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Saltimbanco, l’univers crée par le Cirque du Soleil

C’est la plus ancienne production encore en activité… « Saltimbanco » fait toujours rêver et cette fois c’est Nice qui a eu le privilège d’accueillir le Cirque du Soleil à Nikaïa. Des soirées qui ont rendue comble la salle niçoise dédiée aux grands spectacles.

Pour le public formé de spectateurs de toutes nationalités, le déroulement du spectacle était surprenant. En suivant l’idée conductrice d’un cirque traditionnel, on retrouve encore le clown…Mais revisité et plus moderne, le clown est toujours le personnage principal autour d’une musique assurée par René Dupéré. Tout est très coloré à l’intérieur de Saltimbanco : le maquillage et les costumes nous faisant voyager vers le Carnaval de Venise.
On s’est laissé enchantés par le duo de trapèze, mais aussi par un extraordinaire numéro de vélo…Le tout sous la haute surveillance du grand Baron. Tout le spectacle était agrémenté par le passage des Vers masqués : visages sans nom, noms sans visage, les Vers masqués représentent la masse, la horde de bureaucrates. Cachés derrière leurs masques, ils sont muets, n’ayant de toute façon rien à dire. Les Vers masqués ont l’esprit prosaïque et ne prennent jamais de risques. Mais, comme on dit : qui ne risque rien n’a rien.

Une œuvre musicale aux inspirations urbaines

Saltimbanco, c’est aussi la musique…L’artiste principale Francine Poitras arrive à nous enchanter avec des oeuvres qui explorent les nombreuses facettes de la voix humaine. Tirant son inspiration de la diversité des cultures et des langues de nos villes, le compositeur René Dupéré a conçu un langage qui mêle les sonorités et les mots du monde entier.
« Saltimbanco » reste le spectacle emblématique du Cirque du Soleil, inspiré du métissage et de l’urbanité des grandes villes. Issus d’un univers visuel baroque, ses personnages cosmopolites entraînent le spectateur au milieu d’un monde fantaisiste et onirique, une ville imaginaire où diversité se conjugue avec espoir…

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