Les étoiles de BALLET 2000 brillent à Cannes

 Un jury composé de 18 critiques de danse de grands journaux du monde entier, collaborateurs également de la revue BALLET 2000, ont choisi les nouvelles étoiles de la danse qui ont brillé au cours de la dernière saison sur la scène internationale.

Azzoni

Photo courtesy Palais des Festivals

Tous ces brillants danseurs se produisent à Cannes dont le moment culminant est la remise du « Prix Irène Lidova à la carrière », décerné chaque année à une personnalité désormais « historique » du monde de la danse. Après Maïa Plissetskaïa, Alicia Alonso, Rosella Hightower et Violette Verdy, le prix sera remis cette année à Vladimir Vassiliev. Sa célébrité en France et en Europe commença à
l’époque des premières tournées du Ballet du Bolchoï de Moscou en Occident, précisément grâce à Irène Lidova, grande dame de la danse qui a été un point de référence pour plusieurs générations d’artistes.
Parmi les danseurs primés et qui participeront à la soirée au Palais des Festivals de Cannes, la Russe Polina Semionova (Ballet de Berlin), la Japonaise Maiko Oishi et l’Italien Giovanni Di Palma (Ballet de l’Opéra de Leipzig), Silvia Azzoni, elle aussi italienne, en couple avec le Russe Alexandre Riabko (Ballet de Hambourg),
les Brésiliens Lucía Segalin et Breno Bittencourt (Ballet du Capitole de
Toulouse) et les Russes Olga Esina et Vladimir Shishov (ex Ballet Kirov de Saint Petersbourg, actuellement étoiles de l’Opéra de Vienne).

 En outre, Les Étoiles de Ballet 2000 s’ouvrent cette année à une nouveauté importante : le “Prix compagnie d’auteur”, décerné à la fois à un chorégraphe et à la compagnie qui est “l’instrument” d’excellence de son travail de création. Le prix sera remis cette première fois à la compagnie italienne Balletto Teatro di Torino et à son chorégraphe Matteo Levaggi, de retour de la prestigieuse Biennale de la Danse de Lyon, où ils ont présenté avec un vif succès une création qui a marqué la consécration internationale de cette compagnie et du travail de son
jeune chorégraphe, déjà demandés pour le futur proche par divers festivals dans le monde !

Maiko Taming

Photo courtesy Palais des Festivals

Programme complet de la soirée

  BALLETTO TEATRO DI TORINO
Selene Manzoni, Manuela Maugeri, Viola Scaglione,
Mattia Furlan, Giuseppe Cannizzo, Vito Pansini
 ANIMA Chorégraphie Matteo Levaggi, Musique Philip Glass
  BALLET DE LEIPZIG
Maiko Oishi et Giovanni Di Palma
 SONATE Chorégraphie Uwe Sholtz, Musique Sergei Rachmaninov
 BALLET DU CAPITOLE DE TOULOUSE
Maria Lucia Segalin et Breno Bittencourt
 TARENTELLA Chorégraphie George Balanchine, musique L.M. Gottschak
 MATHILDE Chorégraphie Ben Van Cauwenbergh, Musique Jacques Brel

Olga Esina et Vladimir Shishov

Photo courtesy Palais des Festivals

- BALLET DE L’OPERA DE BERLIN
Polina Semionova
Solo - en attente du programme
  HAMBURG BALLET
Silvia Azzoni et Alexandre Riabko
 LA DAME AUX CAMELIAS - Pas de Deux
Chorégraphie John NEUMEIER, Musique Frédéric CHOPIN
 BALLET DE L’OPERA DE VIENNE
Olga ESINA et Vladimir SHISHOV Danseurs Etoiles
en attente du programme

 Remise du « Prix Irène Lidova à la carrière 2008 »à Vladimir Vassiliev
 Remise des Prix "Etoiles de Ballet2000"
 Remise du “Prix compagnie d’auteur” à Balletto Teatro di Torino et à son chorégraphe Matteo

Réservations :

 samedi 29 novembre 2008 à 20h30
 Grand auditorium du Palais des Festivals de Cannes
 Tarifs : Carré d’or 60 euros
Tarif public 42 euros
Taarif réduit 35 euros

 Palais des Festivals et des Congrès
La Croisette BP 272
06403 Cannes Cedex - France

-informations : www.palaisdesfestivals.com

En savoir plus sur les compagnies et chorégraphes

  Vladimir Vassiliev
 Il danse au Bolchoï de Moscou de 1958 à 1988. Sa carrière internationale
commence en 1964 lorsqu’il obtient la médaille d’or à Varna et est depuis
indissociable de celle de sa femme Ekaterina Maximova. Véritables phares de la compagnie, ils triomphent, dans les années 70, à Moscou et à l’Ouest dansl’ensemble du répertoire. Vassiliev crée aussi quelques ballets tels Icare et Aniouta.
De 1995 à 2000, il dirige le Ballet du Bolchoï et, malgré les conditions économiques difficiles, s’efforce de donner un nouveau souffle à la troupe en élargissant le répertoire.
 Représentant exceptionnel de la grande technique russe (élévation extrême, parcours amples, tours nombreux et rapides, musicalité), il subjugue le public par son charisme et la générosité de sa danse. Ses prouesses semblent toujours légitimées par la psychologie du personnage que ce soit dans le ménage des tours traduisant le désespoir d’Albrecht dans l’acte II de Giselle ou les variations spectaculaires par lesquelles il restitue avec lyrisme le drame des rôles-titres de Spartacus et d’Ivan le terrible. La science de l’adage, l’audace des portés auxquels parvient le couple qu’il danse avec sa femme transportent le public. À ce titre, leur interprétation de Spartacus, dans le registre tragique, et de Don Quichotte, dans le registre comique, restent des références.

 BALLETTO TEATRO DI TORINO

 Anima
 danseurs – Selene Manzoni, Manuela Maugeri, Viola Scaglione, Mattia
Furlan, Giuseppe Cannizzo, Vito Pansini
 chorégraphie Matteo levaggi
 musique Philip Glass
 éclairage Marco Policastro
“Je préfère penser au corps comme une structure architecturale plutôt qu’un élément naturel. Matteo Levaggi
Pour la première fois Levaggi rencontre la musique de l’un des compositeurs les plus populaires et recherchés, dans le domaine de la danse : Philip Glass. Sur les notes de Glass se développent les entrelacements des danseurs qui plongent dans une atmosphère de sensualité poétique.
Dans l’intimité de ces danses et dans ce qui les anime, on retrouve l’équilibre entre mouvement, espace, son, suggestion. Le ballet a été créé à l’occasion d’une tournée en Amérique du Sud en novembre 2008.
Matteo Levaggi est formé à l’école du Balletto Teatro di Torino (le BTT) dirigé par Loredana Furno à Turin, en Italie. Entre 1993 et 1996 il s’est affirmé dans divers concours, dont le Concours International de Danse de Paris. Engagé dans le Balletto Teatro di Torino, il s’est fait remarquer, en tant que soliste, par sa personnalité artistique et par une qualité de mouvement spéciale. Plusieurs chorégraphes l’ont choisi depuis
pour leurs créations. En 1997/98, il est entré dans la compagnie Aterballetto dirigée par le chorégraphe italien Mauro Bigonzetti, puis il a choisi une carrière free-lance et a dansé dans plusieurs productions dont Les Mémoires d’Hadrien où il a interprété le rôle d’Antinoüs aux côtés de l’acteur italien Giorgio Albertazzi.
En l’an 2000, il a été choisi comme l’un des protagonistes d’une création
importante de la chorégraphe américaine Karole Armitage : Io Giacomo Casanova (« Moi Giacomo Casanova »), présentée au Festival d’Athènes et ensuite en tournée. À la même année, il est invité au Festival International du Ballet de Cuba, dirigé par Alicia Alonso.
Depuis 1999, après le succès surprenant de sa première création pour le BTT, Loredana Furno le veut « chorégraphe résident » de sa compagnie. Le parcours créatif personnel de Levaggi entrepris depuis au sein du BTT et centré sur la construction proprement chorégraphique, ainsi que son travail quotidien avec les danseurs, lui ont permis de donner vie à « une compagnie d’auteur » qui s’impose de plus en plus comme l’une des réalités les plus importantes de la danse italienne
d’aujourd’hui. Parmi ses créations pour le BTT, après Gee Andy ! inspiré d’Andy Warhol et Ray Man, les plus récentes sont Caravaggio (sur la musique originale de Giovanni Sollima, créé pour le Teatro Carlo Felice de Gêne, puis présenté avec succès en tournée en Italie et au Festival International de Miami, USA), Jeu d’écarts et Differentia (musique de Ligeti, Bartók et Scanner). Le théâtre prestigieux de l’Arène de Vérone lui a commissionné Drowning by Numbers en novembre 2005, alors que la création principale pour le BTT en 2006, Canto bianco in un momento di orizzonte verticale, a débuté à la Biennale de la Danse de Venise dirigée par Ismael Ivo. Tout de suite après, l’Arène de Vérone lui a confié La Boutique fantasque de Rossini/Respighi qui a débuté au Teatro Romano de Vérone.
 2008 Guy Darmet l’a invité à la Biennale de Lyon où il a présenté avec un vif succès Primo Toccare, une création qui a marqué la consécration internationale de son travail artistique.
C’est surtout avec le Balletto Teatro di Torino, qui connaît de plus en plus de succès, qu’il continue son original parcours artistique, reconnu désormais par la critique italienne et étrangère la plus attentive. Son intérêt pour l’invention chorégraphique pure, tout à fait original chez les chorégraphes italiens, le rapproche des tendances les plus actuelles de la danse contemporaine américaine et anglaise. Ses oeuvres, faites de danse dynamique et envoûtante, bien que formelle, sont très
appréciées par le public !

 BALLETTO TEATRO DI TORINO
 La compagnie a été fondée aux années 70 à Turin autour de la première danseuse du Teatro Regio de Turin, Loredana Furno, avec le but de proposer un répertoire alternatif aux spectacles de danse de l’époque et une approche artistique ouvert aux autres disciplines du spectacle.
Dès ses premières années d’existence, la compagnie a proposé de nouvelles créations, souvent sur des musiques originales, de chorégraphes importants de l’époque tels que Vittorio Biagi, Roberto Fascilla, Loris Gai, Milorad Miskovitch.
Toujours à la recherche du nouveau, dans les années 80 et 90, le BTT a donné de plus en plus d’espace à la danse contemporaine avec des chorégraphes comme Job Sanders, Roberto Castello, Bertrand d’At, Charles Vodoz, Jozsef Tari ; en outre, la Fondation José Limón de New York lui a donné la permission d’introduire dans son répertoire There Is a Time, l’un des chef-d’oeuvre du chorégraphe américain. La section recherche et mémoire historique a permis la réalisation de projets monographiques importants centrés sur José Limón (1995), Serge Lifar (1997), Aurel Milloss (1999) et, finalement, Karole Armitage (2000) avec un spectacle rallié à des exhibitions, des colloques, et des master-classes. Mais dernièrement l’activité s’est concentrée sur la danse contemporaine, avec des créations de Luca Veggetti, Loris Petrillo, Gigi Caciuleanu et Karole Armitage.
En 2001, le BTT a finalement redéfini et renouvelé son profil artistique, Matteo Levaggi, l’un des artistes les plus appréciés de sa génération, ayant été choisi comme chorégraphe-danseur résident. Avec lui la troupe italienne a remodelé sa propre image, liée depuis à l’esthétique chorégraphique de Levaggi.
Aux cours des années, la compagnie a réalisé 60 productions et s’est produite dans nombreuses tournées à l’étranger : Russie (Moscou et Saint-Pétersbourg – 1991), Mexique (1993), Cuba (1994 et 1999), Taiwan (1995), Chine (1995 et 2001), Egypte (1995), Grèce (1997 et 2000), Turquie (1997 et 1999), Allemagne (Stuttgart – 1998, Bremerhaven et Col – 1999), Corée (Séoul – 1999), Tunisie (1999), USA (Miami 2000 – 2002), Espagne (Madrid, Mérida, Las Palmas 2002), Uruguay (2006-2007), Brésil (2006), Argentine (2006/2007).

 BALLET DE L’OPERA DE VIENNE
Olga ESINA et Vladimir SHISHOV
Nés tous les deux à St Pétersbourg où ils étudient la danse dans la célèbre école Vaganova. Ils intègrent le Ballet du Théâtre Mariinski (Kirov) où ils sont nommés solistes. En 2007 ils sont engagés par le ballet du célèbre Opéra de Vienne comme danseurs Etoiles.

 BALLET DU CAPITOLE DE TOULOUSE

Maria Lucia Degalin dans Don Quichotte

Photo courtesy Palais des Festivals

Maria Lucia Segalin a commencé la danse classique à Florianópolis (Brésil) avec les professeurs du Théâtre Colón de Buenos Aires et de L’école du Ballet National de Cuba. En 1996, grâce à une bourse d’études conquise au Concours International de Danse de Brasilia, elle rentre à L’École de Ballet de L’Opéra de Vienne où elle restera jusqu’en 1998, pour après intégrer la compagnie du Jeune Ballet de France à
Paris. Depuis l’année 2000 elle fait partie de la compagnie du Ballet du Capitole de Toulouse, où elle actuellement est soliste.
Maria Lucia Segalin s’est brillamment affirmée dans plusieurs concours
internationaux de danse : Luxembourg, Buenos Aires, Vienne, Brasilia, Biarritz. Son répertoire est très éclectique, il comprend aussi bien des grands rôles du répertoire classique tels Giselle, Don Quichotte, Coppélia, La Sylphide, La Fille Mal Gardée et La Belle au Bois Dormant que des interprétations plus néo-classiques ou contemporaines comme Who Cares ?, Stars and Stripes, Tarantella Pas de Deux,
Allegro Brillante, Sechs Tanz, Sinfonietta, Black Cake, Paganini, Na Floresta, Before Nightfall, Symphonie in Three Mouvements, et Fearful Symmetries. Elle est régulièrement invitée par la Compagnie du Théâtre Massimo de Palerme et participe à de nombreux galas internationaux en Espagne, Brésil, Allemagne, États- Unis et Italie.

 BALLET DU CAPITOLE DE TOULOUSE

Breno Bittencourt dans Apollon

Photo courtesy Palais des Festivals

Breno Bittencourt
C’est dans son pays natal, le Brésil, que Breno a commencé la danse. En 1996. il reçoit une bourse d’études pour l’école de danse de L’Opéra de Vienne d’où il sort diplômé deux ans plus tard. Il intègre ensuite le Jeune Ballet de France à Paris et un an après se voit offrir un contrat de soliste pour faire partie de la compagnie du Théâtre de Wiesbaden dirigé par Ben van Cauwenbergh.
Actuellement il est Premier Soliste au Ballet du Capitole de Toulouse, dirigée par Nanette Glushak.
Il a travaillé avec des chorégraphes de renommée mondiale, et son répertoire comprend plusieurs rôles principaux dans des ballets comme : Coppélia, Don Quichotte, Giselle, Le Casse-Noisette, Romeo et Juliette, La Mégère Apprivoisée, Carmen, La Belle au Bois Dormant, Le Fils Prodigue, Apollon, Theme and Variations, Who Cares ?, Tarantella, Stars and Stripes, Rubies, Tchaikovsky Pas de
Deux, Before Nightfall, Beethoven 7th Symphony, L’Oiseau de Feu, Le Sacre du Printemps, Sinfonietta, Fearful Symmetries, Le songe d’une nuit d’éte, Black Cake…
Il a dansé en tant qu’invité au Théâtre Massimo de Palerme et à L’Arena di Verona et dans de nombreux galas internationaux notamment en Italie, Espagne, Ukraine, Kazakhstan, Brésil, États-Unis et France.
Il a remporté la médaille d’or aux concours international de danse de Brasilia et Biarritz, et le deuxième prix au concours international du Luxembourg.

ETOILE DU STAATSOPER DE BERLIN

 Polina Semionova
Née à Moscou en 1984, elle étudie la danse à l’école du Bolchoï avant d’être engagée au Staatsoper de Berlin en 2002. Elle devient rapidement la partenaire attitrée de Vladimir Malakhov, danseur étoile et directeur du ballet. Son répertoire comprend quelques uns des plus grands rôles du répertoire classique comme Odette/Odile dans Le Lac des Cygnes, Nikiya dans La Bayadère, Aurore dans
La Belle au Bois Dormant, elle interprète le solo dans Ballet Impérial de George Balanchine et le rôle titre dans Cendrillon.
Polina Semionova a remporté la Médaille d’Or au Concours International de Danse de Moscou en 2001, le Premier Prix au Concours Vaganova de Saint Pétersbourg en 2002 et le Premier Prix Junior au Concours International de Nagoya en 2002.

 ETOILE DU BALLET DE HAMBOURG
 Silvia AZZONI
Née à Turin en Italie, Silvia Azzoni commence ses études de danse dans sa ville avant de rejoindre l’école du Ballet de Hambourg. Elle intègre la compagnie en 1993. Trois ans plus tard elle est promue soliste puis danseuse Etoile en 2001. Elle a créé les rôles principaux dans de nombreux ballets du directeur de la compagnie, John Neumeier mais aussi a pris part à des créations de Stephan Toss
et Christopher Wheeldon.
A son répertoire on trouve les grands rôles du répertoire de John Neumeier comme Nausica dans Odyssey, Hélène dans A Midsummer Night’s Dream, Juliette dans Roméo
et Juliette, Aurore dans La Belle au Bois Dormant, Elaine dans La Saga du Roi Arthur, Manon dans La Dame aux Camélias, Anitra dans Peer Gynt. En mai 2008, Silvia Azzoni remporte le Prix Benois de la Danse à Moscou pour son interprétation du rôle titre dans La Petite Sirène.

 ETOILE DU BALLET DE HAMBOURG
 Alexandre RIABKO
Né à Kiev, en Ukraine c’est dans sa ville natale qu’Alexandre Riabko étudie la danse. Il poursuit ses études à l’école du Ballet de Hambourg et intègre la compagnie en 1996. En 1999, il est nommé soliste et promu danseur Etoile en 2001. John Neumeier lui confie la création de plusieurs rôles principaux dans Mort à Venise, For Elizabeth, Nijinsky ou Prélude. Son répertoire inclut les rôles majeurs du
répertoire de la compagnie. Alexandre Riabko est régulièrement invité à participer à des galas prestigieux notamment à Rome, Dresde, Prague, Vérone, Munich, Berlin, Vienne ou Saint Pétersbourg.