Visible jusqu’au 29 octobre 2012... L’exposition " Le Clavier Vivant " au Palais Lascaris, à Nice, s’est ouverte le vendredi 30 mars.
Le vernissage a eu lieu en présence de Muriel Marland-Militello, Adjointe au Maire de Nice, déléguée au Rayonnement Culturel, aux Affaires Européennes et à l’Organisation des Jeux de la Francophonie.
- Clavecin Jean-Marie Dedeban - Paris, c. 1770 Prêt de l’Association Ad Libitum
- Crédit photo - Sotheby’s Londres
Le clavecin est l’instrument obligatoire et omniprésent jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, dans le salon aristocratique ainsi qu’à l’opéra. Ensuite, le piano devient le véhicule des pensées les plus profondes et intimes des compositeurs du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, et sert comme l’instrument principal des amateurs et des salons bourgeois. Aujourd’hui, l’influence dominante des claviers dépasse les frontières mêmes du domaine musical : la machine à écrire, le clavier de l’ordinateur et des téléphones tactiles dépendent tous d’une disposition de touches ou de boutons qui permet un mode de saisie commun pour actionner divers mécanismes, de la même façon que le dispositif d’un clavier musical permet une technique de jeu commune sur des instruments aussi différents que le clavicorde et l’orgue.
Dans cette exposition, le public peut voir et entendre de nombreux pianos, clavecins, clavicordes et orgues exceptionnels récemment acquis par le musée, provenant de la partie pianistique du Fonds Gaveau-Erard- Pleyel (déposé au palais Lascaris par le Groupe AXA en 2009), de la célèbre collection de l’Association Ad Libitum (déposée au palais Lascaris en 2011) et de plusieurs dons récents. Parmi ces pièces phares de l’exposition notons le clavecin de Jean-Marie Dedeban (Paris, c. 1770, anciennement conservé au Musée Smithsonian à Washington) et le piano en forme de clavecin de Sébastien Erard (Paris, 1795), le plus ancien exemplaire de ce modèle en état de jeu. D’autres pianos, de Walter, Schätzel, Pleyel, Boisselot et Bechstein seront joués dans un cycle de concerts, et l’exposition se terminera avec le premier concert, après sa restauration méticuleuse, du clavecin rarissime de Claude Labrèche (Carpentras, 1699).