Livret Alfredo Arias & Gonzalo Demaria • Mise en scène Alfredo Arias • Avec CarlosCasella, Larry Hager, Marcos Montes, Alejandra Radano • Chorégraphie et intermèdes dansés Jorge Rodriguez et Maria Filali • Création musicale Axel Krygier • Arrangements musicaux Pedro Onetto • Costumes Pablo Ramirez • Son Julius Tessarech • LumièrePatrickDebarbat •ProductionGroupe TSE, Théâtre duRond-Point -Paris.
L’HISTOIRE
>>> Du tango, des airs de mandoline, des mélodies à la Bee Gees mâtinés des Beatles traversent ce monde où les personnages sont possédés par la vengeance amoureuse.
CE QU’ILS EN DISENT
>>> L’origine de Trois Tangos se trouve dans la musique d’Axel Krygier. Avec la complicité du dramaturge Gonzalo Demaria, nous nous sommes inspirés d’un dictionnaire du film policier en Argentine.
Le triangle amoureux,mari-femme-amant, est une situation d’une grande richesse criminelle. Les personnages de Trois Tangos changent d’identité et d’époque selon les décors qu’ils traversent. Ils commencent leur histoire
dans un faubourg sordide de Buenos Aires, poursuivent l’intrigue sur un paquebot italien entre Gênes et Rio.
Ils finissent autour de la place de la Contrescarpe dans le 5ème arrondissement, quartier demon arrivée à Paris.
Au cours de leur voyage, les personnages sèment quelques joyeux cadavres... > Alfredo Arias
CE QU’ILS EN PENSENT
>>> Un double programme : Trois Tangos avec couple de danseurs parfaits et des artistes hyperdoués qui reviennent pour certains dans Tatouage, chef-d’oeuvre bref dans lequel l’acteur Arias déploie
son art singulier de conteur et d’interprète. Il y a là une grâce, un charme vénéneux, un mystère diffus, un humour cristallin qui renouent avec le tout jeune artiste qui montait Eva Peròn, Luxe et autres folies avec sa bande.
Aux saluts, c’est un triomphe… et sous les paupières bleues, c’est un peu le regard de Buster Keaton qui nous effleure. > Armelle Héliot, Le Figaro
Leur complicité dans la marginalité et la damnation que nous montre Arias qui, par des artifices esthétiques d’une extravagance théâtralité, crée entre les deux personnages des effets miroirs savoureux, auxquels la danse, la musique et le chant ajoutent un parfum étourdissant.
Quatre formidables artistes argentins, acteurs, chanteurs et danseurs
entourent Arias, tendre figure de clown triste, dans cette fantasmagorie délirante et terriblement provocatrice, hymne baroque à la liberté et à la transgression, et une grâce passe, à laquelle aucune prévention ne peut
résister, parce que c’est sincère, douloureux, drôle… et merveilleux. > Philippe Tesson, Le Figaro Magazine.