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Constantin Terechkovitch, le peintre de la "réalité poétique"

Constantin Terechkovitch, celui dont l’œuvre a contribué à faire rayonner « La Seconde École de Paris ", sera jusqu’au 21 septembre à Menton. Une approche thématique de son œuvre sur papier sera proposée au Palais de l’Europe.

Exposition Constantin Terechkovitch à Menton

Constantin Terechkovitch (1902-1978), fait partie de ces artistes qui trouvent leur inspiration dans la lumière de la Côte d’Azur.
Dès 1950, Menton devient « son port d’attache », il y travaille plusieurs mois par an.
Réunies pour la première fois, lithographies, illustrations, ouvrages de bibliophilie et affiches permettent de découvrir une œuvre graphique singulière.
Dans toute son œuvre, l’artiste a été sensible à la simplicité du quotidien où la beauté fait œuvre de la vie de tous les jours. Il peint ce qu’il a sous les yeux en faisant confiance aux trouvailles de son œil, à l’intuition de sa main pour pousser au plus loin l’imprévu et atteindre une atmosphère de plaisir et de bonheur. Terechkovitch a une façon toute personnelle d’être en avance sur son temps. Il a foi dans le réel, en l’homme et dans la nature où il puise la force et l’énergie non seulement pour créer mais simplement pour vivre. Histoire intime de la fresque familiale, natures mortes, portraits ou paysages, le peintre donne à voir dans une palette d’une franche vitalité la poésie que l’on ne trouve que dans les rêves.

Grand lecteur de prose et de poésie, Terechkovitch a illustré ses auteurs préférés. Trois de ses ouvrages de bibliophilie sont exposés à Menton : « Hadji Mourad » de Léon Tolstoï, « La Treille Muscate » de Colette, et trois nouvelles d’Anton Tchékhov : « La Dame au petit chien », « Ma Chérie » et « La Cigale » réunies sous le titre « Trois Contes ».

C’est sa découverte à Moscou de la peinture française - Monet, Gauguin, Cézanne, Matisse - chez le grand collectionneur Serge Schoukine en 1913 qui suscite sa vocation.
Peintre mais aussi aquarelliste, lithographe et illustrateur, sa maîtrise des techniques trouve son apogée dans la traduction de la mélancolie douce, cette « légère » gravité qui fait la qualité de son œuvre.

Contacts et informations complémentaires :

Palais de l’Europe – Galerie d’Art Contemporain

Du 15 mai au 21 septembre 2009

Tous les jours sauf les mardis et jours fériés de 10h à 12h et de 14h à 18h

Entrée libre et gratuite

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