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Mercury : Cinéma Sans Frontières "Le sommeil d’or"

Le cinéma cambodgien, né en 1960, a vu son irrésistible ascension stoppée
brutalement en 1975 par l’arrivée au pouvoir des Khmers Rouges. La plupart
des films ont disparu, les acteurs été tués et les salles de cinéma été
transformées en restaurants ou karaokés. Le sommeil d’or filme la parole de
quelques survivants et tente de réveiller l’esprit de ce cinéma oublié.

Le jeune réalisateur franco-cambodgien Davy Chou réalise un premier film
vibrant où il s’est attaché à faire revivre le cinéma cambodgien rayé de la
carte par le régime fanatique des Khmers Rouges. qui détruisit la majeure
partie des 400 films réalisés entre 1960 et 1976. Ce faisant le film relève le
défi de nous parler d’un cinéma dont les images ont disparu. Il pose les
questions essentielles du cinéma :"À quoi sert la représentation du réel ?
Comment s’exprime l’imaginaire, part irréductible de l’être humain quand tout
a été broyé ?" L’émotion est présente dans la moindre bribe de film retrouvée,
dans les quelques photos et affiches qui subsistent et surtout bien sûr, dans
les interviews des survivants. Un premier film ambitieux qui sait être drôle et
tendre par delà la tragédie.Une vraie découverte de la rentrée 2012 (Josiane
Scoleri)

Présentation des films et animation des débats  : Josiane Scoleri .

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