MARSEILLE : La Compagnie Arketal présente A demain ou la Route des six ciels

 Spectacle jeune public/ tout public à partir de 5 ans. La compagnie Arketal poursuit son travail d’éveil des enfants à des textes contemporains. Avec fantaisie et humour, la journée se transforme en une créature vivante. Rencontre poétique entre un texte, le temps et les marionnettes...L’auteur Jean Cagnard en est convaincu : « Le monde est élastique ! » Alors, parce qu’il nous veut du bien, il agrandit le temps et déploie notre journée du lever du jour à la tombée de la nuit en six Pays : Paupières, de Dix heures et Demie, du Solsoleil, Parfait, des Enfants, des Horloges et Plongeoir. Deux comédiens-marionnettistes racontent ainsi une journée particulière, la création, la vie sous mille et une formes... Arketal a choisi de nous emmener dans un voyage magique, qui nous fait voir le quotidien autrement. Dans À demain ou la route des six ciels, nous vous invitons à observer la journée du temps qui grandit, vieillit, se métamorphose...

©Compagnie Arketal

 Dans un monde complexe, violent, où l’argent est roi, nous avons choisi la poésie, la fantaisie et l’humour de Jean Cagnard. Le temps de la journée est précieux avec le monde qui s’accélère. Parler de l’univers, de la lune, du soleil, de la journée, c’estproche et c’est lointain, surtout pour les citadins. On se lève le matin et tout est à accomplir. « Tu dois créer ta journée chaque jour, la rendre vivante et vivable ». On habite dans des cercles, dans des ronds. Mais le temps de la représentation, le cercle fermé s’ouvre. Le monde est élastique dit Jean Cagnard : l’idée est simple (mais révolutionnaire), c’est de dérouler une journée, du matin au soir, plus exactement, du noir au noir, de celui qui précède l’éveil à celui qui précède les rêves. Deux comédiens-marionnettistes sont les conteurs d’une journée particulière jouée avec des marionnettes, des figures, des formes conçues par les peintres Rolf Ball, Frédéric Lanovsky, Wozniak, la céramiste Odile Culas-Bonnin et la scénographe Greta Bruggeman. Tant que nous pourrons Représenter la vie sous 1000 et 1 formes, le monde ce se refermera pas sur nous ». (David Grossman)
Sylvie Osman et Greta Bruggeman

Jean Cagnard, auteur

 Rencontre à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon du théâtre de marionnettes et
collaboration depuis avec plusieurs compagnies (effigies, installation, vidéos…), par
des commandes qui ouvrent sur la relation au plateau. « Mon écriture est poétique et la marionnette est éminemment, immédiatement poésie. Le transfert de la vie par la matière donne au monde une extraordinaire puissance d’évocation, d’imprégnation. C’est magique ! On s’y croirait, non ? A nouveau, il y a quelque chose de l’ordre de la procréation, de la naissance. La marionnette fascine parce qu’elle nous représente et très souvent elle nous
représente petits, plus petits que la taille des humains. Ce sont de grandes personnes
petites. Des bonzaïs ! Quel peuple ! La culture du bonzaï et de la marionnette sont
équivalentes, on joue au monde rapproché. Le médium vers l’humain est à la taille de
notre enfance, quand nous étions encore très libres de devenir des rêves. »