Ce colloque s’inscrit dans un triptyque qui comprend la publication d’un ouvrage de référence « Fixer et franchir la frontière, Alpes-Maritimes, 1760 – 1947 », déjà en librairie, et d’une exposition qui permettra de présenter au public trois documents originaux de la première importance : le traité de Turin de 1760, la convention de 1861 et l’album de la commission de délimitation de la frontière franco-italienne de 1947.
Cette exposition se tiendra aux archives départementales à l’automne 2016.
Participeront notamment aux débats le professeur Ralph Schor, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Nice Sophia Antipolis ; le professeur Ortolani, professeur d’histoire du droit à la faculté de droit de l’Université de Nice Sophia Antipolis ;
Yvan Gastaut, maître de conférences à l’Université de Nice Sophia Antipolis, et Yves Kinossian, directeur des Archives départementales.
Territoire de marche, les Alpes-Maritimes se confondent avec l’enjeu des limites de la frontière entre la France et le royaume de Piémont-Sardaigne, auquel succède l’Italie à partir de l’unification de 1861.
C’est dire si l’histoire des Alpes-Maritimes épouse à cet égard l’histoire nationale.
De 1760 à 1947, trois mouvements se distinguent : 1760, c’est la signature du premier traité de Turin réglant la frontière entre les États sardes et le royaume de France ; 1860, le second traité de Turin reporte la frontière à l’est, sans compter Menton et Roquebrune qui sont acquis par l’Empire en 1861. Enfin, en 1947, le traité multilatéral de Paris étend la frontière à l’est en englobant les communes de Tende et La Brigue et le Mercantour.