| Retour

Clôture du festival // 4è me Week-end du PRINTEMPS DES ARTS DE MONTE-CARLO

Le dernier week-end sera entièrement consacré à Robert Schumann !
Musique de chambre avec le Trio Dali, Orgue avec Olivier Vernet et Nuit du piano, le samedi, en présence de Finghin Collins et du niçois Philippe Bianconi, l’un des meilleurs instrumentistes français, aussi virtuose dans Rachmaninov et Prokoflev que profond dans Brahms et Schumann. Enfin pour clore le festival, la Symphonie n°3 suivie d’une œuvre rarement jouée, Missa sacra, seront interprétées par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

HOMMAGE À ROBERT SCHUMANN

MUSIQUE DE CHAMBRE

Découvrant le premier trio de Robert, Clara ne vit plus dans le sien, composé quelques mois plus tôt, qu’un « ouvrage de femme, auquel la force fait défaut et parfois l’invention. » Des propos auxquels il ne faut pas se fier tant il est vrai que l’œuvre ne manque pas de vigueur. Mais ce concert nous rappellera surtout que les deux musiciens aimaient converser en mélodies, et qu’ils poursuivirent dans la musique de chambre les discussions entamées avec la voix ou le piano ; les Fantasiestücke (1849) chanteront le prénom bien-aimé, et le dernier trio de Robert (1851) se souviendra de l’écriture et de la tonalité de l’œuvre de Clara...

Le Trio Dali fera revivre ces trois oeuvres ! D’ores et déjà considéré comme l’un des trios les plus remarquables de sa génération, le Trio Dali fait sensation partout où il se présente. Leur patronyme fait référence aux précieux marbres asiatiques de Dali, ce matériau que l’on taille progressivement et minutieusement de façon à confectionner des oeuvres d’art. Ce travail, cette construction réfléchie et créative, symboles des marbres de Dali, reflètent les valeurs musicales essentielles du trio. La diversité de parcours et de tempéraments de ses membres, liés par une solide amitié, apporte un équilibre et une lumière toute particulière à leur formation.

VENDREDI 8 AVRIL | 18H30 | SALLE DU PONANT

- RENCONTRE AVEC LES OEUVRES
- Introduction à l’oeuvre de Robert Schumann
par Jérôme THIEBAUX, musicologue

VENDREDI 8 AVRIL | 20H30 | SALLE GARNIER

- CLARA SCHUMANN | Trio en sol mineur, op. 17
- ROBERT SCHUMANN | Trio n° 3 en sol mineur, op. 110
- ROBERT SCHUMANN | Fantasiestücke, op. 88

Trio Dali – Olivier Vernet (orgue) – Orchestre Philharmonique de Monaco

TRIO DALI

Vineta Sareika, violon
Christian-Pierre La Marca, violoncelle
Amandine Savary, piano

L’ÉVÉNEMENT : NUIT DU PIANO avec PHILIPPE BIANCONI & Finghin COLLINS

NUIT DU PIANO - L’instrument roi


Le piano pour Schumann est aussi important que pour Beethoven. C’est l’instrument roi qui va lui permettre de « coucher » toutes ces interrogations existentielles, dans des pièces magnifiques illustrant parfaitement cette époque du romantisme. Poésie, folie, excès, suspension, l’œuvre pour piano est un monument à ne pas rater. Parfait panorama de l’évolution stylistique du compositeur, ce récital d’œuvres pour piano témoigne de l’assurance manifeste des pièces de jeunesse comme des interrogations existentielles, qui ponctuent les derniers opus. On est toutefois enclin à se demander si la folie seule guida l’imagination et la plume de Schumann vers ces expériences sonores, ces esthétiques nouvelles, cette imagination sans contraintes qui fait si bien l’intérêt et le charme des dernières œuvres. Car, poète avant tout, Schumann semblait naturellement disposé à se laisser charmer par des terres inconnues...

Philippe Bianconi partagera l’affiche avec Finghin Collins ! D’origine niçoise, Philippe bianconi est l’un des meilleurs instrumentistes français, aussi virtuose dans Rachmaninov et Prokoflev que profond dans Brahms et Schumann. En Europe comme aux Etats-Unis, Philippe Bianconi peut s’honorer de collaborer avec les plus grands chefs (Lorin Maazel, Kurt Masur, Christoph von Dohnanyi, Guennady Rozhdestvenski, Georges Prêtre, Edo de Waart, Jeffrey Tate, Marek Janowski) et les grands orchestres (l’Orchestrede Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, Le Rundfunk-Sinfonie Orchester Berlin, l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, l’Orchestre Philharmonique de Budapest, l’Orchestre Symphonique de Prague, l’Orchestre Philharmonique de Varsovie etc...).

Né à Dublin en 1977, Finghin Collins effectue ses études musicales dès l’âge de six ans à la Royal Irish Academy of Music dans la classe de John O’Conor, jusqu’en juin 1999, date à laquelle il obtient son diplôme avec félicitations du jury. Par la suite, se succèderont une série d’engagements très prestigieux auprès des plus grands orchestres du monde (le Chicago Symphony Orchestra, le Houston Symphony Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, le Seoul Philharmonic Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra...). Il est régulièrement l’invité de grands chefs d’orchestre tels que Frans Brüggen, Myung-Whun Chung, Christoph Eschenbach, Sakari Oramo, Emmanuel Krivine, Alexander Anissimov, Hans Graf...“Collins sait saisir rapidement und situation, une expression ou une couleur particulière en quelques notes, donnant à chaque pièce son caractère particulier. Le monde romantique et fantastique de Schumann ne pouvait pas être mieux servi...” diront de lui les Dernières Nouvelles d’Alsace.

- DOUBLE RECITAL PIANO
Philippe BIANCONI / Finghin COLLINS

SAMEDI 9 AVRIL | 20H00 | SALLE GARNIER

- De la lumière vers l’ombre
- SCHUMANN | Abegg Variations, op. 1
- SCHUMANN | Kinderszenen, op. 15
- SCHUMANN | Drei Fantasiestücke, op. 111

Finghin COLLINS, piano

- Autour de Jean Paul Richter
- SCHUMANN | Papillons, op. 2
- SCHUMANN | Carnaval, op. 9
- SCHUMANN | Davidsbündlertänze, op. 6

Philippe BIANCONI, piano

- Folies carnavalesques
- SCHUMANN | Sechs Intermezzi, op. 4
- SCHUMANN | Faschingsschwank aus Wien, op. 26

Finghin COLLINS, piano

- Autour de E.T.A. Hoffmann
- SCHUMANN | Fantasiestûcke, op. 12
- SCHUMANN | Kreisleriana, op. 16
- SCHUMANN | Gesänge der Frühe, op. 133

Philippe BIANCONI, piano

- Fin des concerts vers minuit -

L’ORGUE

À la fin de sa vie, Robert Schumann était un musicien qui a sombré dans la folie... Mais dans cet instant tragique, folie rimait avec silence : rien ne filtrait de son esprit malade, pas même une page de musique. C’est plutôt « entre » les phases de crise qu’il écrivait des pages parfois étranges ou inachevées. Avant tout cela, c’est plutôt le caractère fantasque qui pourrait définir Schumann. Un Schumann qui se voulait « poète en musique », comme ETA Hoffmann ou Jean Paul Richter. Aujourd’hui, son style nous fascine par sa puissance évocatrice : on entend défiler toute une galerie de portraits, réels ou imaginaires, comme autant de fantasmes mis en musique.

La carrière exceptionnelle d’Olivier Vernet, organiste de cette soirée, confirme l’espoir suscité par les nombreuses distinctions recueillies durant ses études auprès de Gaston Litaize au CNR de St-Maur des Fossés (médailles d’or en formation musicale, analyse, orgue, musique de chambre, déchiffrage et transposition), Marie-Claire Alain au CNR de Rueil-Malmaison (Premier prix de virtuosité à l’unanimité avec félicitations du jury), et Michel Chapuis dans la classe duquel il remporte le Premier prix d’orgue au C.N.S.M. de Paris. En 1988, il obtient le C.A. de professeur d’orgue. Désormais reconnu comme l’un des plus brillants représentants de l’école française d’orgue, il mène une carrière internationale, invité par les plus grands festivals. En 20 ans, il a donné plus de 800 concerts à Paris, à travers toute la France ainsi qu’à l’étranger. Il est invité par les plus grands festivals, tant généralistes que plus spécifiquement dédiés à l’orgue.

DIMANCHE 10 AVRIL | 16H00 | EGLISE ST CHARLES

- SCHUMANN | Studien für den Pedalflügel
- SCHUMANN | Skizzen für den Pedalflügel
- SCHUMANN | Fugen über den Namen Bach

Olivier VERNET, orgue

L’ORCHESTRE - Une œuvre méconnue

Une œuvre magnifique et quasiment inconnue de Schumann sera donnée dans ce concert avec la Missa sacra. Schumann produisit fort peu de musique d’église . « [Je suis] un religieux sans religion », se plaisait-il à dire. Aussi la Missa sacra (1852), offrait surtout au compositeur de témoigner de son amour pour le contrepoint hérité de Bach. Alliant ferveur et « éclectisme de bon aloi », cette messe atypique doit beaucoup aux idées développées dans la Symphonie « Rhénane ». Composé en décembre 1850 à Düsseldorf, l’ « Episode d’une vie sur les bords du Rhin », fut publié un an plus tard sous le titre plus sobre de Symphonie n° 3, « Rhénane ». Éminemment poétique, véritable hommage « à la vieille Allemagne », cette page romantique entre toutes, reste probablement l’une des plus belles créations schumaniennes en matière orchestrale. Refusant la coupe et l’esprit des symphonies « classiques », cette œuvre apparaît comme la réponse germanique à l’audacieuse Symphonie fantastique de Berlioz (1830), que le compositeur avait défendue dans un article mémorable.

DIMANCHE 10 AVRIL | 18H00 | AUDITORIUM RAINIER III

- SCHUMANN | Symphonie n°3 "Rhénane"
- SCHUMANN | Missa Sacra

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo

- Thomas Hengelbrock, direction
- Sidonie Otto, soprano
- Virgil Hartinger, ténor
- Stefan Geyer, basse

Chœur Balthasar-Neumann

Detlef Bratschke, chef de choeur

- Dans le cadre du "Centenaire de la Cathédrale de Monaco" -

Pensez dès à présent à réserver vos places ou prendre votre PASS TOUTES SÉANCES

: : sur Internet (10% de réduction sur les places à l’unité) www.printempsdesarts.com
: : à la billetterie de l’Atrium du Casino de Monte-Carlo (00377) 98 06 28 28
: : dans les points de vente habituels Fnac, Géant, Carrefour, etc.

Pour plus d’informations, tarifs, réservations : http://www.printempsdesarts.com

CONTACTS
PRINTEMPS DES ARTS DE MONTE-CARLO
18 MARS – 10 AVRIL 2010
12 avenue d’Ostende – MC 98000 Monaco
Tél : (+377) 93 25 58 04
www.printempsdesarts.com

pub