Galerie Catherine Issert au Salon du dessin contemporain !

Le envies de ce salon ? Favoriser la découverte de nouveaux artistes pour un public désireux d’acquérir des oeuvres contemporaines et permettre à des galeries de présenter une facette méconnue du travail d’artistes de renom. Ce salon peut aussi vous permettre de (re-)découvrir des artistes contemporains à travers des supports plus abordables que sont les oeuvres sur papier. Médium à part entière, même s’il recouvre des formes plus libres que le dessin classique, le dessin moderne et contemporain, dans sa spontanéité, et parfois sa démesure, s’inscrit avec force dans l’époque actuelle.
 La rédaction d’Art Côte d’Azur vous conseille particulièrement de vous rendre disponibles pour prendre part à cet événement unique : convivial par sa configuration nouvelle chaque année et par le nombre de ses participants, le Salon du dessin contemporain vous réserve la présentation d’oeuvres encore peu proposées dans les salons traditionnels et vous fait voyager en illustrations délicieuses et créatives !!

Et cerise croquée sur le gâteau, au moment de ce salon, plusieurs institutions, musées ou fondations d’art (comme le Centre Pompidou, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, la Fondation d’entreprise Ricard, la Halle Saint-Pierre, la Fondation Rustin ou le centre Wallonie Buxelles)… proposent des expositions de dessins ! Créé à l’initiative du Salon du dessin contemporain, le label “Paris Capitale du dessin” fédére toutes ces expositions.

Edition précédentes : le dessin dans tous ses états !

  La première édition du Salon du dessin contemporain à Paris, en 2007, a marqué le grand embarras à définir clairement les statuts du dessin. S’agit-il, comme il se devrait, de se limiter à l’incise d’un trait sur une feuille de papier, à l’estompage de crayons plus ou moins gras
ou de se borner à l’acception de la forme préparatoire d’une oeuvre à venir ?
On se doute bien qu’à restreindre par de telles définitions les expressions de l’art contemporain c’est
se priver des possibilités et des agissements de l’art d’aujourd’hui. Même si les usages et la technique
demeurent une mémoire et constituent, on peut le dire, un métier, il n’est pas inutile de se souvenir
qu’à la fin du Moyen-Age, faute de parchemins rares et coûteux puis de feuilles de papier tout autant
recherchées, l’usage du dessin consistait à graver des planches de bois cirées ou recouvertes de poussières
d’os sur lesquelles l’artiste s’exerçait davantage qu’il composait. En ce sens, le dessin a toujours
esquivé la question du support et sa matérialité ; il en fait même son style.
Le XXe siècle a vu apparaître cette double tentation d’esquisser une ligne nourrie d’Ingres ou de
Cézanne ou de rechercher une forme bien plus fragile, automatique, scripturale, technique ou instinctive, apte à traduire les désordres de la psyché et les motifs de la vie moderne. Jeux de contrainte et d’observation, lisière de la conception et de la proposition, le dessin contemporain est l’héritier du siècle passé mais veut incarner un certain doute de la forme close, affiche une liberté et
une grande jouissance du spontané.

Le dessin contemporain revendique de s’inscrire sur tous les supports et par tous les procédés possibles : le pli d’un papier formant une ligne d’ombre ; le lavis de gouache aqueux comme une encre ;
le tracé par ordinateur sur films ou vidéos ; les lettres d’alphabet brodées ; la page de bande dessinée
privée ou pas de ses bulles et légendes ; le graffiti urbain ou le découpage de logotypes comme le recours à des bandes adhésives industrielles.
Le dessin contemporain se méfie du chef-d’oeuvre mais y prétend ; il recherche la confidence face à la clameur d’un marché de l’art omniprésent ; il revendique l’essai face à la certitude et instaure, sans
frontières, les formes du témoignage, de la migration, de l’aléatoire et de la pensée. Ecriture moderne, le dessin, même s’il procède parfois par modes ou par codes, demeure cet instant des possibles qu’il ne faudrait
pas contraindre de définitions.
Texte de Laurent Boudier

  La deuxième édition du Salon du dessin contemporain 2008 a fermé ses portes sur un bilan extrêmement positif, tant par l’importante fréquentation du public, des collectionneurs et de très nombreux représentants des institutions françaises et étrangères, que par les ventes réalisées par les galeries.

 En 6 jours (du 10 au 14 avril), le Salon du dessin contemporain a accueilli 14 000 visiteurs (4000 au vernissage mercredi 9 avril) dans un esprit convivial sur les quatre étages de l’immeuble investi pour l’occasion près de l’église Saint-Augustin, au 4 rue du Général Foy 75008 Paris.

 Les 54 exposants ont démontré par leurs solo shows la grande pertinence et la qualité du dessin contemporain. Parmi ces 54 galeries, 38 venaient de Paris, 7 de régions, et 9 de l’étranger (Allemagne, Belgique, Canada, Etats-Unis, Pays-Bas et Suisse).

 Les œuvres achetées sur le salon étaient comprises dans une fourchette de prix allant de 250 à 100 000 euros, et le nombre de pièces vendues est estimé à 800 dessins.

L’édition 2009 : contours encore flous mais esprit festif bien appuyé !

Pour pérenniser ce rendez-vous contribuant à faire de Paris la Capitale du dessin, les organisateurs vous concoctent en secret encore et toujours dans cet esprit inventif la troisième édition, au printemps 2009, du Salon du dessin contemporain 09 ! Nous vous mettrons à disposition bien sûr les infos au fur et à mesure et notamment celles concernant les oeuvres des artistes de notre territoire !