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Un poème en danse à l’Opéra de Nice

Sous la baguette artistique d’Eric Vu-An, 4 ballets d’exception auront lieu sur la scène de l’Opéra de Nice, avec la participation des élèves du département Danse du Conservatoire National à Rayonnement Régional Pierre Cochereau et des élèves de l’Ecole de danse Rosella Hightower. L’occasion de se laisser transporter par la danse, dans un mélange d’exercices délicats et extrêmement exigeants.

Premier acte de cette belle et nouvelle série de ballets, le « Conservatoire » bénéficie d’une chorégraphie d’après Auguste Bournonville, ce qui nous entraîne dans un prétexte charmant pour présenter différents divertissements tout au long du ballet. En créant une intrigue qui se déroule dans une école de danse, Bournonville a trouvé la façon de présenter sur scène les exercices de danse sous leur forme la plus épurée. Ce n’est pas une simple école de danse, mais l’Ecole de danse du Conservatoire de Paris. Depuis sa première représentation, ce divertissement constitue le symbole absolu du style particulier de la compagnie de Bournonville.
Suite en beauté avec « L’après-midi d’une faune », avec la musique de Claude Debussy. C’est un poème du poète français Stéphane Mallarmé, publié en 1876, avec des illustrations d’Edouard Manet. Il s’agit du monologue d’un faune qui évoque les nymphes et la nature qui l’entoure, dans une succession d’images poétiques. Le poème fit l’objet d’une mise en musique par Claude Debussy qui composa le Prélude à l’après-midi d’un faune, sur lequel Vaslav Nijinski créa une chorégraphie en 1912.

©Alain Hanel

Choc musicaux et modernité avec les Ballets Russes…

Cette nouvelle forme de spectacle qui fait appelle à la danse et que l’on nomme les « Ballets Russes » depuis 1909 font appel à la musique, mais aussi à la peinture et à la poésie. Depuis plus de 20 ans, les Ballets russes occupent les plus grandes scènes internationales et leur « inventeur » veillera sans relâche à en renouveler la formule. Rompant avec ce premier académisme, Diaghilev, amateur et collectionneur de peinture, y ajouta la couleur, toutes les couleurs…Il a réussi à mélanger l’atmosphère exotique de ces spectacles sans oublier d’exercer son influence sur les peintres fauves et sur le style art-déco alors naissant.

Eric-Vu An recrée la chorégraphie des « Sylphides »

Les Sylphides est un ballet en un acte de Michel Fokine, sur une musique de Frédéric Chopin et des décors et costumes d’Alexandre Benois créés pour les Ballets Russes le 2 juin 1909 au Théâtre du Chatelet. Les interprètes principaux en sont Tamara Karsavina, Anna Paplova et Vaslav Nijinsky. C’est l’un des chefs-d’œuvre de Fokine qui évoque, par une suite de danses, les rêveries d’un poète entouré de sylphides. Le décor, formé de tombes et d’églises en ruine, l’adoption du tutu long et la chorégraphie aérienne rappellent l’atmosphère romantique de « La Sylphide » de Taglioni.

Programme :

Vendredi 29 Janvier à 20h, samedi 30 à 20h et dimanche 31 à 14h 30 : « Conservatoire », « L’après-midi d’une faune », « Allegro Brillante », « Les Sylphides »

Informations pratiques :

Ballets de l’Opéra de Nice : Location : Opéra de Nice, 4-6 rue Saint-François-de- Paule – Nice, Par téléphone 04.92.17.40.79, Par internet www.opera-nice.org

Tarif de 7€ à 20€

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