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La Société des Bains de mer surfe sur la vague du luxe et du prestige

La tragédienne Sarah Bernhardt ne jurait que par Monte-Carlo pour les bienfaits de son climat et le luxe de la Principauté. D’autres ont suivi dont Jean Cocteau, Colette. Ceci pour dire que le prestige lié au Rocher ne s’est jamais démenti. Les jolies princesses apportent actuellement leur part de rêve pour que la féérie se poursuive au royaume des quelque 4km2 de la principauté.

Un peu d’histoire : le but de la fondation de la SBM (Société des Bains de mer) créée en 1863 visait à développer le quartier de Monte-Carlo, créer opéra, casino et palaces, sans oublier le domaine du jeu et du bien-être. En 1981, la Princesse Grace y ajoute un théâtre qui porte son nom, les thermes suivront en 1995.

L’état monégasque détient 70% du capital de la SBM. Le Qatar est le deuxième actionnaire. Fort de ses 500 millions d’euros, la SBM envisage l’ouverture du capital. Elle vient d’acquérir tous les night clubs Jimmy’z de la planète, possède d’autres discothèques dont le Black Legend, le Buddha bar, quatre spas, sans compter plusieurs centaines d’appartements sur le Rocher comme le souligne Charlotte Lubert-Notari, responsable du patrimoine de la SBM.

Pour sa part, Jean-Luc Biamonti, président-délégué précise que sur le plan social, plus de 3500 salariés représentant quelque 500 métiers au sein de la SBM, qu’il est prévu un statut unique mais qui soulève des réticences de la part des croupiers dans les casinos. JL Biamonti souligne également que dans le secteur de l’hôtellerie, le personnel perçoit 15% de commission sur les additions, un privilège qui astreint les actionnaires à une grande vigilance budgétaire. D’où un retour à l’équilibre pour 2013 moins problématique qu’il y a 18 mois.

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