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Nice Jazz Festival : pourquoi pas deux fois par an ?

A vrai dire, l’édition 2011 du Nice Jazz Festival était bien un succès, tant en programmation qu’en fréquentation. Joliment insérées dans la configuration des Jardins Albert 1er, les deux scènes ont accueilli entre 5000 et 6000 visiteurs chaque soir du 8 au 12 Juillet, avec un pic d’audience le 11 Juillet. 9000 personnes ont acclamé ce soir là l’inégalable Macy Gray et le frénétique Seal.

Christian Estrosi, Maire de Nice, remet le Bec d’Or – Prix Ferret - au parrain du Festival, le guitariste John Mc Laughlin © A.G

Retour aux sources, le 8 Juillet au soir, le public était encore timide pour découvrir les changements du Festival, qui a quitté Cimiez pour descendre en centre-ville. Seul antidote, le Nice Jazz Orchestra qui avait joué à guichet fermé sur la scène du Théâtre de Verdure. Morale de la journée, les 5000 spectateurs avaient bien apprécié la programmation musicale proposée en grande partie par le Directeur Artistique Harry Lapp. Petit plus pour l’aménagement de l’Espace Partenaires, réel succès du Festival. Mais les avis ont le droit de changer. Après un week-end en fréquentation moyenne, voilà que le groove et la soul ont joué la force maléfique…

Une ambiance magnétique !

Les airs modernes et dynamiques du Jérôme Vinson Trio, le gagnant du Tremplin « Nice is Jazz », ont trouvé lundi soir écho dans le Jardin Albert 1er. Les compositions très personnelles de ce jeune trio azuréen ont apporté un souffle nouveau aux standards de musique pop et jazz. Les festivaliers réveillés par leurs rythmes originaux ont ainsi glissé avec enthousiasme dans l’univers Jazz revu et voulu par la Ville de Nice. Un retour aux sources très jazzy avec Trombone Shorty & The Avenue et le très attendu Avishai Cohen !
Charles Bradley, très poignant avec son album « No time for dreaming » a élevé sa voix rauque sur la Scène Masséna. Puis la voix très particulière de Macy Gray a rempli les âmes des spectateurs en offrant un concert très groovy. Le public touché par son énergie était fin prêt pour fondre de plaisir avec le crooner de la soul music, Seal ! Ses airs romantiques des premiers succès aux tubes de son dernier album « Six Commitment » avec le notamment électrique « Secret » en passant par des reprises très « Soul » ont donné des frissons aux spectateurs parachevant ainsi une soirée très Sweet Soul Music.
Place à Keziah Jones le 12 Juillet pour faire tomber le rideau sur le Festival 2011. Fondateur du courant blufunk, sa musique est devenue un savant mélange de blues, de folk, de soul et de funk.

Seal en concert le 11 Juillet, scène Masséna © Nice Jazz Festival

Quoi dire de plus, sauf que nous avons aimé et que nous allons y retourner l’année prochaine. N’ayez pas peur des changements, le Nice Jazz Festival a bien quitté son Cimiez, mais il retrouve petit à petit son âme aux Jardins Albert 1er ! Il faut nous croire sur parole, on était là !

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