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Tout le monde a voulu photographier la grosse lune rose

Pour une durée indéterminée, les esprits contemplatifs et chanceux redécouvrent les minuscules beautés des jardins ou des terrasses, ou se penchent sur l’activité des insectes, sur les plantes sauvages poussant dans les anfractuosités des trottoirs… dans la limite du périmètre autorisé !

Pour entretenir son moral, tout le monde peut faire des photos, les publier sur les réseaux sociaux, en prenant comme source d’inspiration un papillon sur une pâquerette : documents assez faciles et toujours séduisants.
Seuls les photojournalistes peuvent sortir pour immortaliser d’insolites rues vides, les autres artistes prennent comme modèles leur famille, leur animal de compagnie, et créent des mises en scènes drôles en donnant rendez-vous sur Instagram et Facebook. 
Il y a mille et une façons façons de meubler la quarantaine. Après s’être lancés dans la macro photo, on peut aussi prendre des clichés par la fenêtre du ciel où se trouvait en début de semaine une très grosse lune rose...
Cette « super lune » s’est levée dans la nuit du 7 au 8 avril : le moment précis où la distance entre la Terre et son satellite est la plus réduite.

On dit que la lune atteint son périgée, elle ne se trouve qu’à une distance de 435 000 km de notre planète

Cette lune si « proche » a occupé une bonne partie de la nuit et bon nombre de photographes qui purent zoomer depuis leur fenêtre. Les pleines lunes, perturbant le sommeil tout en accroissant énergie et créativité, ont accompagné les insomnies. Tout le monde n’a pas pu la photographier au meilleur moment : d’abord il fallait attendre 4 h 35 du matin, puis être exposé à l’Est, car comme le soleil et les astres, la lune se lève toujours de ce côté là.
Ne nous voilons pas la face : la pleine lune provoque des affolements superstitieux, le bonheur des sorcières, le mouvement des marées. Elle exerce un rôle sur la fécondité du sol, déclenche paraît-il des naissances.

Plus scientifiquement, la lune stabilise l’axe de rotation de la Terre et lui évite des phénomènes climatiques excessifs, permettant aux fleurs de fleurir et aux insectes de butiner. Elle est donc responsable de notre présence ici bas, et cela vaut bien quelques photos entre autres hommages !

Si la super lune est de retour chaque année après l’équinoxe de printemps, d’autres, presque aussi grosses et brillantes, se lèveront en mai, en octobre et en novembre 2020, à des dates plus prévisibles que celle de la fin… de notre confinement.

 
 

Evasion : quelques liens pour un tour d’horizon des photos des super lune de part le monde

National Géographic
SCIENCE ET AVENIR

SYMPATICO
 

Photo de Une : Une sacrée muse éternelle cette lune ! (illustration DR)

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