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3ème jour du Festival de Cannes !

« Je festive, tu festives, il festive…. » Un verbe qui n’a pas encore rejoint le dictionnaire Larousse et qui pourtant, s’emploie à foison à Cannes en cette période. Tout le monde l’utilise, le conjugue, en profite, en abuse…

Art Côte d’Azur vous invite pour cette troisième journée consacrée au cinéma, à la montée des marches du film Hors Compétition « Wall Street :Money never sleeps » d’Oliver Stone.

Question préliminaire : comment se déroule la tant convoitée « Montée des marches » ?
C’est relativement très simple. Un nœud papillon et smoking pour les messieurs, une robe somptueuse pour les dames, le ticket magique en main et rien ne peut plus entraver la salvatrice ascension vers le saint des saints, le Grand Théâtre Lumière.
La soirée débute pour certains –les plus chanceux bien sûr- par une accélération du pas vers les portes du Palais, puis, étrangement, chacun ralentit considérablement le rythme une fois placé sur le tapis rouge, sous les regards du public. Comment l’expliquer… Certains semblent même ne pas vouloir rentrer dans le Palais ! Va comprendre…
Quoi qu’il en soit, les passionnés ne délaissent toujours pas leur escabeau..

Le Théâtre se remplit dans sa hauteur, les quelques sièges libres, de velours rouge deviennent rares.
C’est généralement à cet instant que l’équipe du film entre en scène et monte les marches sous les applaudissements des spectateurs massés de part et d’autre de l’allée centrale. Oliver Stone, Michael Douglas, Shia Labeouf, Josh Brolin, Carey Mulligan prennent leur temps, donnant ainsi toute leur dimension à plusieurs dizaines de mètres carrés de tapis et apportent du rêve à plusieurs millions de téléspectateurs qui suivent avec attention ces images depuis les quatre coins du monde.

Mais l’histoire dans tout ça ? Wall Street, New York : c’est en plein krach boursier de 2008 qu’un jeune trader Jacob Moore, interprété pas Shia Laboeuf, est prêt à tout pour venger son mentor, que d’obscures tractations financières ont poussé au suicide dans le subway new-yorkais. Il demande de l’aide à Gordon Gekko, gourou de la finance, qui vient de sortir de prison au bout de 20 ans pour délit d’initié. Jacob va apprendre à ses dépens que Gekko reste un maître de la manipulation, et que l’argent ne dort jamais vraiment.

On retrouve un Michael Douglas moins sombre, mais toujours aussi charismatique, peut-être plus humain aussi dans son rôle. L’intrigue semble cependant bien moins ficelée que dans le Wall Street de 1987. La reprise des affaires de Gordon Gekko laisse présager de nouveaux rebondissements. Mais c’est peut-être avec un peu de désenchantement que l’on visionne ce film car ici la réalité a quelque peu rattrapé la fiction…
Il faudra attendre également le 29 septembre prochain pour la sortie en salle. A moins d’un voyage aux alentours de New-York.

Mais restons à Cannes…

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