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« Le Cirque » par Jacques COURTENS

LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE DE MONACO

Présente

Dans le cadre du Festival International du Cirque de Monte Carlo

Sous Le Patronage de Monsieur le Docteur Alain FRERE
Vice -Président du Conseil Général des Alpes Maritimes, délégué à la Culture
Vice-Président de Nice Côte d’Azur
Maire de Tourette-Levens

« Le Cirque »
par
le Peintre- Poète Belge Jacques COURTENS

Jacques COURTENS

Petit enfant, Jacques COURTENS dessine des animaux dans les tableaux de son grand-père mais très vite éprouve le besoin d’autres horizons. La guerre à l’âge de 14 ans le mène en exode à Nice où il fréquente l’école des Arts décoratifs tout en effectuant, le dimanche à vélo, des pèlerinages à Grasse à la recherche de la lumière de Fragonard ; la Méditerranée le marquera profondément, il n’aura de cesse d’y revenir.

Arlequin

Après la guerre il part seul, à pied, sac au dos, sur les routes de France et d’Italie soucieux d’aborder les sources de l’Art ; toutes les époques le passionnent. Il peindra ensuite à Amsterdam, Paris, Bruxelles. Très indépendant, il décide d’ouvrir, en 1960, un commerce d’antiquités en provenance d’Espagne, pays qu’il explore alors avec ferveur, au Grand Sablon à Bruxelles afin de peindre selon son âme et sans soucis matériels.

Le tambour

Durant vingt ans il animera avec son épouse Isabelle, un lieu qui attira des amateurs de toute origine, de tous pays, à la recherche d’objets qui engendrent le rêve. Le samedi, au « 20 rue Ernest Allard, » se tenait un cénacle où médecins, avocats, écrivains partageaient leurs émotions, et Jacques COURTENS les dessinaient ! Enfin, en 1970, il put réaliser son rêve : un terrain à Grasse échangé contre un tableau gothique, lui permit de construire la demeure-atelier où durant ses quinze dernières années de vie il peignit, quinze heures par jour, les quelques trois mille œuvres qui firent de lui, selon Olivier Clynckemaillie, conservateur du musée des Beaux-Arts de Mouscron, le Premier peintre expressionniste « Méditerranéo –Flamand ». Bruxelles célébra, en 1992, "le retour de l’enfant prodige" par une importante exposition, placée sous le Haut patronage de Sa Majesté la Reine Fabiola, au Palais du Gouverneur de Brabant et à l’Hôtel de Ville.

Ses thèmes de prédilections : La Femme, la beauté, la tendresse, une très grande harmonie dans les sujets présenté et mis en exergue par des couleurs diaphanes ,sans oublier le regard affectif que l’artiste exprime dans ses maternités, nous rappelant ainsi combien l’homme et l’enfant ont le même âge dans ce monde magique qu’est « le Cirque » !

Sa Technique : celle d’un peintre de grand talent alliant la beauté du trait à celui du geste .. par des lignes courbes, fluides et arrondies …le pinceau court sur la toile donne naissance à l’œuvre par le savant mélange d’un goût, plus que certain, allié aux couleurs toutes particulières utilisées par l’artiste ; en effet Jacques COURTENS se servira toute sa vie des couleurs à base de pigments naturels acquis à Scheveningen Pays Bas, fournisseur du musée du Louvre. Il fera aussi de superbes huiles sur toiles et œuvrera sur le bois, tandis que celles présentées à l’occasion de cette exposition sur le CIRQUE ont été exclusivement exécutées sur du papier 100% coton.

Depuis, bien des expositions en Belgique, France, Luxembourg ont permis de mieux faire connaître son œuvre essentiellement poétique qui aborde la vie sous ses différents aspects. Le CIRQUE fut un sujet qui le fascina particulièrement, émotion qu’il partagea à Monaco avec Patrick HOURDEQUIN Directeur du Théâtre Princesse Grace. C’est ainsi que l’affiche du spectacle de réouverture, en 1986, "Ce sacré bonheur" de Jean Cosmos, porta la signature de Jacques Courtens.

L’événement fut fêté par un dîner à l’Hôtel de Paris, S.A.S. le Prince Rainier III l’honora de sa présence. Un moment prestigieux, et inoubliable !!

I.C

La dynastie des Courtens : 150 ans d’art !

Sérénade rose

Bruxelles est une ville riche en arts. Peinture et poésie véhiculent son âme par delà le monde depuis le XIVe siècle. Il s’agit souvent de familles qui s’y vouent de père en fils durant des générations tels les Breughel aux XVIe et XVIIe siècles.

Au musée de Vienne Breughel l’Ancien raconte Bruxelles aux visiteurs du monde entier, Breughel Le Jeune confirme tandis qu’au Prado à Madrid, Breughel de Velours témoigne depuis trois siècles du charme, de la précision et de la délicatesse des fleurs de son pays.

Au XIXe siècle une nouvelle famille d’artistes voit le jour, Franz Courtens naît à Dendermonde (Gand) en 1854 ; dès l’âge de vingt ans il rejoint, contre le gré de son père, Bruxelles à dos d’âne et intègre le milieu d’artistes bruxellois : Hippolyte Boulenger, Jan Stobbaerts, Alfred Stevens, l’Académie libre de la patte de dindon”. Il s’y mariera en 1883 et ses trois fils, Hermann peintre, Alfred sculpteur, Antoine architecte, formeront la deuxième génération d’artistes tandis que Hermann formera la troisième génération de peintres par ses fils Pierre et Jacques.

Pour en savoir plus sur la Dynastie des Courtens : www.artcourtens.com

Maison de L ’ AMERIQUE LATINE de MONACO
Sous la Présidence d’ Honneur de S. A. S. le Prince Albert II de Monaco Europa - Résidence - Place des Moulins MC - 98000 - Monte – Carlo - Tel : + 377 .93.25.17.51
Fax : +377.93.25.76.57- E.mail : [email protected] - http://ameriquelatinemc.canalblog.com

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