Monte-Carlo Jazz Festival : Avis de tempête à l’Opéra Garnier !

Le dernier né des festivals de jazz sur la Côte d’Azur (8e édition cette année) est loin d’être le « petit » dernier.
Ce « jeune » festival fait, depuis ses débuts, appel à des artistes confirmés. Il a déjà ses habitués !
Marcus Miller notamment n’est pas avare de prestations pour ce festival prestigieux non seulement par sa programmation mais aussi par son lieu : l’Opéra Garnier.
L’on pourrait craindre des blocages dus au classicisme du lieu. Que nenni ! Bien au contraire, les musiciens sont totalement à l’aise dans cette salle un peu cossue. Le jazz trouve ici toute sa liberté d’expression : improvisations, expérimentations sont de mise.

Présentation de la programmation par Jean-René Palacio, Directeur Artistique du Festival, à l’Opéra Garnier

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Cette année, il accueillera en soirée d’ouverture, le mardi 26 novembre, le brillant duo Brad Mehldau et Mark Guiliana (« Mehliana »), qui nous emmènera aux frontières du jazz et du funk.
Marcus Miller et l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, forts de leur complicité dès 2008, renouvelleront leur rencontre pour une nouvelle création, dirigée par Damon Gupton, le mercredi 27 novembre. Jeudi 28 novembre seront célébrés les 40 ans d’amitié et de musique entre John McLaughlin et Zakir Hussain, avec Remember Shakti.

Mais une fois le spectateur « appâté » par ces têtes d’affiches, il sera emporté dans un tourbillon de jeunes talents, bien au-delà de ses attentes.
Une grande liberté donc souffle sur ce festival, qui va au-delà des frontières du jazz : flamenco, blues, funk, chant lyrique, pop, afro-beat.
Cette année, Jean-René Palacio, Directeur Artistique du Monte-Carlo Jazz Festival animé par la passion du jazz, insiste en effet sur la venue de jeunes talents des quatre coins du monde : Robert Glasper au piano, le chanteur lyrique Kenn Hicks, le harpiste brésilien Edmar Castaneda et Grégoire Maret à l’harmonica, le pianiste italien Raphael Gualazzi et enfin, Eric Légnini, belge d’origine italienne, qui mêle le jazz aux mélodies pop et à l’afro-beat.

Alors, cossu ce festival ? Non frais et vivifiant !
Pour finir de vous en convaincre, écoutez Raphael Gualazzi, « Reality and Fantasy ».

Raphael Gualazzi

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