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Léonard de Vinci : Le Code Atlantique

Cette exposition, placée sous le Haut Patronage de SAS le Prince Albert II de Monaco, est organisée par l’association Dante Alighieri Monaco et l’Association Monaco Italie, elle présente une sélection significative de planches originales de la première édition intégrale du Code Atlantique, mise à disposition par l’Académie Nationale des Lincei.
Les créations et autres inventions du Maître Leonard de Vinci ne manqueront d’interpeler un vaste public assoiffé de curiosité et d’intense désir de connaissance.
Cet esprit de découverte a permis aux hommes d’entreprendre les plus grandes conquêtes et de continuer à révéler des milliers de secrets qui attendent encore d’être dévoilés.

Leonardo génie curieux, une exposition pour rêver du futur

Pendant de nombreux siècles, les planches de Leonardo sont restées dans le mystère, protégées comme des bijoux dans des palais et bibliothèques du monde entier, avec une connaissance très limitée de leur contenu.
Ce n’est qu’à la fin des années 800 qu’a commencé le travail phénoménal d’interprétation de ces paroles et dessins qui semblaient avoir été crées par un fantastique magicien et non pas par un homme, en chair et en os, sans aucun doute génial.

Bicyclette B et A © Anthelios 2010

Une des collections les plus importantes de planches léonardiennes se trouvait (et se trouve encore) dans une grande bibliothèque de Milano, la Bibliothèque Ambrosiana. Cette collection était connue comme le Code Atlantique, un nom qui n’a pas été choisi par Leonardo mais par quelqu’un qui avait comparé ce grand album aux atlantes géographiques de l’époque.
Plus de 1.200 dessins étaient collés sur les pages de cet album et c’est finalement un passionné, Giovanni Piumati, responsable de la plus grande académie italienne, les Lincei, qui s’est mis à l’oeuvre et, après 15 années de travail passionnant a conclu la transcription intégrale de toutes les planches de l’Atlantique.

Tous les dessins et textes (enfin compréhensibles pour tous !) ont été publiés sur du papier spécial à un nombre limité de copies, destinés aux institutions et aux savants qui pouvaient, après plus de 4 siècles, commencer à étudier la pensée d’un des plus grands protagonistes de la Renaissance Italienne.
Cette exposition présente une sélection significative de planches originales de la première édition intégrale du Code de l’Atlantique, mises à disposition par l’Académie Nationale des Lincei.
Nous trouverons des dessins dédiés au rêve de voler, au projet de machines puissantes, à l’étude de la géographie et des mathématiques, à l’idée d’inventer de nouveaux engins de guerre. Il y aura aussi un témoignage de Leonardo… styliste.

En complément des planches, sont exposés certains modèles d’engins projetés par Leonardo et réalisés par d’importants modélistes italiens.
Nous verrons des machines de guerre, de chantier, des machines pour voler et d’autres encore qui proposent des solutions très modernes comme le changement de vitesse.

L’aile mécanique B © Anthelios 2010

Enfin, sont présentés certains exemples de technologies avancées de notre époque : ce sont quelques « héritiers » de Leonardo qui ont relevé le défi du progrès technologique et scientifique et qui témoignent le long chemin parcouru après la renaissance.

Les plus petits pourront s’amuser avec des jeux inspirés par Leonardo. Ils découvriront les devinettes écrites par le génie de Vinci, ils pourront inventer des machines fantastiques, essaieront de dessiner les animaux fantastiques décrits par Leonardo, pourront mesurer leur habilité en démontant et remontant des jeux en bois, comme le Pont de Leonardo.

Le message principal que veut passer cette exposition, surtout pour les plus jeunes, est lié à la grande valeur de la curiosité, c’est-à-dire de l’intense désir de connaissance. Ce n’est que cette soif de curiosité qui a permis aux hommes les plus grandes conquêtes et permettra de dévoiler des milliers de secrets qui attendent encore d’être dévoilés.

La grandeur plus authentique de Leonardo est sa curiosité infinie, son désir de répondre aux questions sans réponses, son besoin de rêver d’un monde meilleur, sa volonté de conquérir des destinations inatteignables. Sa force est celle d’être capable de rêver et de croire que l’intelligence et la volonté peuvent réaliser des rêves.

La vie d’un homme génial

Présumé portrait de Leonard de Vinci fait par lui même © Anthelios 2010

Leonardo nait à Vinci, un petit village proche de Florence, le 15 avril 1452. C’est le fils naturel du notaire Pierre et de Caterina, une femme dont nous ne connaissons aucune information précise.
Elevé par la famille paternel, dans laquelle il vit une enfance heureuse, reçoit une instruction discrète et entre ensuite en tant qu’apprenti dans le magasin d’un célèbre peintre e sculpteur Verrocchio, à Florence, où nous le retrouvons en 1469 en compagnie de Botticelli e Perugino. Il reste avec Verrocchio jusqu’en 1476, lorsqu’il commence à travailler seul.
Les rapports de Leonardo avec Lorenzo de’ Medici ne sont pas clairs. En outre, son environnement culturel et les raisons qui le poussent à partir à Milan en 1482 ne sont pas connues. Mais il voit sans doute dans la cour des Sforza – famille de Milan – une ambiance plus adaptée à sa carrière pas uniquement en tant qu’artiste mais aussi en tant que technicien et ingénieur. A Milan, il travaille encore principalement en tant que peintre mais réussit à s’occuper aussi d’oeuvre hydrauliques, de projets architecturaux, d’organisation de fêtes de cours et un monument équestre, jamais réalisé à Francesco Sforza, père de Ludovico di Moro.

Coque double A © Anthelios 2010

En 1499, les Sforza vaincus et la ville de Milan entre les mains des français, Leonardo quitte la ville et commence une période de pérégrination qui le conduise dans un premier temps à Mantoue, puis à Venise, dans la région de la Romagna, où il entre au service de Cesare Borgia en tant qu’architecte et ingénieur militaire.
Il retourne à Florence en 1503 où il opère en tant que peintre et se trouve impliqué dans une dispute avec les frères pour la division de l’héritage laissée au père. En 1506, il est rappelé à Milan par le roi de France Louis XII, qui le nomme « peintre et ingénieur ».
Il reste à Milan jusqu’à la restructuration du gouvernement des Sforza en 1513. Il déménage alors à Rome, au service de Giuliano de’ Medici, frère du pontife Leone X. L’expérience romaine laisse Leonardo insatisfait et déçu, notamment à cause du succès remporté par de grands hommes comme Michelangelo et Raffaello.
A la mort de Giuliano en 1516, il accepte l’invitation du nouveau roi de France François I e s’installe au château de Cloux, aujourd’hui appelé Clos-Lucé à Ambroise, où il meurt le 2 mai 1519.

INFORMATIONS PRATIQUES

L’exposition LEONARD DE VINCI
Placée sous le Haut Patronage de SAS le Prince Albert II de Monaco, elle est organisée par l’association Dante Alighieri Monaco et l’Association Monaco Italie.
Lieu : Grande Verrière du Grimaldi Forum Monaco
10, avenue Princesse Grace - 98000 Monaco
Site internet : www.grimaldiforum.mc
Horaires :
Du 2 au 12 septembre tous les jours de 10h00 à 20h00
Nocturne les jeudis 2 et 9 septembre 2010 jusqu’à 22h00
Du 13 au 24 septembre tous les jours de 12h00 à 19h00
Prix d’entrée plein tarif : 8€
Tarifs réduits : Etudiants (-25 ans sur présentation de la carte) = 5€
Enfants (jusqu’à 11 ans) = gratuit
Billet couplé = 15€ avec l’exposition « Kyoto-Tokyo, des samouraïs aux mangas »
Du 1 septembre au 12 septembre, la grande exposition estivale du Grimaldi Forum Monaco qui fermera ses portes le 12 septembre.
Billetterie Grimaldi Forum
Tél. +377 99 99 3000 - Fax +377 99 99 3001
E-mail : [email protected]
Catalogue de l’exposition :
Une publication trilingue (italien, anglais, allemand)
Format : 24 x 29 cm, 251 pages
L’éditeur : Anthelios Edizioni
Prix public : 45 €
Conférence : « Les envols de l’esprit. Le Code Atlantique de Leonardo da Vinci » par le Professeur Carlo Barbieri, Professeur à l’Université Ambrosiano de Milan
Le 1er septembre à 18h30 dans la salle Camille Blanc.

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