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Musée Jean Cocteau à Menton : ouverture le 6 novembre 2011

Grâce à l’exceptionnelle donation de Séverin Wunderman, et trois ans après la pose de la première pierre du bâtiment conçu par Rudy Ricciotti, le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman, projet culturel d’envergure porté par la ville de Menton, sera inauguré cet automne.

Le futur musée deviendra ainsi la première et la plus importante ressource publique mondiale de l’œuvre de Jean Cocteau.

Jean Cocteau et Menton

Jean
Cocteau
Décor
peint
de
la
salle
des
mariages
 :
Les
amoureux
mentonnais
1957-­‐1958
©ADAGP,
Paris,
2011.
©Serge
Caussé,
photographe

Durant
l’été
1955,
alors
qu’il
séjourne
chez
son
amie
Francine
Weisweiller
à
Saint-­ ?Jean
Cap-­ ?Ferrat,
Jean
Cocteau
découvre
Menton
et
a
un
véritable
« 
coup
de
coeur
 »
pour
la
ville.
Il
y
séjourne
dès
lors
régulièrement.
En
1956,
à
la
demande
du
maire
de
l’époque,
Francis
Palmero,
il
entreprend
de
décorer
la
Salle
des
Mariages
de
l’Hôtel
de
Ville,
ouvrage
achevé
en
1958,
et
devient
citoyen
d’honneur
de
Menton.

L’une
de
ses
promenades
le
conduit
un
jour
à
découvrir
le
Bastion,
un
fortin
abandonné
datant
du
XVIIème
siècle
et
inséré
dans
la
jetée
du
port.
Sur
la
proposition
du
maire,
il
transforme
le
fortin
en
un
petit
musée
orné
d’oeuvres
in
situ.

Le
musée
Jean
Cocteau
ouvre
ses
portes
au
Bastion
en
1966,
trois
ans
après
sa
mort.
Il
abrite
aujourd’hui
encore
une
partie
des
oeuvres
méditerranéennes
du
poète
datant
de
la
période
de
1950
à
1963.

Séverin Wunderman, collectionneur, donateur


en
Belgique
en
1938,
exilé
aux
Etats-­ ?Unis
durant
la
Seconde
Guerre
mondiale,
Séverin
Wunderman
a
fait
carrière
dans
l’horlogerie
de
luxe.
Amateur
d’art
et
passionné
de
Jean
Cocteau,
c’est
par
hasard
qu’à
19
ans
il
acquiert
la
première
pièce
de
sa
collection,
un
dessin
original
consacré
aux
Enfants
Terribles,
il
y
dépensera
la
quasi
intégralité
de
son
premier
salaire
d’apprenti-­ ?horloger.

Séverin
Wunderman
©
Ville
de
Menton

Au fil
des
années,
il
constitue
ainsi
sa
collection
et
fonde
en
1985
à
Irvine
(Californie)
un
premier
musée
dédié
à
Jean
Cocteau.
Son
souhait
le
plus
cher
reste
néanmoins
de
faire
revenir
en
France
une
grande
partie
de
sa
collection

un
musée
pourrait
l’accueillir.
Sous
le
charme
de
Menton,
lieu
symbolique
de
la
vie
de
Jean
Cocteau,
Séverin
Wunderman
rencontre
Jean-­ ?Claude
Guibal,
Maire
de
la
ville,
pour
évoquer
ce
projet.

Le
27
juin
2005,
suite
à
la
donation
de
la
collection,
la
ville
de
Menton,
soutenue
par
le
ministère
de
la
Culture
et
de
la
Communication,
s’engage
à
construire
un
musée
public.
La
première
pierre
est
posée
le
29
décembre
2008,
lors
d’une
cérémonie
à
laquelle
n’assiste
pas
Séverin
Wunderman,
disparu
quelques
mois
auparavant.
En
septembre
2005,
le
ministère
de
la
Culture
et
de
la
Communication
approuve
l’inscription
de
la
collection
Séverin
Wunderman
à
l’inventaire
du
Musée
Jean
Cocteau,
attributaire
du
label
« 
Musée
de
France
 »
depuis
2003.

Les Collections du Musée

La
donation
de
Séverin
Wunderman
compte
1800
oeuvres
dont
990
oeuvres
de
Jean
Cocteau.
Elle
offre
une
vision
très
complète
de
l’oeuvre
de
l’artiste
 :
toutes
les
périodes
y
sont
représentées,
depuis
les
premiers
autoportraits
des
années
1910
jusqu’à
la
période
« 
méditerranéenne
 »
de
la
fin
de
sa
vie,
peu
connue
du
grand
public.
La
collection
se
compose
ainsi
de
dessins,
estampes,
peintures,
céramiques,
tapisseries,
bijoux,
livres,
manuscrits,
mais
aussi
de
172
photographies
relatives
à
Jean
Cocteau
(parmi
les
photographes
représentés
 :
Germaine
Krull,
Berenice
Abbott,
Irving
Penn,
Philippe
Halsman,
Boris
Lipnitzky,
Serge
Lido,
Sacha
Masour,
Lucien
Clergue),
278
oeuvres
de
ses
amis
artistes
 :
Picasso,
Modigliani,
Foujita,
Di
Chirico…
ainsi
que
d’un
fonds
exceptionnel
de
360
oeuvres
liées
à
Sarah
Bernhardt,
le
premier
« 
monstre
sacré
 »
de
Jean
Cocteau.
Outre
les
chefs-­ ?d’oeuvre
représentatifs
des
multiples
facettes
du
génie
de
Jean
Cocteau,
la
collection
révélera
aussi
l’homme
grâce
aux
très
nombreux
portraits
et
témoignages
de
ses
amis
artistes.

Incluant
la
collection
historique
du
musée
du
Bastion
à
la
collection
Séverin
Wunderman,
le
nouveau
Musée
Jean
Cocteau
possède
ainsi
plus
de
2000
oeuvres,
dont
1190
de
Jean
Cocteau
et
constitue
la
plus
importante
collection
publique
mondiale
d’oeuvres
du
poète.

Un parcours de visite au fil de la vie de Jean Cocteau

Jean
Cocteau
Autoportrait
sans
visage
Circa
1915
Crayon
de
graphite,
lavis
d’encre
noire,
crayons
de
couleur
sur
papier
53.8
x
38
cm
N°inv.
2005.1.515
musée
Jean
Cocteau
collection
Séverin
Wunderman
©ADAGP,
Paris,
2011.
©
Serge
Caussé,
photographe

Le
parcours
muséographique,
composé
de
250
oeuvres,
se
présente
comme
une
flânerie
dans
l’espace
et
le
temps
au
détour
de
laquelle
on
rencontrera
les
figures
mythiques
qui
ont
marqué
l’oeuvre
et
la
vie
de
Jean
Cocteau.
Le
parcours
est
divisé
en
7
séquences
qui
permettent
de
dérouler
chronologiquement
la
vie
de
Jean
Cocteau
(1889-­ ?1963)
et
s’articulent
autour
de
grands
ensembles
d’oeuvres.
Ces
ensembles
sont
eux-­ ?mêmes
liés
à
des
thématiques,
reflétant
les
différentes
métamorphoses
de
Cocteau,
et
invitant
le
visiteur
à
transgresser
le
fil
chronologique
au
gré
de
ses
envies
 :

Le Théâtre de la chambre

A
travers
un
dialogue
entre
documents
d’époque
et
oeuvres
de
fiction,
cette
première
séquence
évoque
la
jeunesse
de
Jean
Cocteau
et
le
milieu
dans
lequel
il
grandit
et
forme
sa
sensibilité
artistique.
Le
« 
mal
rouge
et
or
 »
qui
l’habitera
toute
sa
vie
lui
est
transmis
par
deux
figures
mythiques
 :
Sarah
Bernhardt
et
Vaslav
Nijinsky.

L’Imposteur

L’Imposteur,
séquence
ponctuée
par
l’expérience
de
la
Première
Guerre
mondiale,
illustre
le
début
de
l’entrelacs
entre
autobiographie
et
mythographie
dans
l’oeuvre
de
Jean
Cocteau.
Des
oeuvres
majeures
telles
que
Le
Potomak
ou
Thomas
l’Imposteur
sont
conçues
durant
cette
période.

Parades

Parades
aborde
une
période
créative
très
féconde
et
marque
l’adoption
d’un
nouveau
style
graphique.
Y
sont
notamment
présentés
des
dessins,
des
photographies
et
des
programmes
relatifs
au
scandaleux
ballet
Parade,
conçu
avec
Picasso
et
Satie,
ainsi
que
des
oeuvres
liées
à
la
rencontre
du
prodigieux
Raymond
Radiguet.

Jean
l’Oiseleur
La
période
considérée
dans
cette
quatrième
séquence
sonne
le
glas
de
la
légèreté
et
de
l’insouciance.
Très
affecté
par
la
mort
de
son
cher
ami
Raymond
Radiguet,
Jean
Cocteau
créé
un
univers
poétique
et
formel
tortueux,
fortement
relié
au
monde
des
morts
comme
l’illustre
la
série
d’autoportraits
intitulés
Le
Mystère
de
Jean
L’Oiseleur.
La
consommation
d’opium
donne
naissance
à
un
style
graphique
de
plus
en
plus
expressionniste,
qui
s’illustre
dans
les
albums
Maison
de
Santé
et
Opium.

Le Sang du poète

C’est
avec
Le
Sang
d’un
Poète
que
Jean
Cocteau
réalise
son
premier
moyen
métrage.
Son
trait
prend
alors
une
forme
nouvelle.
Ses
personnages,
souvent
inspirés
des
héros
antiques,
acquièrent
sous
l’encre
noire
de
l’artiste
une
dimension
tragique.
Dans
cette
période
naissent
les
oeuvres
littéraires
parmi
les
plus
reconnues
telles
que
Les
Enfants
Terribles
et
La
Machine
Infernale.

Mystères

Cette
séquence
présente
des
oeuvres
réalisées
au
lendemain
de
la
Seconde
Guerre
mondiale
dans
lesquelles
le
réel
et
l’imaginaire
se
confondent.
Apogée
de
son
oeuvre
et
synthèse
de
tous
les
autres
« 
véhicules
 »
de
sa
poésie,
le
cinéma
de
Cocteau
incarne
cette
recherche
de
« 
réalisme
irréel
 »
avec
La
Belle
et
la
Bête
ou
Orphée.

Testaments

Cette
dernière
séquence
présente
les
oeuvres
« 
méditerranéennes
 »
de
l’artiste,
caractérisées
par
une
irruption
brutale
de
la
couleur
et
une
rupture
stylistique
majeure.
Les
techniques
et
les
sujets
abordés
alors
sont
fortement
emprunts
de
l’univers
de
Picasso.
Le
Testament
d’Orphée,
ultime
long-­ ?métrage
du
poète,
est
évoqué
à
travers
les
photographies
réalisées
par
Lucien
Clergue,
qui
clôturent
le
parcours.

Le parcours dans la ville

La
visite
du
musée
se
poursuit
au
Bastion,
dont
l’aménagement
fut
conçu
par
Jean
Cocteau
entre
1958
et
1963.
Y
sont
présentés
les
célèbres
dessins
des
Innamorati,
les
études
pour
les
décors
de
la
salle
des
mariages,
ainsi
que
les
poteries
originales
réalisées
dans
l’atelier
Madeline-­ ?Jolly.
Enfin,
la
salle
des
mariages
de
l’hôtel
de
ville,
entièrement
« 
tatouée
 »
par
Jean
Cocteau,
est
ouverte
aux
visites
du
lundi
au
vendredi
de
8h30
à
12h00
et
de
14h
à
16h30.

Un Musée Ouvert sur la Ville et ses habitants

Les visiteurs auront accès à différents espaces de découverte de l’art moderne et contemporain :

- un espace d’exposition des collections de 700m² où les dessins de Jean Cocteau dialogueront avec des photographies, des diaporamas, et des projections de ses films

- un espace d’expositions temporaires de 275 m², en rez-de-chaussée, face à la mer. Chaque exposition présentera le travail d’un artiste contemporain. On y interrogera le rapport du dessin à la peinture, à la sculpture ou à la vidéo, pour mettre en lumière les processus de création d’une oeuvre

- un atelier pédagogique de pratique artistique de trente places, destiné aux publics scolaires, animé tous les jours de la semaine par un médiateur du musée

- un cabinet d’art graphique où les visiteurs pourront, sur rendez-vous, consulter les collections de dessins et d’estampes non exposées, et conservées en passe-partout dans des meubles à plans

- un espace de ressources documentaires accessible à tous les visiteurs curieux d’étudier la vie et l’oeuvre de Cocteau

- un café de 50 places assises à l’intérieur du musée et 60 places en terrasse, ouvert sur le hall et la librairie, envisagé comme un espace de détente, de réflexion, de rencontres

- une librairie boutique qui proposera une centaine de références, parmi lesquelles les principales oeuvres écrites de Jean Cocteau, les dvd de ses films, les catalogues du musée, ainsi que des produits dérivés

Le Projet Architectural

Retenu
en
2008
à
l’issue
du
concours
international
lancé
par
la
ville
de
Menton
en
2007,
le
projet
architectural
de
Rudy
Ricciotti,
Grand
Prix
National
d’Architecture,
accueillera
sur
2700
m2
l’ensemble
des
oeuvres
issues
de
la
donation
Séverin
Wunderman.

Le
site,
bien
que
contraint,
a
un
grand
potentiel.
Un
parking
existant
en
premier
sous-­ ?sol,
une
station
d’épuration
en
second
sous-­ ?sol,
leurs
rampes
d’accès
qui
traversent
le
terrain,
une
nappe
phréatique
au
niveau
de
la
mer,
un
sol
constitué
de
remblais,
une
exposition
soumise
aux
embruns
maritimes….
Une
voie
littorale
et
urbaine
bruyante
sont
les
contraintes
du
réel.
Le
site
n’est
pas
neutre.
Il
a
vocation
à
engager
un
épaississement
de
la
ville
vers
la
mer,
à
s’inscrire
comme
un
soubassement
assurant
l’assise
du
« 
tableau
urbain
 »
existant.
Le
bâtiment
doit
s’inscrire
dans
la
trame
urbaine,
il
doit
engendrer
une
reconquête
piétonne
du
quai
Monléon.
Au
lointain
une
écriture
troublante
des
arcades,
souvenir
des
vieilles
cartes
postales,
sont
aussi
une
mémoire
de
Menton
cité
balnéaire.

Jean
Cocteau
Orphée
et
Eurydice
1926
Plume
et
encre
brune,
lavis
d’encre
brune,
dessin
préparatoire
au
crayon
graphite
34.7
x
24.7
cm
N°inv.
2005.1.177
musée
Jean
Cocteau
collection
Séverin
Wunderman
©ADAGP,
Paris,
2011.
©
Serge
Caussé,
photographe

Le
site
parle,
il
dit
cette
évidence
à
ne
pas
construire
devant
le
marché
couvert,
bâtiment
remarquable
du
XIXème
siècle.
Préserver
cette
surface
libre
de
toute
construction
à
l’altitude
du
piéton,
au
niveau
de
la
rue
et
en
lui
donnant
une
fonction
de
parvis
et
de
jardin,
c’est
à
la
fois
21
situer
le
musée
Jean
Cocteau
collection
Séverin
Wunderman,
mettre
en
scène
le
front
bâti
1900
et
donner
raison
à
la
devise
de
Menton
« 
ma
ville
est
un
jardin
 ».
Face
à
la
maison
Trenca,
le
musée
ne
rivalisera
pas,
ne
créera
pas
de
masque
visuel
sur
la
mer.
Il
sera
plutôt
socle
et
récit
architectural,
renouant
avec
l’époque
architecturale
originale
et
élégante
de
Menton

se
côtoient
les
grands
courants
stylistiques
1900.
Sa
toiture
sera
un
tableau
allégorique
au
graphisme
lisible
de
jour
et
de
nuit.

« 
Tout
ce
qui
se
prouve
est
vulgaire,
agir
sans
preuve
exige
un
acte
de
foi.
 »
Jean
Cocteau
Doit-­ ?on
tout
expliquer
 ?
Le
bâtiment
doit
se
lire
dans
sa
gratuité
romantique,
il
est

car
il
ne
pouvait
pas
être
ailleurs.
Il
est
à
sa
place
comme
le
marché
couvert
est
à
sa
place.
C’est
une
pièce
urbaine
qui
aide
à
réparer
un
morceau
de
quartier,
à
écrire
la
ville
et
un
espace
devenu
urbain
quand
originellement
il
n’était
qu’un
remblai
sur
la
mer.
« 
Méfions-­ ?nous
des
noyés
qui
s’accrochent
et
qui
nous
noient.
 »
Jean
Cocteau
Construire
coûte
que
coûte
sur
le
parking
souterrain
en
face
des
halles
avec
ses
contraintes
multiples,
c’était
faire
le
choix
d’une
certaine
facilité,
faire
preuve
d’une
trop
grande
obéissance.

« 
La
vérité
est
trop
nue,
elle
n’excite
pas
les
hommes.
 »
Jean
Cocteau
Le
bâtiment
doit
se
laisser
deviner.
Ne
doit-­ ?il
pas
conserver
un
mystère
 ?
Le
mystère
de
sa
vérité
constructive,
de
sa
statique
 ?
Le
musée
accepte
son
apparence,
intrigue
par
ses
transparences,
attire
par
ce
qu’il
laisse
entrevoir.

En
passant
ses
procédés
sous
silence,
en
se
parant
de
formes
méandreuses,
l’architecture
convoque
l’univers
insaisissable
et
complexe
de
Jean
Cocteau.
Ici
règne
en
maître
l’énigme
sourde,
propre
au
passage
du
monde
des
morts
au
monde
des
vivants
si
cher
à
l’artiste.

Penser
ce
musée,
c’était
imaginer
un
principe
architectural
capable
de
porter
le
contraste
entre
lumière
et
obscurité
et
le
sublimer
par
un
jeu
d’ombres
« 
l’émotion
qui
donne
à
voir,
à
penser,
à
réfléchir
et
à
rêver
 »….
« 
Je
vais
écrire
en
pellicule
comme
avec
de
l’encre
 »
(Henri
Alekan,
photographe
sur
le
film
La
Belle
et
la
Bête).
Alekan
traduit
l’expression
poétique
de
Cocteau
qui,
dans
ses
films,
joue
avec
le
clair/obscur,
conscient
du
rôle
psychologique
de
la
lumière
et
des
ombres
pour
l’émotion
et
la
connaissance.

Le
parti
pris
architectural,
et
surtout
l’esthétique
du
noir
et
blanc
traduisent
la
rêverie,
le
mystère
et
la
complexité
propres
aux
oeuvres
de
Jean
Cocteau
mais
également
à
sa
personnalité.
Un
musée
comme
miroir
de
l’artiste
et
de
son
oeuvre.

« 
Il
faut
faire
aujourd’hui
ce
que
tout
le
monde
fera
demain.
 »
Jean
Cocteau
C’est
à
dire
refuser
la
dictature
d’une
modernité
tyrannique
et
considérer
la
narration,
l’onirisme
et
le
dessin
comme
une
possible
fuite
architecturale.

Jean
Cocteau
Madame
Favini
1953
Huile
sur
toile
150
x
150
cm
N°inv.
2005.1.1067
musée
Jean
Cocteau
collection
Séverin
Wunderman
©ADAGP,
Paris,
2011.
©
Serge
Caussé,
photographe

©
Lisa
Ricciotti

MUSEE JEAN COCTEAU COLLECTION SEVERIN WUNDERMAN 2,
quai Monléon - MENTON

OUVERTURE : DIMANCHE 6
NOVEMBRE
2011

HORAIRES
D’OUVERTURE :
Ouvert
tous
les
jours
de
10H00
à
18H00
sauf
le
mardi
et
les
jours
fériés
(1er
janvier,
1er
mai,
1er
novembre
&
25
décembre)

Nocturne
tous
les
vendredis
des
mois
de
JUILLET
et
AOÛT
jusqu’à
22h00

TARIFS :
Collections
(musée
Jean
Cocteau
collection
Séverin
Wunderman
et
musée
du
Bastion)
 :
6

Exposition
temporaire
 :
5

Collections
et
exposition
temporaire
 :
8

pub