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Les Plages Electroniques : sea, music & sun !

Les Plages électroniques ont commencé à faire bouger et vibrer les 3 et 10 juillet derniers. L’occasion de faire un bilan de début de festival avec le directeur de communication Yan Degorce-Dumas.

Mauvais départ pour les Plages Electros. Malgré un succès toujours au rendez-vous, 7 ans après, la soirée électro du mercredi 3 juillet et la soirée deep house du mercredi 10 juillet n’ont pas affiché complet. Un désintéressement qu’explique Yan Degorce-Dumas par plusieurs raisons : " la première semaine de juillet, les touristes n’étaient pas encore arrivés. On était incertain par rapport au temps. Il s’agissait également de la semaine des résultats du bac. La mauvaise circulation liée au Tour de France a certainement joué aussi". Mais, si on examine les scores de prévente selon le directeur de communication, le 17 juillet promet de rattraper le faux départ. Le slovène Gramatik devrait attirer la foule. Le dubstep et le drum&bass sont des valeurs sûres. La date du 31 juillet tombe "en plein coeur de l’été". Le 14 août, "on s’attend à un raz de marée avec Major Lazer".

GRAMATIK (Lowtemp / New-York)

Qu’en est-il de l’augmentation du prix des billets ? En 2006 à 5 euros, en 2013 à 15 euros. "Il y a une petite partie des gens qui ne viennent pas à cause de l’augmentation mais on reste un festival très abordable". Yan Degorce-Dumas dénonce alors "le mauvais procès sur les réseaux sociaux" contre cette hausse. Selon lui, le festival n’aurait pas pu perdurer sans ce sacrifice, qu’il "ne fait pas par plaisir".

Le local majoritaire

Selon, Yan Degorce-Dumas 80 % des festivaliers viennent des Alpes-Maritimes. Il y a beaucoup de Cannois, de Niçois, de Varois et même des Parisiens. Sur les 11 000 personnes possibles selon la jauge, les touristes n’en représentent qu’une infime partie : 1000. Des locaux... et des jeunes. La moyenne d’âge tourne autour de 20 ans. Les Plages Électroniques ont plusieurs cordes à leur arc : tarifs réduits (malgré la polémique), accessibilité du centre-ville, de bonnes conditions de sécurité.
Cette année, "la moyenne d’âge tend à se vieillir un peu" du fait de la programmation qui attire des passionnés.

Les artistes, ces rois

Le principal atout des Plages électroniques ? "La plage de sable fin au bord de la grande bleue " confie Yan Degorce-Dumas. Le rêve est enclenché. "Cannes est la ville la plus connue, après Paris, à l’étranger. Alors ça aide. De plus, l’ambiance est bon enfant et populaire" renchérit-il. Loin des clichés de Cannes donc... Le public vient pour l’ambiance et le contexte. Sans oublier le plus important, la pièce maîtresse d’un festival de musique : sa programmation. Vitalic, Gramatik, Major Lazer, Magda... Une programmation digne des plus grands. Et des artistes conquis. " Pour eux, l’expérience est assez fantastique. Plus qu’un festival, c’est une beach party. Il y a une réelle interaction entre les artistes sur scène et le public sur le sable" révèle Yan Degorce-Dumas. Quatre règles pour choisir les artistes : un musicien dans l’actu du moment, un autre qui est une référence dans son style de musique, un artiste découverte et un artiste local.

VITALIC (Citizen / Dijon)

"Etre écoresponsable, c’est normal"

Inciter à utiliser les transports en commun, tri des déchets, toilettes sèches, gobelets et coupe de champagne consignés, cendriers de poche, prévention de risques en milieu festif, stands écologiques et humanitaires ... Les organisateurs des Plages Electroniques ont décidément pensé à tout. "Pour nous, il est normal de respecter le site qui est un lieu fragile. Si on peut faire passer un message de responsabilité en matière d’environnement, on en profite. On en parle plus par pédagogie que par marketing ", justifie Yan Degorce-Dumas.

Une vocation

Il y a 150 bénévoles par date à tous les postes : montage du festival, buvette, sondage, billetterie etc. Certains bénévoles "ont souhaité prolongé leur expérience et se sont trouvés une vocation, dans l’événementiel par exemple" raconte le directeur de la communication des Plages Electros. De quoi faire perdurer les festivals et leurs ondes positives pour un bon moment.

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