Les nuits musicales du Suquet de Cannes

La musique classique est profondément moderne. En soi, une ouverture de Mozart, un solo d’archet, une berceuse au piano, sont tout aussi branchés, éternels, échappant à toute analyse que n’importe quelle expression du génie de l’homme.
Rien ne peut enfermer la beauté, elle n’a pas de frontières.
C’est pour cela que les Nuits Musicales du Suquet perdurent. Cette enceinte de remparts crénelés, ce mur aux pierres de taille, ce ciel que traversent des sternes… un cadre magique ouvert sur l’éternité des étoiles. Et la scène résonne encore des notes magiques que les artistes programmés depuis tant d’années vous ont offertes en héritage.
Cette année les ouvertures de Mozart vibreront en écho des images de Paolo Micciché, le violon de Sarah Nemtanu (l’interprète de la musique du film Le Concert) proposant ses compositions… avec en prime la pianiste niçoise Anne-Lise Gastaldi.
On ne présente pas Nigel Kennedy : on est tout simplement fier de pouvoir l’offrir au public, heureux de cette rencontre magique !
Quand le moderne devient classique : William Sheller, personnage lunaire, voix rare, mélodies entêtantes… au bout de ses doigts, le Steinway devient l’âme du temps présent, rythme la fusion entre l’ancien et le moderne.
Bonheur des partitions de Chopin avec Laure Favre-Khan et la voix suave de Charles Berling lisant des extraits de lettres de Chopin, bonheur de ce mariage subtil entre le génie et la réalité, la musique rêvée et la vie de rêve.

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Et pour finir, un extraterrestre Fazil Say un homme qui parle aux cordes du piano, capable de toutes les audaces, de toutes les transgressions comme si les règles n’avaient été inventées
que pour qu’il les contourne et plie la musique à son désir d’absolu.
En ce qui concerne les concerts de 19h, un jardin musical et des notes jaillissant dans un environnement d’instruments créés à partir de bois, un tango réellement en liberté et deux solistes russes en prélude du Festival du mois d’août animeront la cour du Musée de la Castre.
Le Suquet 2012 : quand les notes s’épanouissent aux fruits de la liberté !

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