"Stand Alone Zone" par Système Castafiore

Stand Alone Zone Stand Alone Zone raconte l’histoire, en 2813, d’un enfant atteint d’un mal étrange, parcourant différentes chambres afin d’atteindre la chambre cachée, celle qui recèle en son sein le secret du monde mais surtout, celui de sa guérison.

Il existe une Zone au delà des vastes périphéries, ruines d’un labyrinthe de béton qui s’imposent comme les vestiges post-apocalyptiques d’une civilisation. Dans l’enchevêtrement de pièces et couloirs suintants, envahis par une nature luxuriante qui semble reprendre ses droits, la Zone abrite une chambre cachée que l’on dit merveilleuse, et qui recèle en son sein le secret du monde.

« Le rideau s’ouvre sur ce monde futuriste postapocalyptique né dans un imaginaire à la Bilal, un travail technique époustouflant avec des images de synthèse et une vision en 3D délimitant la scène. Ce qui est fascinant d’entrée, c’est la qualité de la fusion entre le réel et l’abstrait, des personnages évoluent parmi d’autres « fantômes » sans que les limites entre les deux soient bien clairement définies.

Parfois, les deux dimensions s’enchevêtrent et un animal émerge du décor pour kidnapper une danseuse. Franju à la rescousse pour cette histoire surréaliste d’un bébé atteint d’une maladie (il lui pousse des fleurs dans le cerveau) qui ne peut être sauvé que par un remède qu’il faut dénicher derrière les neuf salles secrètes gardées par un colosse.

Déambulations dans cette ville en lambeaux, entre la poésie et l’aventure, le rêve et le cauchemar, spectacle écologique et dynamisant, une immense bouffée d’oxygène rythmée par les compositions savantes de Marcia Barcellos qui calque la chorégraphie sur les états d’âme des protagonistes. » Bernard Oheix

« Avec Stand Alone Zone, le Système Castafiore a érigé une oeuvre apocalyptique qui conte dans un style un peu puéril l’histoire d’une enfant malade obligée de traverser plusieurs chambres pour être guérie.. Entre tableaux délirants composés de vidéos et personnages irrésistibles aux masques et costumes superbes, le tout est magnifique. » Sophie Lesort – Danser janvier 2010 – festival de danse de Cannes

Composition, Mise en scène : Karl Biscuit - Chorégraphie, Costumes : Marcia Barcellos – Danseurs : Grégory Alliot, Caroline Chaumont*, Cédric Lequilleuc*, Sara Pasquier* - Décors, Infographie : Jean-Luc Tourné - Informatique son et images : Emmanuel Ramaux - Lumières : Yann le Meignen - Régie lumière : Jérémie Diep Créé en résidence au théâtre de Grasse. Coproduction : Système Castafiore, Biennale de Danse de Cannes 2009, Théâtre de Grasse/Scène Conventionnée, Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, avec le soutien des entreprises multimédia Immersaview et Europélec * Anciens élèves de l’Ecole Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower