Make me Prod c’est avant tout une aventure musicale, des rencontres artistiques authentiques et originales. Même si les premiers noms signés sont tournés vers l’univers de la folk, le label ne s’y restreint pas pour autant. Booking d’artistes, promotion et communication, direction artistique, coaching, production phonographique et production de spectacles, autant de cordes à leur arc pour deux bouts de femme à la passion sans limite. Gaëlle et Marina ont fait du " On ne décourage jamais assez les jeunes talents" de Claude Debussy leur credo...
- © Make me Prod
- Comment est venue cette idée de créer un label ?
Marina Cortin : Tout a commencé avec l’envie de développer la carrière de l’artiste Gaïo (en solo à l’époque). Nous pensions être juste manager et lui trouver les partenaires professionnels qu’il fallait. Nous avons ensuite commencé à bosser avec Isaya en parallèle. Les choses allaient de plus en plus vite et on s’est aperçu qu’il fallait monter une structure autour des artistes. Et puis de fil en aiguille, on a eu envie de nous développer nous aussi. La rencontre entre nous deux (nb : Gaëlle et Marina) fonctionnant à merveille on a eu envie de se lancer. Et le label est né.
- Vous êtes plutôt confiantes ? Malgré un paysage musical ultra varié et une industrie du disque mise à mal ?
Marina Cortin : Nous avons de grosse phases de doutes mais restons toujours confiantes. D’abord parce que les choses marchent plutôt bien. Nous sommes parties avec des artistes qui jouaient dans la rue, aujourd’hui on passe de festival en festival, puis Taratata, puis l’Espace Julien qui nous invite... On n’a pas à se plaindre. On avance comme on peut, avec les moyens du bords mais on se donne les moyens de réussir, on ne compte pas les heures ni l’argent.
- Vous n’êtes que deux à gérer le label, qui fait quoi ?
Marina Cortin : Et à deux nous faisons du 360° absolu : clip, administratif, logistique, tour manager, booking, promo, production, graphisme, c’est même un peu flippant ! Les artistes nous filent quelques coups de pouce et nous font assez confiance pour nous laisser carte blanche. On travaille beaucoup avec l’AMI (Centre de Développement pour les Musiques Actuelles) et la couveuse CADO qui nous donnent conseils et idées. On est vraiment bien entourées pour avancer. Mais on privilégie beaucoup notre duo et notre double flair.
- Comment orientez-vous vos choix d’artistes ?
Gaïo et Isaya c’était une évidence. Des amis de longues date en qui l’ont croit et qui ont du talent. Ce sont des gens avec qui il est facile de travailler parce qu’on se connaît très bien et qu’on va dans le même sens. Récemment, mi 2011, nous avons découvert Olivier Gotti. C’est le coup de coeur qui a parlé, on n’a pas pû s’en empêcher et on est ravies. Et en plus ça fonctionne très bien dans l’échange et il a complètement intégré l’équipe, que ce soit nous deux ou les autres artistes du label.
- Gaio
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- Isaya
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- Olivier Gotti
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- Vos "bébés" en cours...
Côté disques, on vient d’en produire deux (2 EP : I’ll get you back pour ISAYA et Time is Honey pour GAÏO). Côté artistes on a des envies et des idées mais ça c’est surprise ! On a envie de travailler avec des groupes qu’on adore mais pour le moment, c’est un peu prématuré vu la charge de travail avec les trois groupes actuels du catalogue. On n’a pas envie de négliger les groupes, mieux vaut en avoir moins mais faire du bon boulot.
- Vos projets ? Vos envies pour la suite ?
On espère surtout que ça va continuer comme ça. Grandir et réussir à ce que tout le monde en soit content et y trouve ses objectifs personnels. Nos projets c’est de surtout continuer à s’amuser comme on le fait, avec un peu moins de stress, on espère agrandir l’équipe, sortir des disques et faire plein de belles choses. La prochaine étape c’est de faire voyager les musiques qu’on défend. It’s on process...
Et c’est bien là tout le mal que l’on souhaite à ces deux jeunes passionnées et investies !
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