Mantes-la-jolie : La première rétrospective depuis 1923

En vingt-cinq ans de vie commune, le couple Agutte-Sembat a constitué avec passion, cohérence et discernement une magnifique collection ou
dominent le néo-impressionnisme et surtout le fauvisme. Plongé dans l’intimité créatrice d’une artiste « fauve », libre et passionnée, on y retrouvera l’ami fidèle, Henri Matisse, qui sut apporter, au détour de quelques toiles de sa complice « Gé », tout le génie fécond de son inspiration particulière et si caractéristique. C’est notamment le cas de l’œuvre magistrale « Mitsouko à sa toilette », donnée par la mère de Georgette Agutte, Maria Debladis, actuellement présentée au Musée de l’Hôtel-Dieu.

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Une exposition inédite

L’exposition rétrospective sur Georgette Agutte, la première d’importance depuis 1923, est un événement particulièrement opportun, puisqu’elle commémore les 90 ans de la disparition de l’artiste.

Axée essentiellement sur Georgette Agutte mais aussi sur le fauvisme (le musée de Grenoble conservant d’importantes œuvres de la collection du couple Agutte-Sembat, tels Matisse, Signac, Rouault etc.) cette exposition se présente de fait,
comme la promesse d’un rendez-vous d’exception, exigeant et de qualité.
La notoriété internationale des Maîtres du Fauvisme déplace les foules à chaque manifestation. La dernière grande exposition générale sur le Fauvisme, Le Fauvisme ou l’épreuve du feu, s’est tenue au Musée d’art moderne de la ville de Paris, en 1999 et fut, à ce titre, un succès considérable.

Le couple Agutte-Sembat était un couple de mécènes et recevaient dans la maison de Bonnières de nombreux artistes de renoms tels, Matisse, Signac ou Rouault, dont Georgette Agutte avait fait la connaissance en fréquentant l’atelier de Moreau.

Toutefois, c’est avec Matisse qu’elle garda le plus d’affinités et de complicité, ce dernier étant directement intervenu sur une œuvre magistrale, conservée au Musée de l’Hôtel-Dieu, Mitsouko à sa toilette.