Saint Paul de Vence : "Entrelacs des possibles" à la Galerie Bogéna

La Galerie Bogéna présentera "L’entrelacs des possibles", une exposition composée des œuvres de Nathalie Deshairs et Bernard Abril.

© Galerie Bogéna

Cette galerie cherche depuis ses débuts l’échange, le dialogue. Entre l’artiste et le galeriste, le galeriste et le visiteur, le visiteur et l’artiste mais aussi entre les artistes.

Ici le titre de l’exposition en dit plus que ce qu’il n’y parait.

Bernard Abril - © Bernard Abril

Bernard Abril, artiste cannois, travail l’espace et le rapport entre les vides et les pleins. Il expose du 26 juin au 30 septembre au jardin de la médiathèque Noailles de Canne "Calligraphies à ciel ouvert". Un titre qui explique son travail de lui même, entre écriture dans l’espace et danse des matériaux le travail de Bernard Abril est un dialogue architectural.

« Tensions », 2012, B. Abril - © Bernard Abril

« Sans titre », 2012, B. Abril - © Bernard Abril

Nathalie Deshairs - © DR

Nathalie Deshairs quand à elle travaille en peinture et dessin... Et pourtant son travail n’est pas sans écho à celui de Bernard Abril.
Jouant avec les tâches et coulures, les contrastes forts ou brumeux de noirs et de couleurs, Nathalie Deshairs donne à voir des formes anthropomorphes, corps évaporés dont il ne reste que l’essentiel.

« Sans titre », 2011, N. Deshairs - © Nathalie Deshairs

Elle capte par un trait précis et d’une légèreté incomparable la force d’une torsion, d’un élan. Ses œuvres sont une ode au mouvement et au corps.
Elle nous entraine dans un voyage visuel à la lisière de l’abstrait, le corps y est vu dans sa dynamique, ses lignes de forces. Avec ses formes semblables à des algues, une atmosphère très particulière se dégage de ses toiles.

« Sans titre », 2011, N. Deshairs - © Nathalie Deshairs

La Galerie Bogéna a donc tout compris en décidant de faire parler ses deux artistes. Mettre en écho peinture et sculpture, toiles noires et installations à la limite du land-art, c’est révéler le point commun de ces deux artistes : la poésie.
Poésie de la ligne, poésie du pleins et du vide, poésie des espaces de silence et de ceux qui crient aussi.
Cette exposition permettra ainsi de mieux comprendre leur problématique communes : le mouvement, les vides, les pleins (encore et toujours) mais surtout l’équilibre parfait des forces.

A voir, ne serait ce que pour découvrir ces deux artistes au langage universel !