Les murs du Château de Carros vibrent de matières minérales, végétales et autres productions humaines réinventées par Bernard Reyboz, mais aussi de ses commentaires sensibles. En voici la suite : Accompagnant les Chrysalides Un jour, afin de l’occuper on offrit à un enfant une chrysalide (…)

Bernard Reyboz a suivi un fil conducteur invisible, étant dans le labyrinthe à la fois Ariane et Thésée. Car, il l’a souvent dit, ce n’était pas intellectuel, rationnel. C’était une logique à lui, la logique de la recherche. Il est passé tout naturellement d’un objet à un autre, explorant chacun (…)

L’œuvre est d’une telle richesse qu’on ne sait où donner de la tête, d’autant plus que le peu d’éclaircissements que donne Bernard Reyboz est à la fois lumineux - si je peux me permettre ce pléonasme - et producteur de mystère. Entre les « Matrices » et les « Chrysalides » comme phases (…)

Rituellement, depuis plus d’une dizaine d’années, l’Association « Les Amis du CIAC » organise autour de chaque exposition un événement intitulé « Les samedis de Carros », et qui se compose généralement d’une projection de film, d’une conférence, et d’une visite guidée en compagnie de l’artiste (…)

Et Juan Manuel Bonet termine ainsi : « Parallèlement à sa peinture, Aurélie Nemours a élaboré depuis 1945 une œuvre poétique secrète, com¬posée de titres comme Midi la lune (1950), Equerre (1965), Haïti ô Erzulie (1974) et Oscillatoire (1991). (…) Richard W. Gassen a souligné que « ce n’est pas (…)

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ? – Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. – Tes amis ? – Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu. – Ta patrie ? – J’ignore sous quelle latitude elle est (…)

Suite des « Enfants du Borinage » de Paul Meyer (1958) Ce film admirable déploie un espace et un temps énigmatiques où apparaissent des visages inoubliables, celui de l’adolescent dont le père est mort à la mine, et qui, tapi dans la nuit, envie la place de l’autre dont le père caresse la (…)

L’histoire de « Miss Liberty » continue par une lettre de Maria, sa mère, écrite le 12 avril 2003 : « Lettre à ma fille. Aujourd’hui ma petite fille est devenue une grande dame. Elle est née en Istrie, au moment de la dernière guerre, un soir du mois de mai, en 1944, il était presque minuit, (…)

Lorsque, pour ces dessins que Nivès va montrer au directeur de la galerie « Art Marginal » (Frédéric Altmann), elle a repris quelque chose de ce qu’on appelle le Surréalisme, ce n’est pas pour rien. Les Surréalistes ont rappelé l’inconscient à la mémoire du monde, et certaines femmes encore plus (…)

Retrouver comme dans une arche perdue des images de Carmelo Arden Quin vivant, bougeant, se promenant, est un bonheur, même si ce bout de film tourné à Cuba en novembre 1986 à l’occasion de la IIe Biennale où il était invité ressemble à des tentatives techniques de débuts de Cinéma. Je ne savais (…)