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Exposition " Des Passeurs du Temps pour l’Eternité " Sophie ZINA-O

Exposition du Mercredi 30 JUIN 2010 au Samedi 17 JUILLET 2010
Tous les Jours, de 15 H 00 à 20 H 00, sauf Dimanches et Jours Fériés

Sophie ZINA-O : le sculpteur

La Terre est ma matière.
La Ligne , la Forme , le Mouvement , l’ossature de ma sculpture.
Le Personnage s’inscrit et prend sens dans la fragilité des porcelaines puis dans la pérennité
des bronzes.
J’oscille ainsi entre Terre source de toute Vie et Immortalité dans ce Métal particulier,
entre Intimité de l’espace intérieur et Existence du cadre de vie, entre Temporel et Divin.
Chaque strate de la Création conduit alors à une Histoire et le souffle du Verbe
vient vous la conter.

REFLEXION SUR LA TERRE

J’aime ma terre. Celle de toutes les origines. Celle que foule le passant sur la rive des mondes invisibles. Celle qui porte toutes essences, toutes métamorphoses, tous les possibles. Terre friable, tu es aussi poussière. Tu retournes non pétrie à ta première demeure, toi ma Terre. Et, bien après
des cycles écoulés un jour je t’y rejoindrais. Je serais passée par le feu qui me rendra mon essence première : poussières d’argile, poussières d’étoiles.

Un jour sous ma main tu t’es posée.
Je suis entrée en toi, sous mes doigts je t’ai pétrie et j’ai construit les reflets des parcelles de mon âme.

Une sculpture naît.

D’aucun mette en matière et en couleur sur la toile, or, j’ai souhaité le volume, l’architecture de l’espace, celui où toujours une face reste invisible et se cache, mais qui pourtant existe. Je tourne autour, te regarde, t’observe, te découvre et suis surprise. Ton dos devient-il ta face ?
Te dérobes-tu aux regards ? Ne souhaites-tu ne dévoiler qu’un fragment de ton humanité ?
Regardes-tu en ton sein un ultime secret qu’aucun ne doit découvrir ; cette lumière qui juste éclaire sans éblouir ?

Tu me surprends..

Tour à tour ton vêtement se pare de différentes textures. Lisse, plissée, damassée, cramoisie, striée, mais déchirée jamais, plutôt fendue ou ouverte sur d’invisibles espaces. Le manteau t’enlace, t’embrasse et pourtant tu avances élégante altière. Debout allant, toujours allant. Et parfois tu te poses. Vêtements en corolle au sol déployés, corsages ouverts sur la nudité vide dévoilée, le corps s’est envolé, seul l’esprit subsiste. Il est là et pourtant si profondément immatériel.

La ligne toujours se poursuit. Le pas allonge la jambe, et la cuisse par la robe confondue prend place dans la marche légère. Où es-tu corps matière invisible ? L’enveloppe miroir de ton essence est à ce point fidèle, qu’il n’est nul besoin que tu te révèles. Tu es existant, pourtant absent.
J’aime cela, être et pourtant se défaire, prendre de la distance, se regarder grandir et laisser à chaque pas une enveloppe vide et pourtant habitée de l’esprit de l’instant.
Instant que j’ai peine à tenir, qui m’échappe, tourbillon de multiples facettes. Multitudes feuilles d’arbres qui peu à peu à l’automne se déposent. Mes personnages sont-ils ces feuilles au vent transportées, qui, dans leur chute trouvent leur équilibre et qui peu à peu se recroquevillent ?
Non ils gardent leur stature, la noblesse de la vie, regardent en face le combat qui s’annonce, prennent ce recule qui n’est certes pas de l’indifférence, mais qui permet d’accepter avec calme défaites et victoires. Alors ils se posent : guetteurs, veilleurs, gardiens des seuils de l’humanité.

Aujourd’hui en Samouraï et Geisha ils reprennent leur marche et debout avancent vers l’éternité.

Mais toi seule, Ma Terre tu les portes, les crées, Toi qui sous mes mains es matrice première.

Merci, O Toi Ma Terre, MATER-MERE
Sophie ZINA-O

OEUVRE ORIGINALE EN RESINE « MAITRE DE MUSIQUE – MAITRE DE BALLET » Sept personnages embarqués sur l’esquif des mots

Sept personnages embarqués sur l’esquif des mots

Introduction du conte

« Aux bruissements d’ailes des Elfes de Brocéliande
Le chant des Oiseaux de l’Océan fit écho.
Un nouveau rivage est annoncé,
La Barque du Temps et de la Vie peut accoster.
Les Personnages embarqués sur l’esquif des mots
Dans une nouvelle genèse vont évoluer.

Spectateur d’un jour, à Vous l’Histoire sera contée.

De la poupe à la proue le conte peut s’écrire,
Il dévidera le Temps, les Légendes, l’Ephémère,
L’Espace, la Ligne, la Forme, le Mouvement,
Ce Balancier éternel du Temps.

Le Souffle Premier fut expiré,
La Barque de la Vie par ce Son fut portée,
Elle glisse maintenant au fil des jours vers sa destinée.

JE SUIS « MAITRE DE MUSIQUE-MAITRE DE BALLET »

ZINA-O

Maison de l’Amérique Latine de Monaco
www.amerique-latine.org
[email protected]

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