« La Côte d’Azur des Peintres »

Ce conférencier des plus talentueux va nous narrer comment bien avant les impressionnistes, Nice et la Riviera offraient déjà à la fin du XVIIIe siècle, tous les ingrédients nécessaires aux prémisses d’une école de peinture de paysage. Que ces peintres soient nés dans cette belle région comme le très célèbre Jean Honoré FRAGONARD ou les Frères VAN LOO … ou bien qu’ils y aient œuvré comme la famille BREA à qui l’on doit des œuvres religieuses d’une étonnante finesse et qui constituent un patrimoine religieux unique. D’autres ont immortalisé notre région comme Joseph FICERO, excellent portraitiste et paysagiste, qui fut très proche de la famille Impériale Russe et dont plusieurs œuvres sont disséminées en Angleterre, en Russie au Musée de L’Ermitage de LENNINGRAD ; Jules DEFER, dessinateur et peintre préfigurant l’impressionnisme, tandis que Hercule TRACHEL, virtuose de l’aquarelle, sans oublier Félix ZIEM, peintre connu pour ses marines, admiré et qui est le seul à être rentré au Louvre de son vivant. L’importance de cette vie artistique démontre que la Côte d’Azur, du XVIII et du XIXe est une terre d’exception, au premier rang desquels les peintres l’ont décrite tout en préservant une identité qui lui est propre et qui suscite encore de nos jours la fascination à travers le monde.

Avec les impressionnistes, la Côte d’Azur apparaît comme un motif privilégié pour les peintres modernes, mais avant ?

Tout d’abord, la Côte d’Azur n’était qu’une parcelle des possessions des rois de Savoie, et les touristes comme les artistes, ignoraient en partie notre région, du moins le croyait-on.
Cependant, des peintres illustres ont connu notre région parce qu’ils y ont œuvré, comme la famille BRÉA, ou parce qu’ils sont nés comme FRAGONARD, ou les frères VAN LOO ….
Mais d’autres peintres ont immortalisé notre région et ont contribué à sa gloire comme Joseph FRICERO, Jules DEFER, Hercule TRACHEL, Félix ZIEM…

Certains ornent les murs des palais de St Petersburg, les riches demeures parisiennes ou les manoirs anglais donnant un aspect aujourd’hui méconnu ou totalement disparu de coin de paradis qui n’était pas encore la Côte d’Azur.