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Présentation de la Victoire de Samothrace d’Yves Klein par LALIQUE

René Lalique utilisait déjà la cire perdue dans la réalisation de ses plus belles pièces
de joaillerie. Après avoir recréé de toute pièce un atelier qui lui est
consacré en investissant dans la formation artistique et technique de ses
verriers, la Maison LALIQUE renoue avec ce savoir-faire exceptionnel : elle
réalise, à la cire perdue, une édition limitée de 83 exemplaires de la
Victoire de Samothrace d’Yves Klein.

CHAQUE PIÈCE EST UNIQUE

Chaque pièce est unique, taillée, sculptée par les Maitres Verriers avec une
finesse de détails inégalée, faisant de cette édition en cristal une
interprétation conforme à l’oeuvre d’Yves Klein.
« ...Il faut retourner au travail comme les artisans du Moyen Âge, et faire les
choses avec goût et plaisir, avec raffinement et joie de créer, chacun dans
sa spécialité, du solide, du bon, du meilleur encore, avec un acharnement
d’artiste à la recherche de la perfection absolue, inégalable et
permanente... » YVES KLEIN.
À la lecture de cette citation, une évidente légitimité, une vision
partagée préfigure la rencontre de cette oeuvre et du savoir-faire des
artisans de LALIQUE.

VICTOIRE DE SAMOTHRACE D’YVES KLEIN PAR LALIQUE Édition limitée en cire perdue 83 ex. + 17 HC YVES KLEIN’S WINGED VICTORY OF SAMOTHRACE BY LALIQUE Lost wax limited edition of 83 pieces + 17 HC

LA VICTOIRE DE SAMOTHRACE

Cette édition limitée en cristal à 83 exemplaires - en hommage à Yves Klein
qui aurait eu 83 ans en 2011 - scelle la rencontre de deux approches
artistiques : celles d’YVES KLEIN et de LALIQUE.
En 1962, Yves Klein acquiert des moulages de cette sculpture emblématique
de l’antiquité grecque et fait apparaître, grâce au révélateur bleu,
l’effervescente sensibilité de sa chair.

LE GRAND ART A L’EPREUVE DU BLEU

L’éclat et l’intensité du cristal bleu Klein illuminent cette oeuvre d’art,
expression sublimée de la grâce et de la féminité. Un bleu fascinant,
magnétique, hypnotique.
Pour obtenir ce bleu outremer si caractéristique, l’IKB (International Klein Blue),
LALIQUE a mis au point une formule spécifique avec des oxydes de cuivre et
de cobalt. Un dosage secret jalousement conservé. La magie du savoir-faire
LALIQUE opère : faire naître à la lumière ce qui est contenu dans la matière. Le
cristal : noble, lumineux et profond. Façonné dans un geste artistique par la
main de l’homme, artiste-artisan, il prend vie et crée l’émotion.
« Le bleu n’a pas de dimensions. Il est hors de dimensions, tandis que les
autres couleurs elles, en ont. » YVES KLEIN.

Grand artiste de l’Art nouveau puis de l’Art déco, René Lalique a eu l’audace,
pour l’époque, d’utiliser le corps féminin dans ses créations. Il a sublimé
l’image de la femme, la représentant souvent voluptueuse et mystérieuse,
parfois mi-femme mi-animal, toujours dotée d’une troublante sensualité.
Des années plus tard, Yves Klein entretient lui aussi un rapport très
particulier avec le corps dans son activité artistique. S ?en suivent alors ses
oeuvres que l ?on qualifie d ?anthropométries, seul le modèle agit tel un
« pinceau vivant » sur la toile, le corps enduit de couleur.
En automne 1956, il trouve un bleu extrêmement saturé, velours outremer
mat et d ?une absorption totale, résultat d ?un an d ?expérience avec un
chimiste. Selon Klein, « la plus parfaite expression du bleu ». L’International
Klein Blue (IKB) « Les monochromes bleus » seront l ?essence de la peinture
monochrome du XXe siècle.
Yves Klein réalise également des portraits-reliefs, moulages grandeur nature
peints en IKB, des membres du groupe des Nouveaux Réalistes (Arman,
Claude Pascal, Martial Raysse...) ainsi que des moulages en plâtre de
sculptures célèbres : la Victoire de Samothrace, la Vénus d’Alexandrie ou
l’Esclave mourant de Michel-Ange. Il révèle alors une nouvelle carnation d’une
immatérielle et intemporelle beauté.

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