Adapté de l’excellent roman éponyme de l’écrivain américain Don De Lillo, "Cosmopolis", présenté avec fracas au dernier Festival de Cannes, doté d’un casting alléchant : Sarah Gadon, Paul Gianatti, Juliette Binoche, Mathieu Amalric, et le jeune Robert Pattinson découvert dans "Twilight", avait tout pour rafler un maximum de récompenses voire même la Palme d’Or puisque dirigé par son illustre et sulfureux réalisateur David Cronenberg (Vidéodrome, La mouche, Crash, Existenz, etc...).
- Robert Pattinson, Juliette Binoche, Sarah Gadon dans le dernier David Cronenberg "Cosmopolis"
- DR
Hélas, la déception fut à la hauteur de l’attente.
Mr Cronenberg s’est totalement "crashé" dans la mise en image bâclée de ce conte cruel sur le capitalisme.
Même les répliques des acteurs directement inspirées du livre ne font pas mouche et la dernière partie, constituée d’un face à face entre Robert Pattinson, le protagoniste principal, yuppie déchu sorti de sa limousine taguée, philosophant pompeusement avec un vieux fou improbable sur la réalité de monde économique en attendant la fin dudit monde, est d’une ringardise à toute épreuve.
Justement oublié du Palmarès, ce film est donc à réserver exclusivement aux groupies de Robert Pattinson et aux inconditionnels des limousines, véritables stars du Festival de Cannes 2012.
Pour le reste, David Cronenberg, cette fois-ci paresseux et peu inspiré, aurait mieux fait de suivre son personnage principal qui n’a qu’une obsession dans le film : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville ...
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