CARNOULES : Nus Poétiques… Ecriture en Nature…
Bienvenue dans l’univers artistique de Franck Olivas, attaché à la photographie en noir et blanc et son « infini de nuances de gris ». La photographie de nu, avec un regard singulier, dans un style épuré, entre pudeur et sensualité, où le corps débarrassé de ses contraintes sociales s’inscrit en toute sincérité, simplement, aux cotés des forces créatrices de la nature.
Dans ces réalisations, il a confié au temps l’humanité, dans sa représentation la plus simple, en considérant sa nudité comme un symbole de vérité et d’humilité, une invitation à la réflexion sur notre état de nature.
En composant ces corps à la beauté animale avec les territoires façonnés par le temps comme des inclusions organiques, il vise un équilibre esthétique, provoque des rapports entre matière et espace, recherche une harmonie dans les rapports entre le vide et la plénitude.
Son but n’est pas de montrer, mais plutôt de faire découvrir le sujet révélé par l’environnement dans lequel il évolue.
Cette collection est une déclaration d’admiration pour la nature, modèle du temps.
Son projet a l’ambition de rappeler à l’homme qu’il est un fruit de la nature et qu’il dépend de l’univers qui l’entoure. Voir la nature agir sur le corps, se faire respecter par lui, et lui offrir une place. Franck Olivas essaye de donner à l’être humain la possibilité d’interagir avec l’espace, se placer dedans, lui offrir ses formes et ses ombres. Les paysages, les matières naturelles sont alors prépondérantes, et l’humain devient un accent, un attribut, juste une présence vouée à s’émouvoir, « J’aime voir le corps petit dans cet écrin ».
Les lieux choisis ont été retenus pour les propriétés naturelles qu’ils représentaient, les forces telluriques, l’exubérance végétale, la fluidité aquatique et céleste.
Et au-delà de l’image vient le travail d’écriture qui dans sa poésie, invite les influences mythologiques parfois, ou bien simplement les expériences faites dans la légende de sa vie. C’est une envie de retranscrire ses propres émotions perçues, au moment de l’acte photographique, et dans toutes ses étapes, non pas pour imposer un sens, mais plutôt comme une illustration de l’image, un don qui lui est fait simplement.
