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YURI BUENAVENTURA

Le petit prince de la salsa colombienne
vous invite à découvrir son dernier opus samedi 14 mars à
La Palestre, qui se transformera une nouvelle fois en boîte à rythmes... Avis aux amateurs !

Nouvel album « Cita Con La Luz »

“Cita con la luz”, voici le cinquième album de Yuri Buenaventura en douze années qui sortira le 3 mars prochain. Celui de la sérénité, sans forcer sur le surrégime, simplement chic, sans choc. Douze stations, plus une cachée, d’un disque essentiellement concocté entre sa Colombie natale, à Bogota, et... c’est nouveau... Cuba. Yuri s’y affirme bien plus qu’un salsero, tout simplement un chanteur, avec des climats qui confinent au jazz et à la ballade, avec même escapades hip hop ou folk, le résultat de rencontres hardies.

Réalisé par Yuri Buenaventura & José Da Silva (Césaria Evora…), ce nouvel album, auquel participent les musiciens latinos les plus talentueux (Horacio « El Negro » Hernandez, Changuito, Enrique Purizaga…) marque un tournant décisif dans la carrière de cet ambassadeur de l’Amérique latine.

Cita con la luz : Yuri Buenaventura atterrit, il se raconte beaucoup, dans ce disque. Il l’avoue, il s’est longtemps enfoncé dans la fête, son démon créateur, c’était les brumes de l’alcool. Sorti de ces vapeurs, Yuri a complètement écrit l’album dans sa terre de Buenaventura, il s’est enfermé deux mois durant dans une chambre avec balcon qui donne sur la mer, avec les allers et venues des pêcheurs, revenant au réel... Normal, on a tendance à se croire au paradis...

Son défi : le concevoir avec les gens de sa région. A commencer par José Aguirre, complice de toujours, musicien et surtout arrangeur de haute volée, qui anticipe les fulgurances de Yuri.
Un piano mélodique aux accords jazz en ouverture de cet album, comme pour prendre ses distances avec la « salsa dura » de l’album antérieur, et revenir à un mood salsa plus serein. Yuri prend ses marques dans le monde latin, au-delà des étiquettes. “Ne suis-je pas en retard à ce rendez-vous ? Le temps ne m’a pas attendu, je ne l’ai pas vu passer”.
Des duos marquent également cette album comme avec le morceau “Caminamos”, une perle de bolero à deux voix (et bilingue), issu d’une rencontre fulgurante de simplicité avec la chanteuse folk US Morley, un peu comme si dans le passé Joni Mitchell et Ruben Blades s’étaient croisés. Une ballade jazzy dans sa princière nudité avec un quartet d’élite cubain, dont le maestro pianiste Ernan Lopez Nussa (pionnier du groupe Afrocuba) et le batteur Enrique Pla.
Le hip hop est un terrain d’aventure occasionnel pour Yuri. Non qu’il pratique lui-même le rap freestyle, mais il a déjà troqué ses mots chantés contre des mots dits, c’était ceux des latinos d’Orishas (sur leur disque respectif), cette fois, c’est le Belgo-Congolais Baloji qui s’y colle. Incisif, instinctif, dru et cru... “Pour tous les Obama, nous gardons la foi, pour tous les Bettancourt restés dans l’anomymat” (...) “je suis un altermondialiste qui bouffe au McDo”. Le monde en alerte, comme un écho à la vie de marginal que menait Yuri, à son époque de chanteur de métro.

Biographie de Yuri Buenaventura

Yuri Buenaventura a fait des études d’économie à Nanterre mais n’a jamais oublié son paradis tropical de naissance, cette Colombie à la tradition musicale afro très forte. Pour preuve : il s’est approprié le nom de son île natale en guise de nom de scène ! Tout va plutôt vite pour le petit prince de la salsa : après avoir dû jouer des percussions dans le métro parisien pour survivre, il se retrouve sur scène avec Azuquita et Mambomania. Il signe en 1996 l’album ’Herencia Africana’ (vendu à plus de cent mille exemplaires) sur lequel il reprend ’Ne me quitte pas’ de Jacques Brel. Il surfe sur la vague latino en Europe, ce qui lui vaut un succès rapide. Quatre ans plus tard, il reprend la chanson d’Elton John, ’Your Song’ sur son album ’Yo Soy’. En 2003, Yuri Buenaventura revient avec un troisième album : ’Vagabundo’. Il se fait le messager de la liberté, dans un contexte afro-américain où elle trouve sa signification bien au-delà de l’abolition de l’esclavage : le droit d’exprimer sa propre identité. Sa force : parler de la force de la culture latino-américaine avec coeur et gaieté.

Renseignements & tarifs

- TARIFS PUBLICS
Placement libre debout : 28€

- RENSEIGNEMENTS
La Palestre : 0 825 564 88 (0,15€/mn)

- LOCATIONS
Billetel : 0 892 683 622 (0,34€ mn) Fnac, Carrefour, Géant / www.fnac.com
Ticketnet : 0892 390 100 (0,34€ mn), Auchan, Virgin, Leclerc, Alfa Voyages, Cultura, Palais Nikaïa / www.ticketnet.fr

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