| Retour

Les fleurs du Paradis -Charles Fréger

Des Fleurs de paradis à cueillir avec les yeux...Talent immense, Charles Fréger vous offre sa vision poétique des maraîchers et horticulteurs d’Hyères de son agglomération : "Dans « Les Fleurs du paradis », les portraits révèlent beaucoup : des mains comme des crochets avec des lignes de vie à bosser dur, des sillons dans la peau des visages, le dos de certains en arc de cercle, des vêtements sans artifice, sans frime. Le portrait repose ici dans un ensemble, consolidé par la vue des
champs, des serres, des lumières qui en racontent aussi long" . Ne passez surtout pas à côté de cette exposition qui pose un regard réfléchi sur les groupes et les hommes. L’atmosphère et le cadre de la Villa Noailles vous apporteront un supplément de bonheur !

Après Joël Tettamanti, en 2004, Olivier Amsellem, en 2005 et Erwan Frotin, en 2007, la villa Noailles expose, du 18 octobre au 7 décembre 2008, à travers une cinquantaine de photographies, le résultat de la commande passée au photographe Charles Fréger. Le sujet : les maraîchers et horticulteurs d’Hyères de son agglomération. Cette commande a été réalisée dans le cadre d’une résidence, pour laquelle Charles Fréger a séjourné quatre fois à la villa Noailles, entre 2005 et 2007.

- Né en 1975 à Bourges, Charles Fréger est diplômé des beaux-arts de Rouen en 2000.
S’intéressant aux tenues et aux uniformes, il consacre, depuis ses débuts, une grande part de son travail à la représentation poétique et anthropologique de groupes sociaux tels que les sportifs, les écoliers, ou encore les militaires, dans le cadre d’un inventaire intitulé « Portraits photographiques et uniformes », qui rassemble aujourd’hui une
trentaine de séries différentes (cf dernières séries en dessous).Ses travaux proposent ainsi une réflexion sur l’image de la jeunesse contemporaine.
- Charles Fréger a déjà eu l’occasion de présenter son travail à deux reprises à la villa Noailles : en 2001, lorsqu’il est candidat du concours photo dans le cadre du festival International des Arts de la mode, puis en 2003, où, invité par le même festival, il présente une série de portraits de jeunes athlètes du club de trampoline de la Seyne-sur-
Mer, fruit d’une commande de la villa. Charles Fréger est également le fondateur du réseau Piece of Cake (www.pocproject.com)
et de la maison d’édition POC.

L’artiste explique son travail à Hyères

LETTRE À PIERRE-ANDRÉ

Série sur les habitants et maraichers de Hyères
Photo Charles Fréger

- Cher ami,
Permets-moi de revenir vers toi au sujet de mes images d’Hyères. Conscient de ma conduite photographique hors de mes balises habituelles, j’ai bien compris que c’était un piège de te prier d’écrire
sur « Les Fleurs du paradis ». Point d’uniforme là-dedans. Un espace sériel diffus ou impalpable, peu de portraits et en tout cas aucun
de mes classiques « Portraits photographiques et uniformes »…
Rien de systématique dans le cadrage ni dans l’éclairage. Tu pourrais me dire que ce travail ne convoque pas la même rigueur, voire pas de rigueur du tout et je ne saurais te contredire.
« On dirait des vacances », tu me l’as dit.
Donc, le mécanisme de ces photographies consistait à débrayer tous les axes de ma pratique photographique « stricte », à laisser filer un peu mes réflexes endormis. Et pour cela, il fallait une commande, un contexte, qui, défini au départ, offrait un cadre au projet et le sécurisait.
Ceci m’évitait d’avoir à choisir et de m’y jeter avec ma seule rage. Le territoire de la commande photographique, pour moi, est comme conquis d’avance puisque le commanditaire se projette dans mon
iconographie en invoquant un résultat qui pourrait être similaire à mes séries antérieures. Le désir vient alors de chez Noailles, de son rocher, de la maison du haut, devenue Villa Noailles et centre d’art. C’est important d’y penser parce qu’à mon avis, Hyères fonctionne depuis que le premier mulet a acheminé les lourdes pierres de cette villa, sur une paisible dialectique : ceux du bas trimant au sel, aux légumes, aux fleurs et aux poissons… Ceux du haut, oisifs regardant vers le bas. Pour ce projet, dans mes visites, j’ai photographié des descendants de jardiniers de la villa, des femmes de chambre, les petits-enfants des cuisinières de la famille de Noailles. Un gouffre. Cette commande est aujourd’hui une chance de leur rendre un hommage. Ce fut pour moi l’occasion de prendre le temps – ce que je ne savais pas vraiment faire – et de regarder. Jean-Pierre Blanc me demanda de faire les portraits des maraîchers d’Hyères parce que je pense qu’il admire leur travail, leur
force de caractère et leur tempérament. Les photographier, c’est les honorer. Je suis venu quatre fois en résidence pour ce projet. Il faut dire que j’avais déjà réalisé plusieurs séries à Hyères et dans les environs, au festival des Arts de la mode en 2001 et pour celui de 2003 autour de
portraits de jeunes athlètes du club de trampoline de la Seyne-sur-Mer. J’avais déjà tout visité de long en large.
J’ai commencé la recherche en juillet 2005, sur rendez-vous, pour photographier des maraîchers. Je me rendais chez les producteurs, concentré sur ma quête de portraits, et reproduisais mon protocole
habituel. Après force discussions et interrogations, j’ai commencé à regarder les fleurs, à aimer les couleurs, la lumière douce du crépuscule. Je me suis vu trop loin du pollen, à des années-lumière de ce
que j’avais à raconter avec mes seuls portraits. Implicitement, le reste a pris sa place ; le portrait submergé par la nature, comme au jardin le lierre s’enroule à vue d’oeil sur le buste d’Apollon. J’ai donc
laissé faire, sans résister cette fois. En t’écrivant, j’ai repensé au peintre Mondrian et à sa position presque mystique quant à la couleur verte, qu’il boudait dans sa peinture. Dans ses échanges avec Claire
Parnet, Gilles Deleuze disait en parlant du peintre hollandais : « C’est aussi intéressant de se demander, d’interroger, de questionner un peintre en fonction des couleurs qui lui manquent qu’en fonction des
couleurs qu’il utilise ».
… / …
Plusieurs fois je suis passé devant cette grande serre abandonnée, en bois et en verre, qui dégueulait de vieux rosiers. En quelques décennies, la force des tiges avait eu raison du verre et les plantes monstrueuses explosaient au travers pour s’offrir un bol d’air. J’ai trouvé ça magique ! Je me suis trouvé sensible au rythme organisé des sillons, des lignes végétales, comme au chaos des fleurs en vrac… Le frais, le mûr, le sec et le pourri. La suite est un inventaire de mes trois autres séjours en 2006 et 2007 à photographier le paysage, les scènes de travail, les natures mortes et autres portraits, à la volée. Dans « Les Fleurs du paradis », les portraits révèlent beaucoup : des mains comme des crochets avec des lignes de vie à bosser dur, des sillons dans la peau des visages, le dos de certains en arc de cercle, des vêtements sans artifice, sans frime. Le portrait repose ici dans un ensemble, consolidé par la vue des
champs, des serres, des lumières qui en racontent aussi long… Comme les portraits de rosiers, d’outils agricoles, de roses et « d’oiseaux du paradis » embrassés, de glaïeuls fanés et contraints sous la bâche
jaunâtre. Se poser à Hyères, entre 2005 et 2007, c’était comme travailler sur le repérage d’un film, comme aller à
la lisière d’autres territoires possibles de la photographie et au-delà de ce seul medium. J’ai pensé au design, au cinéma… Lumières, personnages, actions et décors épiés avec curiosité. Oser le hasard et l’intuition, se permettre les hésitations sans s’effrayer des erreurs. Tôt le matin, j’allais aux champs ou sous les serres voir les producteurs et leurs ouvriers au travail, tailler les rosiers, ramasser les légumes, biner, planter, sarcler. Cette photographie-là est un dispositif simple qui réclame de choisir un point de vue, de négocier la lumière du moment et d’utiliser les matériaux : le verre, la bâche, le grillage me donnaient les éléments transparents qui passaient souvent en premier plan et à travers quoi je regardais les hommes et les femmes au travail, les plantes adossées aux courbes des serres. L’architecture de ces boîtes à lumière contenait le volume, la profondeur de champ et la réponse aux
perspectives. Les fleurs, les fruits, les légumes, les palmiers en ordre ou en pagaille me servaient d’ensembles bruts, variés et organiques. Les travailleurs étaient comme des acteurs que je n’arrêtais guère. Ils avaient fort à faire et j’avais choisi de me mettre en marge de l’action. Sans déranger, je les laissais agir guettant leurs parcours réguliers dans les rangs. Ainsi, j’anticipais sur le point où j’allais les figer dans le cadre. L’ensemble de mon approche s’est résumé à cela et, tu vois, pour un temps, je crois bien que je suis redescendu des épaules de mes modèles ! La dernière fois à Hyères, parce que le mistral commençait à souffler, j’ai pris ça comme un signe et je me suis enfui. Mon travail était achevé et il était temps de remonter. J’ai acheté des fleurs pour ma femme et pris la route de nuit face au Mont Coudon… Sans aller voir la mer.
- Charles Fréger.
- Rouen, le 23 août 2008.

Mieux connaître l’artiste

Charles Fréger poursuit, depuis le début des années 2000, un inventaire intitulé « Portraits photographiques et uniformes ». En Europe et un peu partout dans le monde, avec ses séries consacrées à des groupes de sportifs, de militaires ou d’étudiants, il s’intéresse aux tenues et aux
uniformes. Sa première série s’appelait « Faire face », car pour lui, la rencontre du photographe et du modèle se cristallise dans une confrontation distancée en surface comme pour mieux apprécier l’épaisseur de l’être au monde et son appartenance au corps social.

Série sur les carabiniers de Monaco
Photo Charles Fréger

Faire corps et esprit de corps sont les ressorts de ces présences individuelles où la tenue, entendue à la fois comme pose et vêtement,
matérialisent le « physique de l’emploi » ou « l’habit du moine ».
- Mais l’aspect uniforme, statique du dispositif photographique qui vise à neutraliser la présence du photographe pour privilégier l’enregistrement documentaire des sujets n’est qu’apparent. La qualité des cadrages, le choix des poses, le détail des mains ou des traits des visages, ainsi que l’importance accordée à la mise en situation restituent l’acuité de la présence, l’adéquation entre la personne et un univers repéré pour ses codes et son inscription dans une société. L’exotisme y a sa part que ce soit à l’intérieur avec différents corps d’armées ou groupes sportifs, ou bien à l’extérieur à l’opéra de Pékin ou auprès de tribus africaines.

Opéra de Biejing
Photo Charles Fréger

Ceci renforce le jeu des différences et de l’altérité qui est un des principes des « portraits photographiques et uniformes ».
Dans ses projets, Charles Fréger décline un vocabulaire photographique précis constitué de cadrages centrés souvent frontaux, en pied, en buste ou serrés. La transparence de l’éclairage, la neutralité de l’expression ainsi que la statique de l’image, cependant attentive à la
qualité des grains de peau et à la texture des vêtements, suggèrent une référence aux portraits peints par les maîtres anciens. Les profils médiévaux ou la présence frontale des figures de la Renaissance dont les attributs indiquent le rang et la qualité sont autant de sources du travail de
- Charles Fréger. Portraits peints d’hier et photographies
d’aujourd’hui semblent se répondre dans ces images posées et emblématiques où se distinguent les signes d’appartenance, d’adhésion ou d’existence. Cependant c’est toujours de représentation dont il s’agit : les sujets posent, les services de communication ou des intermédiaires choisis ont permis l’activité du photographe qui enregistre des effigies. Celles-ci hésitent entre icônes et documents, elles
aspirent à la sollicitude du portrait, au respect du sujet.
- Des différentes communautés qu’il rend visibles par la puissance du médium photographique, Fréger choisit aussi bien celles où le discours de l’apparence revêt ses habits les plus chatoyants et les plus prestigieux (Steps, Empire, Opera) que celles plus modestes où la raison sociale signifie les conditions d’existence en Europe (Bleus, Sihuhu) ou dans d’autres continents (Umwana, Ti du). Régiments protocolaires et troupes d’élites occidentales côtoient ainsi orphelins rwandais ou moines vietnamiens dans un grand écart où l’exotisme du costume redouble une vision presque ethnographique, proche de celle d’August Sander.
- Cependant point d’ambition scientifique ou didactique chez Fréger, il sait qu’il doit se méfier de l’anachronisme entomologique qui consistait à coller nos étonnants voisins sur des fonds neutres comme autant d’insectes à comparer à la loupe de nos sciences coloniales. Juste chez lui, le souci de rendre ses sujets en accord avec un lieu, un temps et
une communauté comme pour mieux nous convaincre de notre irréductible parenté avec l’outrance du paraître et la contingence sociale d’une condition ou d’un statut. Pas d’angélisme non plus, dans « la famille de l’homme » chère à Steichen, nous ne sommes pas les oncles d’Amérique, et notre paternaliste compassion doit cesser d’aveugler nos
visions ethnocentriques.
- Fréger ne revendique d’ailleurs pas de discours critique ou politique, il explore en artiste le portrait comme genre, en revisite constamment l’histoire et les méthodes à la façon d’un peintre officiel au service de
lui-même, de tout-un-chacun et du monde entier. Si académisme il y a dans son protocole, c’est volontaire, comme pour interroger encore le portrait d’apparat, car il part toujours de là : un portrait où les modèles doivent être des sujets restitués dans leur identité mais aussi leur
dignité. J’ai eu l’opportunité et la chance d’accompagner Charles Fréger sur certaines prises de vue et j’ai été frappé par le respect et la simplicité dégagés par ces séances.
- Aucune emphase, aucune recherche psychologique, juste une présence affirmée (on vient pour faire des photographies) et mesurée (on perturbe le moins possible la situation en cours). C’est bien ce qui se traduit sur les images : l’affirmation discrète d’une identité alliée à
l’incarnation d’une situation sociale.
- Les images de Fréger enregistrent des effets de socialisation retrouvés dans le costume et la tenue qui sont la surface de l’être. Fréger aime les tuniques, les textures, les allures imposées par le port d’une tenue. Il aime mesurer les écarts d’une tenue à l’autre, d’une tribu à
l’autre, tous ces écarts qui font qu’on est soi parmi les autres. Que ses sujets possèdent des tenues ou des coiffures identiques voilà qui conduit à un profil type que Charles Fréger ne manque pas de décliner et de souligner mais il montre en même temps combien la série permet la
perception des moindres différences. A chaque fois la curiosité le pousse de plus en plus loin dans la recherche de ses sujets mais aussi dans ses recherches formelles. Comme si finalement il souhaitait aller toujours plus loin dans l’identification aux différentes communautés, comme si
pour faire le portrait de quelqu’un il lui fallait toujours envier sa place et vouloir enfiler son costume.
Didier Mouchel*
*Chef de projet photographie, Pôle Image Haute-Normandie, Rouen.

QUELQUES UNES DES DERNIERES SERIES PHOTOGRAPHIQUES

Portraits photographiques et uniformes : Réalisation de portraits dans des structures collectives impliquant le port d’une tenue vestimentaire uniforme :
majorettes, légionnaires, lutteurs de sumo, ouvriers, élèves d’école techniques, cadets de la marine, patineuses synchronisées…
- Steps — août 2001 - février 2002
Portraits de patineuses synchronisées à Helsinki.
- Glögg — décembre 2001
Portraits pendant la Sainte-Lucie dans un lycée de la banlieue
de Stockholm.
- Merisotakoulu — janvier 2002- janvier 2003
Portraits de jeunes marins finlandais.
- Sihuhu — août 2002
Portraits des pionniers du train de Budapest.
- Les hommes verts — Mars 2002 - Avril 2003
Portraits des balayeurs de la ville de Paris.
- Bleus de travail — janvier 2002 - Mai 2003
Portraits d’élèves en écoles techniques.
- Trampoline — Avril 2003
Portraits de gymnastes dans un club de trampoline.
- Rikishi — février 2002 – Septembre 2003
Portraits de jeunes lutteurs de sumo.
- Itzas’ — février 2004
Portraits de la population Itza’s du Guatemala..
- Penitentes — avril 2004
Portraits des penitents de Sevilles
- 2NELSON — mai 2004
Autour de la lutte greco-romaine, Clermont-Ferrand
- Menti — Avril 2004
Portraits à l’école de Police de Moscou.
- di tu — février 2005
Portraits de bonzes au Vietnam
- Opera — avril 2005
Portraits à l’école de l’Opéra de Pékin
- Maul — Juin 2005
Portraits de jeunes rugbymen
- Umwana — Juin 2005
Portraits de jeunes orphelins, Rwanda
- Empire — depuis mars 2004
Portraits des gardes royaux, républicains et princiers d’Europe
- Seijinshiki — 2007
Portraits de jeunes filles après la cérémonie du Seijinshiki.
- Hereros/ Himbas— 2007
Portraits dans les communautés Hereros et Himbas de Namibie.

Maurizio Galante vu par Charles Fréger pour le journal Libération
Photo Charles Fréger

- EDITIONS
- Portraits photographiques et uniformes
co-édition avec la Société Française de Photographie.
Editions 779 - Paris. Juin 2001.
- Majorettes
Editions Léo Scheer - Paris. Janvier 2002.
- Légionnaires
Editions 779/Château d’eau - Paris. Septembre 2002.
- Steps
Le point du jour éditeur/ POC éditions – Cherbourg. Décembre 2002
- Le froid, le gel, l’image : Merisotakoulu
Editions Léo Scheer, Paris – Octobre 2003
- Bleus de travail
POC éditions, Rouen – Septembre 2003
- Rikishi
POC éditions, Rouen – Janvier 2005
- 2 NELSON
POC éditions, Rouen –Mars 2005
- LUX
MUDAM, Luxembourg – Mai 2006

Infos pratiques exposition

- LES FLEURS DU PARADIS CHARLES FRÉGER
/ COMMANDE PHOTOGRAPHIQUE Communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée

- VILLA NOAILLES EXPOSITION VILLA NOAILLES montée Noailles
83400 HYERES
- 19 octobre – 7 décembre 2008

- ouvert tous les jours sauf lundi, mardi et jours fériés
10h - 12h30 / 14h - 17h30
entrée libre
T 04 98 08 01 98
[email protected]
www.villanoailles-hyeres.com
- CATALOGUE
Conception graphique : Michel Mallard Studio
Co-édition : villa Noailles / Archibooks
Distribution : Sodis / Diffusion : Géodif
Prix : 20 euros
ISBN : 978-2-35733-034-4
L’association Villa Noailles / Festival International des Arts de la Mode d’Hyères est financée et soutenue par la Communauté d’Agglomération Toulon- Provence-Méditerranée, le ministère de la Culture et de la Communication - Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil régional de Provence Alpes Côte d’Azur, le Conseil général du Var, et la ville d’Hyères.

pub