Septembre de la Photo : la jeune photographie grecque

Artistes représentés pour cette édition :

A travers ces travaux se manifeste un certain nombre de préoccupations, tant sur le plan humain qu’artistique

©Stratos Kalafatis

Yiorgis Yierolimpos,
Paris Petridis, Yiorgos Kordakis,
Nikos Markou, Panos Kokkinias,
Evangelia Kranioti, Stratos Kalafatis,
Christina Dimitriadis,
Dimitra Lazaridou,
Yiannis Theodoropoulos.

Inauguration le 18 septembre à 18h30
Commissaires de l’exposition :
Jean-Pierre Giusto (Directeur du TPI) et Vangelis IOAKIMIDIS (Directeur du THMP).
L’exposition est co-produite par le Théâtre de la Photographie et le Musée de la Photographie de Thessalonique, avec le concours financier du Ministère de la Culture hellénique (Division des Beaux-arts) et de la Fondation JB Costopoulos, ainsi que le soutien de la Compagnie de Transport Orfeas Beinoglou.

Historique de la naissance de cette exposition

 En 1998, dans le cadre du Septembre de la Photo de Nice, le Centre Municipal de la Photographie rendait hommage à la photographie grecque des origines à nos jours, manifestation coproduite par la Mairie de Nice et le Ministère de la Culture hellénique. Des pionniers du XIXe siècle (1855-1920) à la création contemporaine
1960-1998), en passant par les classiques de l’entre-deux-guerres (1920-1960), huit cents oeuvres de trente-cinq créateurs grecs ont été présentées à travers vingt quatre expositions, sous le titre générique Aspects de la Photographie hellénique.

Cette exposition rassemble une centaine d’oeuvres issues de photographes grecs nés pour la plupart ? la fin des années 60

©Yiorgos Kordakis

  En 2008, soit dix ans après, le Théâtre de la Photographie et de l’Image a donné pour mission au Musée de la Photographie de Thessalonique d’organiser, en tant que coproducteur, une exposition mettant en scène la photographie grecque d’aujourd’hui.
Cette exposition rassemble une centaine d’oeuvres issues de photographes nés pour la plupart à la fin des années 60 et explore les divers caractères de la création actuelle.

A travers ces travaux se manifeste un certain nombre de préoccupations, tant sur le plan humain qu’artistique : la relation que le créateur entretient avec des espace ouverts, la redéfinition du paysage grec, la perception de l’existence d’un sujet dans la foule, la position du photographe face à des lieux exempts de toute histoire, l’invention de territoires symboliques, l’épreuve du temps vécue à travers d’autres êtres, l’exploration des limites de l’espace, des objets et des souvenirs du monde privé.

Les formidables mutations culturelles et sociales de la Grèce contemporaine sont autant de facteurs stimulant la création

©Paris Petridis

Trois axes principaux se dégagent :

Autant de thèmes qui peuvent en fin de compte se regrouper autour de trois axes principaux :

 la relation du photographe à l’espace environnant (celui de la
nature ou voulu par la main de l’homme),

 l’inscription du temps personnel dans le développement d’un récit (à travers des images inventées, des souvenirs d’histoires
isolées) et

 l’exploration des limites de l’autobiographie.

Dans cette exposition, le contenu thématique de chaque oeuvre importe sans doute moins que le développement d’une écriture, propre à chaque créateur, qui entre envibration avec la matière photographique.