Festival des Didascalies : une rencontre annuelle pour le théâtre scolaire

Si c’est un privilège pour les jeunes de poser les pieds sur la scène d’un grand théâtre, c’est surtout une expérience inoubliable. En 22 ans, les Didascalies ont reçu près de 300 troupes des régions de France mais aussi des groupes francophones vénus de Tchéquie, Pologne, Roumanie, Espagne, Italie, Tunisie, Maroc, Canada ou Allemagne. Cette année, le festival invite les jeunes comédiens à se produire autour du thème « (S)ages de la Vie ». Les personnages de théâtre donnent des repères et illustrent les soubresauts de notre destinée. Tels des phares dans la nuit, ils vous guident. Plus que jamais, dans un monde qui fait la part belle au jeunisme et à l’image, ils vous sont utiles pour comprendre, respecter et sacraliser la condition humaine. Pour l’ouverture officielle du festival le 23 Mai à 19h, du théâtre, du chant, de la musique, de la danse, du clown, des perles politiques contemporaines dans une mise en scène spectaculaire pour suivre la dramaturgie limpide de « La vie de Galilée » de Brecht. C’est un cabaret, débridé, lyrique et musical. Hier, le géocentrisme, aujourd’hui, le capitalisme... aussi indépassables l’un que l’autre à leur époque respective ? A voir ! Alors, avec Galilée, faites tourner la terre dans le bon sens et vive un théâtre de joie et de lutte. Rock’n’roll et radical, un Cabaret joyeux et engagé. Absolument tout public, pour une heure de pur plaisir sous la mise en scène d’Antonia Malinova.

350 jeunes comédiens de 10 à 20 ans sont attendus et 10 000 spectateurs pour les spectacles programmés. Les troupes françaises engagées viennent de Mulhouse, Grasse, Carros, Gattières, St Jeannet, Menton. 3 compagnies professionnelles sont également programmées sur les soirées du 23, 25 et 28 Mai. Enfin, un défi international permettra à 60 jeunes francophones de créer ensemble un spectacle “Hyperland” qui sera présenté le 27 Mai au soir. Que reste-t-il de la vie sociale quand elle se réduit à la consommation ? Hyperland donne le ton en vous offrant une peinture grinçante et drôle d’un monde qui a perdu la tête. Michel Bellier, auteur contemporain, offre au festival un nouveau texte avant même sa publication.