38ème Festival d’Angoulême : les temps forts de la programmation

Coup de projecteur sur la nomenclature du palmarès officiel du festival, qui récompensera le meilleur de la bande dessinée

Composé de 10 Prix dénommés les Fauves d’Angoulême, le Palmarès Officiel du Festival international de la bande dessinée sera décerné à Angoulême le dimanche 30 janvier 2011, dernier jour de la 38e édition du Festival. Il récompensera des albums publiés entre décembre 2009 et novembre 2010 en langue française, quels que soient leurs pays d’origine. Ces Fauves d’Angoulême seront attribués par plusieurs jurys, et désignés par ces jurys au sein de trois listes spécifiques d’ouvrages sélectionnés, listes établies au fil de l’année 2010 par un Comité de sélection réuni par le Festival. Ces trois sélections réunissent l’ensemble des albums en compétition, soit un total de 86 livres.
La sélection officielle compte cette année 58 albums en compétition : le Grand Jury attribuera, au sein de cette Sélection Officielle, sept Fauves d’Angoulême :

• Fauve d’Or – Prix du Meilleur Album. Le Fauve d’Or récompense le meilleur album de l’année, sans distinction de genre, de style ou d’origine géographique.

• Fauve d’Angoulême – Prix Spécial du Jury. Ce prix récompense un ouvrage sur lequel le jury a particulièrement souhaité attirer l’attention du public, pour ses qualités narratives, graphiques et/ou l’originalité de ses choix.

• Fauve d’Angoulême – Prix de la Série. Ce prix récompense une œuvre développée sur plusieurs volumes (à partir de trois), quel que soit le nombre total de volumes de la série.

• Fauve d’Angoulême – Prix Révélation. Ce prix distingue l’oeuvre d’un auteur en début de parcours artistique.

• Fauve d’Angoulême – Prix Regards sur le Monde. Ce prix récompense une œuvre traitant des problématiques du monde contemporain.

• Fauve d’Angoulême – Prix de l’Audace. Ce prix récompense
une œuvre développant une approche innovante (formelle ou narrative) de la bande dessinée.

• Fauve d’Angoulême – Prix Intergénérations. Clin d’oeil à l’esprit familial des grands classiques de la bande dessinée, ce prix récompense une oeuvre transgénérationnelle, susceptible d’intéresser tous les publics sans distinction d’âge.

Photo © Jorge Alvarez / 9*ART+

En lançant l’édition 2010 / 2011 du concours
« À l’école de la BD », la Caisse d’Epargne célèbre une nouvelle étape de sa longue et fructueuse collaboration avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. En tant que coorganisateur du Concours de la BD Scolaire, la Caisse d’Epargne a donné une véritable dimension nationale à cette initiative. Plus de 265 000 jeunes de toutes les régions de France, y compris les élèves des établissements français à l’étranger, y ont participé activement depuis sa création. Devenu le plus important concours de création de bande
dessinée francophone en milieu scolaire, il est un exemple d’encouragement à la libre créativité des jeunes et matérialise l’engagement de la Caisse d’Epargne aux côtés de la bande dessinée et des jeunes talents.
La Caisse d’Epargne, le Centre départemental de documentation pédagogique de la Charente et le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême invitent jusqu’au 1er mars 2011 tous les élèves des établissements d’enseignement scolaires français, de la maternelle à la terminale, à participer au Concours de la BD Scolaire « À l’école de la BD ». Les enfants d’âge scolaire
accueillis dans les structures sociales et culturelles (centres de loisirs, ateliers d’art, etc.) peuvent également concourir. Tous les ans, le Concours de la BD Scolaire est rituellement placé sous le parrainage d’un auteur de bande dessinée, qui en réalise l’affiche et illustre les divers documents de promotion du concours. Cette nouvelle édition du concours est placée sous l’égide de
Bastien Vivès, 26 ans, jeune et prolifique auteur très remarqué pour la richesse et l’originalité de ses albums (édités pour la plupart chez KSTR), déjà primé à Angoulême en 2009 (Prix Essentiel Révélation) pour son ouvrage Le Goût du Chlore.
Conçu sur un mode ouvert destiné à encourager la créativité, le Concours de la BD Scolaire laisse à tous les participants la liberté de choisir le thème traité, le genre dans lequel il s’inscrit et les outils graphiques et narratifs utilisés. La seule contrainte à respecter est de développer un scénario cohérent. Une ou plusieurs planches pourront être réalisées, selon l’âge des participants. Pour plus de précisions, les candidats peuvent consulter le détail des modalités de participation (règlement, bordereau d’envoi des oeuvres, etc.) sur les sites Internet www.caisse-epargne.fr/mecenats et www.bdangouleme.com. Ils peuvent également y trouver des fiches-conseils pour les guider dans leur travail
de création.

Avec plus d’un tiers des parutions annuelles de bande dessinée en langue française, les bandes dessinées asiatiques occupent une place importante dans le paysage éditorial français comme dans les habitudes de lecture du public. Les jeunes générations, en particulier, ont parfaitement assimilé la bande dessinée japonaise – et, dans une moindre mesure, les manhwa coréens et les manhua
chinois – comme une composante naturelle de cette nouvelle pop culture mondiale qui fait, au quotidien, l’ordinaire de leurs loisirs et de leurs pratiques culturelles. C’est cette intégration que veut refléter l’Espace Manga du Festival : installé au coeur du Monde des Bulles (la structure qui accueille par ailleurs la plupart des grandes maisons d’édition généralistes), ce site totalement dédié à toutes les expressions de la culture manga vivra, quatre jours durant, au rythme
trépidant de l’Asie.

Photo © Jorge Alvarez / 9*ART+

Parallèlement à sa vocation grand public, le Festival international de la bande dessinée possède de longue date une forte composante professionnelle. Chaque année, en écho au considérable retentissement public et médiatique
de l’événement, des professionnels de tous pays et de tous horizons se retrouvent plusieurs jours durant à Angoulême, porteurs de centaines de personnages, d’univers et de créations susceptibles de trouver des débouchés commerciaux bien au-delà du seul secteur de l’édition.
Trois espaces distincts, au sein du Marché international des droits et du licensing, sont à la disposition des professionnels, et matérialisent l’engagement concret du Festival à leurs côtés :

• L’espace d’exposition : il permet aux professionnels présents d’être directement au contact de la diversité de l’offre proposée dans le cadre du Festival, riche de quelque 1500 personnages et univers.

• L’espace rendez-vous : tourné vers la négociation, cet espace doté d’un bar privilégie la convivialité, au service des professionnels.

• L’espace conférence et démonstration : un lieu plus particulièrement destiné à l’accueil de conférences et de tables rondes sur l’actualité du secteur des droits et du licensing. Le cas échéant, cet espace peut également servir à des démonstrations privées à destination de certains clients ou prospects.

© 2009 Fuji Vol.2 Vegetal Shuppon

Et encore, autour du Festival : exposition Photo Jorge Fidel Alvarez, exposition Jeunes Talents et plein d’autres surprises pour les amateurs de la BD !