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6ème et 7ème jour du Festival de Cannes

Nous voici arrivé à mi-parcours du Festival. Déjà…

C’est un début de semaine qui promet un beau programme cinématographique. « Biutiful », le film en compétition d’Alejandro Gonzales Inarritu est présenté le 17.
L’histoire d’Uxbal, père dévoué, amant tourmenté. Fils désemparé. Intermédiaire de l’ombre. Proche des disparus. Attiré par le fantômes. Sensible aux esprits. Survivant au cœur d’une Barcelone invisible. Sentant que la mort rôde, il tente de trouver la paix, de protéger ses enfants, de se sauver lui-même. L’histoire d’Uxbal est simple et complexe, à l’image de nos vies d’aujourd’hui.
Une histoire poignante, un peu loin néanmoins de ce qui se vit à Cannes ces jours-ci. Mais quoiqu’on en dise, c’est du cinéma ! Le président Tim Burton a gravi les marches aux côtés d’Isabelle Huppert pour cette projection suivi d’Adriana Karembeu et Naomi Campbell, rien que ça ! Même les frères Bodganov étaient présents…

Le lendemain, c’est le film « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois, avec Lambert Wilson qui est projeté. Un monastère au milieu des montagnes algériennes, ans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Mais progressivement, la violence et la terreur s’installent dans cette région. Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour.

Un Lambert plutôt sérieux qui se rattrape sur la croisette lors du photo-call sur les toits du Palais. Et pendant ce temps, dans les sous-sol et la « soucoupe » (deuxième partie du Palais), grouillent les professionnels du cinéma qui continuent leur marché. C’est à cet endroit bien précis que l’on peut découvrir bien avant le grand public la sortie de certains films qui feront le box-office des salles très bientôt… Rambo V, Conan le Barbare, Kane et Lynch avec Bruce Willis et Jamie Foxx ou encore Drive Angry avec Nicolas Cage (et en 3d s’il vous plait) en 2011. Que de bonnes nouvelles !

Mais dans l’immédiat, restons en 2010. A Cannes…

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