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Voyager dans le néo-impressionnisme avec Signac

L’exposition "Signac, les couleurs de l’eau" au Musée Fabre de Montpellier Agglomération jusqu’au 27 octobre 2013.

Signac, les couleurs de l’eau : un voyage inédit au fil de l’eau

À l’occasion du cent-cinquantenaire de la naissance de Paul Signac (1863-1935), le musée Fabre de Montpellier Agglomération célèbre l’artiste membre fondateur et théoricien du mouvement néo- impressionniste, avec une exposition qui prend la forme d’un voyage, des bords de Seine aux rives méditerranéennes. Plus de 150 pièces, peintures, aquarelles et dessins, dont 35 inédits, sont présentées, complétées par une riche section documentaire (photographies, publications et correspondances) réalisée avec le concours des Archives Signac.

Signac, les couleurs de l’eau est dédiée à la mémoire de Françoise Cachin, petite-fille du peintre, membre du jury de recrutement des architectes pour le musée Fabre en 2001, ancienne directrice des Musées de France, et co-fondatrice du réseau FRAME.

Une invitation au voyage dédiée à la Méditerranée et au Sud

Véritable voyage au fil des eaux explorées par l’artiste, Signac, les couleurs de l’eau
présente les paysages que l’artiste, passionné de navigation autant qu’il l’était par l’art, a sublimé dans ses œuvres. De ses premières études des bords de Seine aux rives méditerranéennes, Paul Signac explore l’infinie variation des eaux, du ciel et des lumières. Comme Monet, il a trouvé une source d’inspiration constante dans l’évocation de l’eau et des couleurs. Grand coloriste, il s’est emparé de techniques variées - huiles sur toile, lavis, dessin et aquarelle, peinture sur éventail - pour traduire les évolutions du motif aquatique. Épris de plein air, navigateur passionné, le peintre a possédé plus de trente bateaux tout au long de sa vie.

Théo van Rysselberghe, Signac sur son bateau , 1896, huile sur toile, 92,2 x 113,5 cm, Collection particulière
© Tous droits réservés

L’exposition du musée Fabre de Montpellier Agglomération met tout particulièrement en valeur les représentations du Sud, qui font la richesse de ce territoire à l’identité si particulière, à travers une centaine d’œuvres : Cassis, Avignon, Le Lavandou, Ajaccio, Antibes, Saint-Tropez, Venise et Constantinople.

Une restauration exceptionnelle :
Le projet pour la décoration de la salle des fêtes de la mairie d’Asnières-sur-Seine

À l’occasion de l’exposition Signac, les couleurs de l’eau, Montpellier Agglomération a accompagné la restauration du projet pour la décoration de la salle des fêtes de la mairie d’Asnières-sur-Seine, réalisé par Paul Signac en 1900 dans le cadre d’un concours public. Présentés pour la dernière fois en 1963 lors d’une exposition au musée du Louvre, à Paris, les 4 panneaux qui constituent cette pièce ont demandé un
important travail de conservation soutenu par l’engagement de la propriétaire et de la Fondation Typhaine, afin de pouvoir être à nouveau dévoilé au public 50 ans plus tard.

Paul Signac, Avignon. Soir (le château des Papes) , 1909, huile sur toile, 73,5 x 92,5 cm, Paris, musée d’Orsay
© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski – Musée Fabre, service presse de Montpellier Agglomération

Autour de Signac, les couleurs de l’eau : 3 dispositifs inédits pour prolonger l’exposition dans les collections et hors les murs du musée Fabre

A l’occasion de son exposition estivale, le musée Fabre de Montpellier Agglomération se place sous le signe de Paul Signac, et propose trois dispositifs inédits à ses visiteurs qui pourront prolonger la découverte de l’artiste dans les collections du musée et hors les murs.

Les collections du musée Fabre selon Paul Signac

A la fin de l’année 1897, Paul Signac a profité d’un de ses séjours dans le Sud de la France pour visiter le musée Fabre. Au fil des salles, il commente 59 œuvres ou ensembles des collections permanentes du musée dans son Journal (fac similé). La lecture de ce journal est une source exceptionnelle pour découvrir le goût de Paul Signac et l’étendue de ses connaissances artistiques

Postérité du néo-impressionnisme : un accrochage inédit pour l’atrium richier

Considéré comme l’une des sources de la modernité et des avant-gardes picturales du XXe siècle, le néo-impressionnisme constitue un ferment inépuisable pour les artistes contemporains. L’atrium Richier du musée Fabre, en dialogue avec l’exposition temporaire et le membre fondateur du néo-impressionnisme qu’elle met
à l’honneur, est investi d’œuvres de Julio Le Parc, Vik Muniz, Bertrand Lavier... Avec ce nouvel accrochage, le musée propose à ses visiteurs une section inédite et complémentaire à l’exposition, consacrée à l’influence du mouvement néo-impressionniste sur les courants picturaux du début du XXe siècle et sur la création la plus récente.

Bertrand Lavier, Le Château des Papes, 1991, Mosaïque, 72 x 92 cm, Collection de l’artiste
© Archives Bertrand Lavier

Un mécénat novateur : deux applications inédites

Conçue par la société Mazedia, première société de production de programme multimédia pour le secteur culturel en France, en collaboration avec le musée Fabre de Montpellier Agglomération, l’application en téléchargement libre, L’atelier Signac, propose un atelier d’expérimentation sur Ipad où, à partir d’une toile blanche ou d’une œuvre de Signac, chacun peut s’essayer à sa technique picturale. La seconde application développée par Mazedia, également téléchargeable gratuitement, est utilisable sur smartphone, et accompagne la visite in situ de l’exposition.

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