niçois, Jules Giordanino, peintre discret dont la démarche depuis 1950 évolue à travers de nombreux allers-retours entre figuration et abstraction, construisant avec rigueur ses tableaux dans des compositions où la géométrie domine. Rencontre avec un bâtisseur infatigable des équilibres…

Portrait Jules Giordanino 2009

Jules Giordanino étonne. C’est le moins qu’on puisse dire lorsqu’on se trouve confronté à son œuvre. Une œuvre plurielle de thèmes et de variations de motifs que le peintre agence depuis plusieurs décennies. Œuvrant en toute discrétion dans son atelier niçois, Jules Giordanino fait preuve d’un véritable sens de l’inventivité et de l’imagination. Dans une démarche tournée résolument vers l’architecture, l’œuvre de l’artiste prend forme et ne s’édifie que par des matériaux divers et par des procédés qui nourrissent sans cesse l’intention picturale. La richesse et la diversité se traduisent par de longues phases de maturation et de multiples expérimentations.
L’artiste a trouvé un fil d’Ariane qu’il n’a jamais lâché, dans son mode d’expression très personnel. Tout a une raison d’être dans son travail et même si l’on peut supposer qu’il se disperse parfois, Giordanino sait garder en tête une idée et la faire fructifier au moment opportun de la création.

Agrandissement, acrylique sur papier 1991

Une même réflexion artistique et esthétique prédomine dans des « cycles » qui déterminent le développement de sa peinture. Si chaque idée est une voie potentielle, il le dit lui-même « je ne fais pas autre chose à chaque fois, je continue, c’est tout. »
Les premières toiles réalisées sont de style académique, - l’artiste a été formé à l’Ecole Nationale de Arts Décoratifs -. Mais ses travaux s’orientent au fil du temps vers une abstraction géométrique associée étroitement à l’influence figurative dont il est issu.

Ainsi, les objets usuels – vases, pots, marmites, tasses, lampes- sont placés dans un environnement où s’entrecroisent courbes et formes rectangulaires, limité par des aplats de couleurs primaires qui découpent le fond. Les natures mortes, assez singulières ou les paysages sont des prétextes à la composition. La recherche de l’harmonie est doublée d’habiles structures de couleur d’une palette sobre, témoignant de son souci majeur de la géométrisation et de l’édification du tableau. Les lignes et champs de forces retranscrivent l’interaction des objets avec leur espace.

Eglise Ste Reparate 1960
Composition au cercle blanc, Huile sur panneau 1991

Des toiles anciennes, d’autres plus récentes, ainsi que des toiles jamais encore exposées, intitulées « coins de pièces » et « agrandissements » sont présentes à la galerie durant cette exposition et sont l’occasion de pouvoir comprendre que rien n’est laissé au hasard dans les moyens puisés pour atteindre une plénitude de la peinture. Dans ces dernières toiles, l’artiste interroge implicitement les phénomènes de perception et d’adaptation des regards.

Giordanino est un joueur efficace de la peinture, un constructeur astucieux des formes, un bâtisseur infatigable d’équilibres.

Informations pratiques :

« Jules Giordanino, La peinture s’architecture » du 24 octobre au 22 novembre 2009, Galerie Art France, 14 rue St Joseph 06300 NICE. Catalogue. Tel. : 04.93.81.30.20 . www.art-france-galerie.com

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