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Botero et le cirque au NMNM

Le Nouveau Musée National de Monaco organise régulièrement des expositions temporaires tant qu’il n’a pas investit son lieu final de destination d’ici 2015 : la vocation de ces expositions est de donner une première visibilité des collections du futur musée et de préfigurer l’orientation scientifique et culturelle de l’institution. Dès le 18 décembre, vous allez pouvoir contempler la nouvelle exposition consacrée à Fernando Botero et le cirque !

Cette exposition propose un ensemble d’une vingtaine d’œuvres (peintures et œuvres sur papier) réalisées par Fernando Botero entre 2007 et 2008, sur la thématique du cirque.
Cet artiste international, qui vit entre Monaco, Paris, New York et Pietrasanta, occupe l’un des ateliers d’artistes du Quai Antoine 1er à Monaco depuis 1996.

Exposer Botero est une évidence

Ici, bien sûr, on connaît de l’artiste les sculptures monumentales : Adam et Eve et Woman smoking a cigarette jalonnent avantageusement le parcours des sculptures exposées en permanence dans les jardins de Monaco, acquises au temps des grandes Biennales organisées par la Principauté.

On connaît moins bien le peintre. Pourtant, Fernando Botero est un peintre avant tout.
- Très jeune, il admire déjà les muralistes mexicains, tels que José Clemente Orozco et David Alfaro Siquiero mais se passionne aussi pour les fresques de la Renaissance italienne.

- Cette recherche de la monumentalité, dont le peintre a l’intuition très rapidement, il l’expliquera plus tard par la quête de ce père, disparu trop vite, alors qu’il n’a encore que quatre ans.

Ce qui nourrit le langage de Botero, affranchi des influences de ses pairs, c’est la recherche du volume et de la force, qu’il exprime magistralement, dans toute l’exagération qui caractérise son œuvre.

Ce n’est pas l’être ou la chose qui l’intéresse en soi, mais c’est surtout la manière dont les volumes s’inscrivent dans l’espace.
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Une des oeuvres de Fernando Botero en rapport au cirque

On pourrait croire, par les figures généreuses, abondantes, que Botero ne veut personnifier qu’un monde de plaisirs suggérés. Déjà dans la série des tauromachies perçait une certaine inquiétude. Sa série sur les tortures d’Abu Ghraib balaye tous les doutes quant aux démons qui habitent l’artiste.

- Avec le cirque, une autre évidence pour produire cette exposition à Monaco qui accueille chaque année le célèbre festival international, Botero s’inscrit ici dans la noble tradition artistique : Picasso, Chagall, Calder, Lautrec, Léger, Seurat en sont les exemples les plus célèbres. Cette série, commencée en 2007, revient à un sujet plus joyeux, offre un monde de couleurs et de formes voluptueuses, mais son langage se perçoit en filigrane. On y retrouve encore et toujours cette monumentalité silencieuse et immobile. Les personnages sont mélancoliques, isolés, entre rire et larmes. Comme si la fête pouvait s’arrêter à tout moment.

Présentation de La Villa Sauber

- L’historique de la Villa Sauber

- Le plus ancien propriétaire connu est le Docteur Antoine Mouneyrat, originaire de Paris, qui vendit la Villa en 1925 à un couple londonien, les Sauber.
Robert Sauber était vice-président de la Royal Miniature Society et membre de la Société des artistes britanniques. Il exposa à plusieurs reprises à la Royal Academy de Londres et remporta le troisième prix au Salon des artistes français en 1907.

- Spécialisé dans l’art du portrait, l’artiste travailla comme illustrateur dans diverses revues dont l’English Illustrated Magazine ou le Illustrated London News.
En 1957, la Société Immobilière de l’Avenue Princesse Grace racheta la Villa et la céda à la Société Immobilière Domaniale (Etat monégasque) en 1969.
Trois ans plus tard, la Principauté décida de destiner l’intégralité du lieu à l’exposition permanente de la collection de poupées et automates de Madeleine de Galéa. La Villa devint le « Musée National ».

- Enfin, en 2007, suite à une décision du Conseil d’administration du 26 mars du Nouveau Musée National de Monaco, la Collection de Galéa et la Villa Sauber font désormais partie intégrante du nouvel établissement public.

- La Belle Epoque (1890 -1914) est une période qui se caractérise par une exubérance et un enthousiasme dans tous les domaines : sciences, industrie, technologies, photographie, cinématographie, divertissements...
L’architecture n’échappe pas à ce phénomène. Le style Belle Epoque est style éclectique inspiré des modèles français. La Côte d’Azur, avec l’essor de l’hôtellerie de luxe, offre de multiples exemples du style architectural de cette période.

- La Villa Sauber qui abrite la collection de Galéa est un modèle du genre. On y retrouve le style Louis XV tempéré de Louis XVI, les tourelles et balcons à balustrades, les pots-à-feu et toute la richesse de l’ornementation.
Elle est ainsi avec son jardin très soigné, un lieu privilégié pour la collection de Galéa, et contribue à nous plonger, l’espace de la visite, dans l’atmosphère légère et charmante de la Belle Epoque.

Information pratique expo

Ouvert tous les jours de 10h à 18h
- Plein tarif : 6 € / Tarif réduit : 3.50 €
- Salle d’exposition de la Villa Sauber
17, avenue Princesse Grace
MC - 98000 MONACO
Site Internet : www.nmnm.mc
T.+377.98.98.91.26

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