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VILLENEUVE D’ASCQ : Le musée rouvre ses portes

Le musée d’art moderne de Villeneuve-d’Asq, rénové, a rouvert ses portes au public samedi 24 septembre.

Originellement destiné à exposé de l’art moderne et contemporain, le musée a été agrandi pour accueillir une collection d’art brut.

Créé en 1983 dans un parc ponctué de sculptures, près de Lille, le musée de Villeneuve-d’Ascq devient, après quatre ans de travaux, le LaM (Lille métropole Musée d’art modernet, d’art contemporain et d’art brut).

Frédéric Mitterrand inaugure le musée de Villeneuve-d’Ascq agrandi (21 septembre 2010) AFP / Philippe Huguen

Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et la présidente de la communauté urbaine de Lille Martine Aubry l’avaient inauguré mardi.

A l’origine du musée, la donation du collectionneur Jean Masurel à la communauté urbaine de Lille, rassemblait 219 peintures, dessins, gravures et sculptures représentatifs des courants artistiques de la première moitié du XXe siècle.

Conformément à la volonté du collectionneur, qui avait souhaité ancrer le musée dans l’actualité artistique, des salles d’art contemporain (qui succède à l’art moderne à la fin des années 50) étaient présentes dès le départ. La collection, régulièrement enrichie par des acquisitions, compte des oeuvres de Lewis Baltz, Christian Boltanski, Daniel Buren ou Pierre Soulages.

La collection "retrace l’histoire complète du cubisme, avec une salle entière de Fernand Léger, une salle entière de Modigliani", mais aussi des chefs d’oeuvre de Georges Braque, Henri Laurens, Joan Miro ou Pablo Picasso, explique la directrice du musée, Sophie Lévy.

L’orientation du musée s’est infléchie à la fin des années 1990, quand il a été sollicité par l’association l’Aracine, qui cherchait un lieu pour exposer la plus grande collection française d’art brut.

L’art brut, défini en 1945 par le peintre et sculpteur Jean Dubuffet, désigne les oeuvres de non-professionnels dénués de culture artistique, non influencés par les normes esthétiques, dont des malades mentaux ou des personnes en rupture sociale.

La collection de l’Aracine (3500 oeuvres) a été léguée en 1999 à la communauté urbaine de Lille.

En 1997, une exposition d’art brut avait attiré plus de 70.000 visiteurs. Après ce succès, il est décidé d’agrandir le musée pour inclure l’art brut. "Les gens viennent parce qu’ils se sentent proches de ces oeuvres, des créations spontanées, naturelles, qui les intimident moins", estime Savine Faupin, conservatrice en chef chargée de l’art brut.

Le LaM (Lille métropole Musée d’art moderne d’art contemporain et d’art brut) espère accueillir 200.000 visiteurs par an, sur 4000 m2 d’exposition.

Informations pratiques

LaM, 1 allée du Musée, 59650 Villeneuve-d’Ascq, 03-20-19-68-68
Tous les jours sauf le lundi, le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre, 10h-18h
Tarifs : 7€ / 5€ pour les collections permanentes, 10€ / 7€ pour l’exposition temporaire + les collections permanentes.

Source : AFP

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