Un Scapin masqué, joué à un rythme infernal !

© Marc Vanappelghem

En l’absence de leurs pères, Octave s’est marié avec Hyacinthe et Léandre s’est épris de Zerbinette. Quand Argante et Géronte rentrent avec des projets de mariage pour leurs fils, ces derniers ne savent plus comment résoudre leurs problèmes. Heureusement, Scapin, valet de Léandre, va s’engager à tout arranger…

Avec l’énergie et la vivacité de ses comédiens aiguisés à l’art de l’improvisation, Omar Porras s’est saisi de Scapin à bras le corps, déjouant toutes les facettes de cet époustouflant manipulateur, s’amusant de sa duperie, faisant saillir le discours politique et social de la comédie pour mieux révéler toute l’efficacité d’une fable où le valet règne en maître. Une fois encore, le metteur en scène imprime sa patte si particulière, combinaison entre écriture baroque, cultures métissées, jeu de masques et de gestes, comédiens métamorphosés en créatures inventives.

"Dentiers accidentés, perruques hirsutes, nez hilares (...) le metteur en scène colombien rhabille Scapin et son monde. Joué à un rythme infernal, la comédie crépite à mi-chemin entre Bennon Besson et les Deschiens." Le Temps

© Marc Vanappelghem