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1er jour du Festival de Cannes. Ouverture.

Evénement incontournable sur la Côte d’Azur, le 63ème Festival du Film de Cannes ouvre ses portes et déroule son tapis rouge sur les célèbres marches d’un Palais mythique qui voit chaque année se croiser les plus grands acteurs et réalisateurs du cinéma international pendant plus d’une dizaine de jour. Qui n’a jamais rêvé ou imaginé gravir ces marches au moins une fois dans sa vie et de côtoyer, l’espace d’un instant, les étoiles du 7ème Art ? Art Côte d’Azur est présent à ce rendez-vous des cinéphiles du monde entier, pour vous inviter à partager l’effervescence cinématographique, le rêve, l’imaginaire et l’émulation qui agite la prestigieuse Croisette. A Cannes, pendant le festival, il n’y a pas que les films qui font leur cinéma...


Cela fait plusieurs semaines que Cannes est sur le qui-vive. On sent quelque chose d’envoûtant sur la Croisette. L’heure tourne, les minutes s’égrènent et nous rapprochent de l’ouverture officielle. La tension est à son comble, tout le monde retient son souffle, les gouttes perlent sur chaque front. D’un côté, la cavalerie se met en place. De l’autre, les spectateurs se meuvent tels des bancs de poissons dans le labyrinthe des barrières de sécurité.

Après avoir jalousement gardé une place sur le terre-plein qui jouxte le Palais, les aficionados s’agrippent tant bien que mal, d’une main, sur des échelles instables, ne lâchant pour rien au monde le précieux appareil photo qui immortalisera à jamais l’instant magique de la fameuse « Montée ». Qu’importe les risques encourus… Le Festival en vaut la chandelle. Si l’on peut apercevoir le brushing d’une éblouissante star ou encore le nœud papillon d’un acteur glamour, tous les moyens sont bons pour n’en perdre aucune miette.

La foule s’amasse çà et là comme une marée humaine. Un pilier ou un panneau routier feront bien l’affaire pour gagner les quelques centimètres qu’il manque pour porter le regard au-dessus des innombrables coiffes qui obstruent l’horizon tant convoité. L’heure fatidique sonne enfin. Il est 19 heures ! Le cortège impressionnant des berlines se met en route telle une chorégraphie réglée comme du papier à musique. Première descente de limousine, acteurs, réalisateurs, producteurs et parfaits inconnus foulent le tapis pourpre… Les flashs des appareils photos crépitent, éblouissent, aux sons des cris et des appels presque hystériques des spectateurs. Ce moment tant attendu justifie à lui seul une patience de plusieurs heures. Le temps semble s’être arrêté…
Bienvenue au Festival de Cannes !

La projection et première mondiale du Robin des Bois du réalisateur Ridley Scott, qu’on ne présente plus (Alien, Legend, Thelma et Louise), ouvre le bal. Le réalisateur revisite avec ce film la légende séculaire de Robin de Bois, archer au service de la Couronne d’Angleterre, interprété ici par l’acteur Russell Crowe, la star australienne Cate Blanchett jouant le rôle de Lady Marianne, fiancée du « prince des voleurs ». Une histoire qui n’est pas sans nous replonger dans notre plus tendre enfance et aux confins de la foret de Sherwood.

Mais restons à Cannes…

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