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Hervé Di Rosa dessine la Une du journal Le Patriote de la nouvelle année

Le Patriote est les artistes, c’est une longue histoire. Ce journal progressiste de la Côte d’Azur a toujours entretenu des liens très étroits avec le monde artistique, les peintres et dessinateurs en particulier. L’amitié que Georges Tabaraud, directeur du Patriote, lia avec Pablo Picasso dans les années 50 déboucha sur une dizaine de Unes dessinées par l’artiste spécialement pour le journal.

- Que ce soit pour fêter la nouvelle année ou le Carnaval de Nice, des artistes réputés n’ont eu de cesse de réaliser des Unes pour le journal. On peut citer Matisse, Léger, Braque, Edouard Pignon, Ernest Pignon Ernest, Magnelli, Franta, Baudoin, Vernassa, Kijno…

Cette année, l’artiste Hervé Di Rosa a dessiné la Une du Patriote dans le numéro paru le vendredi 2 janvier.

La Une du 1er numéro du Patriote 2009 vue par Hervé Di Rosa

Biographie de Hervé Di Rosa

- En 1978, Hervé Di Rosa quitte Sète, sa ville natale pour Paris, où il s’installe avec son ami peintre Robert Combas. Avec son frère Richard Di Rosa, François Boisrond, Rémi Blanchard, ils ont été parmi les principaux artisans du mouvement français de la « Figuration Libre », renouveau de la peinture dans les années 1980, une peinture décomplexée empruntant souvent à la BD, au rock – au punk-rock, et au graffiti mais aussi à la science-fiction, à la publicité et à la télévision.

- Il vit et travaille à Paris mais aussi à Mexico, Miami et dans le monde entier au fil de ses étapes « Autour du monde. »

- En 2000, Hervé Di Rosa fonde le Musée International des Arts Modestes (MIAM) à Sète.

Hervé Di Rosa à propos de la Figuration libre et l’Art modeste :

"Un critique avait trouvé le nom de Figuration Libre pour nous qualifier à nos débuts (Di Rosa, Combas, Blanchard, Boisrond...), et ça ne m’a jamais satisfait et ça m’horripilait même. Libre, d’accord, mais figuratif, je m’en branle. Mais je n’avais rien trouvé de mieux. Et l’art modeste, je l’ai trouvé il y a pas longtemps pour définir toutes ces choses qu’on défendait. C’est venu après l’expo Viva Di Rosa au musée d’art moderne (1990), il y a deux ans, où des centaines de jeunes sont passés ; et à un moment une petite fille a dit : « C’est bien, quand est-ce qu’on retournera à l’art modeste ? ». Putain, c’était juste ! Le lapsus était très bon. C’était LE nom ! Je l’ai inventé en le piquant."

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