Jazz à Juan, les 3 premiers noms

Une édition prestigieuse et riche de surprises, dont
« Jazz à Juan » dévoile les trois premières têtes d’affiche.
Les plus belles salles du monde accueillent aujourd’hui celle qui
est devenue l’une des grandes dames du jazz, et la pinède Gould se
réjouit de redécouvrir Diana Krall, après son triomphe en 2010.
Redécouvrir, car la dame a décidé de se réinventer et de remettre
à l’honneur un répertoire porté sur les reprises de l’âge d’or du
jazz classique, entre ragtime et rock électrique. Le moins que
l’on puisse dire, c’est que la métamorphose est on ne peut plus
convaincante.

Phénoménale ambidextre chaperonnée par Ahmad Jamal, Hiromi Uehara fait montre d’une énergie
incroyable, d’une générosité énorme, à l’aune d’un caractère brûlant, d’un réel sens du groove.
Sa dextérité
au clavier, la vivacité qui caractérise son jeu spectaculaire produisent une fusion tout simplement explosive,
un véritable tsunami. Premier concert à Juan pour cette surdouée, et le public est prévenu : « En fait, je suis
bien là où je joue. J’aime les gens, j’aime la nature. » A l’abri des pins de la pinède Gould, où bruissent
encore les fantômes d’Eroll et d’Oscar, elle dévoilera la sienne, entre force et subtilité.

Saxophoniste légendaire des « Jazz Messengers » dans les 60’s, considéré comme le disciple à la fois le
plus proche et le plus libre de Coltrane, grand manitou de « Weather Report », Wayne Shorter a très vite
fait figure d’avant-gardiste, assurant en douceur la transition entre le « hard-bop » et le « free » en devenir.
Avec lui, le jazz est un mouvement perpétuel, brassant furieusement les idées, les concepts, les innovations.
« Jazz à Juan » se réjouit d’accueillir cet immense créateur qui n’aura eu de cesse, durant sa magnifique
carrière, de « diminuer les intervalles entre les temps de lumière ».
Wayne Shorter sera l’invité d’honneur de la 53
e
édition de « Jazz à Juan ».