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Jacky Coville chez Lola Gassin

Signature du catalogue raisonné "Sculptures et Céramiques 1964-2013"
En coopération avec Artstoart
Le 27 avril chez Lola Gassin, à partir de 18h
Sous le parrainage de Frédéric Ballester, Directeur de la Malmaison.

48 ans de création artistique !

Plus de 1400 oeuvres référencées et réparties sur un
tome de 31 x 28 x 4 cm de 444 pages.
Les toiles, éditions numériques et dessins n’ont pas
été considérés dans ce tome Sculptures et
Céramiques.
Dans ce catalogue, une estampe (sérigraphie) de
l’artiste est insérée et des éditions spéciales et
limitées ont été réalisées séparément.

Démarche de l’artiste Jacky Coville

« Lorsque j’étais enfant, nous vivions dans un petit village de l’Yonne, il y avait
une tuilerie et mon grand plaisir était de mettre les mains dans la terre ».
« Je me suis efforcé de trouver mon chemin dans le monde de la sculpture. Il
y a eu trois directions principales : d’abord les formes végétales, avec mes
Citrouilles plus ou moins compressées, plus ou moins entassées… ».
« Puis je suis passé dans un monde opposé, très géométrique, simplifié, une
sorte de signalétique du monde moderne, des cônes, des cubes assemblés ».
« Enfin, j’ai commencé à placer des visages au dessus, et des bras, des
jambes. En quelque sorte, j’ai réalisé une forme de synthèse paradoxale entre
l’organique et le géométrique. L’approche cubiste contraste avec la
tentation des formes viscérales, vivantes, dont je ne peux pas me passer. Ainsi
j’aime travailler les pieds de mes créatures ».
« Je cherche à provoquer le contraire de ce que l’on s’attend à voir. J’utilise
aussi l’apparence naïve que l’on prête habituellement au monde expressif
des enfants, cette forme de liberté qui donne envie de souffler, de respirer et
de rire ».

Jacky Coville
© André Villers

« Je me suis efforcé de sortir du piège incroyable de l’émail… j’utilise les
mêmes émaux qu’à Vallauris, les rouges, verts, jaunes, destinés aux plats à
tarte et aux jarres, mais je les emploie à ma façon. Les couleurs deviennent
rigides sur mes formes cubiques ».
« Je rêve continuellement de réaliser des pièces encore plus grosses. C’est
devenu mon obsession ! ».
« Puisque je travaille un matériau dur, lourd, et que je cherche l’impression de
légèreté, j’ai choisi de réaliser des hommes volants, des personnages planant
dans l’espace… Je poursuis toujours cette recherche vers l’envolée, vers le
mouvement fluide ».

« Je ressens la double impression de laisser aller, tout en maîtrisant ce
foisonnement. Ce contraste, c’est peut-être tout simplement moi ».
« En définitive, ma démarche artistique consiste à prendre des risques
insensés. Je refuse de me laisser dominer par la technique, alors je pousse
tout à l’extrême. Je crois que je suis tout simplement heureux ainsi… mais
jamais satisfait ! Je recherche ce qui est vrai et fort. Je fuis les directions
esthétisantes, les jolies formes, les belles couleurs. Je cherche l’opposé du
mièvre, et je crois qu’il faut choquer, déranger, et je cherche d’ailleurs autant
à me déranger moi-même ».

« J’aimerais bien sculpter une colline entière, c’est pourquoi j’aime les travaux
de Pagès, et les rochers peints de Jean Vérame. Taper sur les pierres d’une
montagne, avec les moyens techniques correspondants : quelle joie pour un
travailleur de force comme moi ! ».

Jacky Coville

Chez Lola Gassin
9 rue Maréchal Joffre
06000 Nice
Exposition du 30 avril au 18 mai sur rendez-vous :
04 93 88 68 25
06 71 85 89 64

Artiste(s)