La Nuit des Galeries : l’événement manque de communication

Bilan général ? La Nuit des Galeries a manqué de communication. Invitations tardives, manque de transport entre les galeries, les acteurs demandent une amélioration dans les années à venir. Les amateurs d’art se sont vus « presser » à la projection du film « A la recherche de l’Ecole de Nice », programmé « trop tôt » par rapport aux horaires nocturnes des galeries. Mais si les habitués ont su, malgré tout, profiter de cette occasion, la Nuit des Galeries n’a pas attiré les non-connaisseurs. Tant pis, on a su se rendre sur la Promenade des Anglais, afin d’assister à la projection du film « A la recherche de l’Ecole de Nice », en présence de nombreux artistes : l’inégalable Ben, Sosno, Mas…Une heure de film sur l’avenir de l’artiste contemporain, qui doit savoir créer une complicité avec son spectateur, toujours plus critique. A travers les témoignages des artistes, on se rend compte que Nice est le prototype d’une ville culturelle : un acte de création, une machine culturelle puissante en centre-ville (la Tête Carrée), une œuvre d’art créée par le spectateur, une sculpture en ville (aux Jardins Albert 1er), le tout dans « un musée vivant »…

Projection du film "A la recherche de l’Ecole de Nice" en présence des artistes

Itinéraire des expositions

Pas d’exceptionnel, pas d’expositions créée pour l’occasion, les galeries niçoises se sont contentées de recevoir le public pour une visite guidée des expositions en cours. Première halte, on se rend dans l’Atelier Soardi, rue Désiré Niel. On retrouve Peter Larsen et ses lignes colorées, aux côtés des boites architecturales de Tilman. Les responsables sont optimistes. La Nuit attire des visiteurs, mais cette année elle a été oubliée par la municipalité…
Prochain arrêt de notre voyage culturel ? La Galerie RDF, qui accueille jusqu’au 30 Octobre plusieurs artistes dans un mélange de visions : Paul Chazal, Florian Pugnaire, Masami Takemoto, Benjamin Laading, Martin Hyde. Pas d’impressions… C’est le MuseaAv qui nous a paru le plus dynamique, avec son usine graphique récemment inaugurée. Une innovation qui est devenue en peu de temps un lieu de travail collectif ou individuel, permettant les échanges du monde graphique, ou rencontres entre professionnels. La salle était comble, l’acte de création était au rendez-vous. Coup de cœur sur l’exposition de Sebastiano Balbo, un univers original réalisé avec passion (l’exposition se poursuivra jusqu’au 24 Octobre). Direction la Promenade des Anglais…La soirée se finie avec la diffusion du film sur un écran géant devant les artistes et le Président du Conseil Général Eric Ciotti. En attendant une prochaine édition mieux organisée, on se réjouit que cette belle initiative n’ait pas disparue…