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THEATRE : Fabrice Luchini lit Philippe Muray - Théâtre National de Nice, du 9 novembre au 11 novembre 2010

Regard brillant, tee-shirt noir, Fabrice Luchini prévient qu’il va lire les mots du philosophe Philippe Muray, mais également nous “détendre” avec Cioran dont il possède les Cahiers. D’emblée sous le charme, on est tout ouïe. Un spectacle éblouissant et accessible.
> Nathalie Simon, Le Figaro

Mise en scène Cathy Debeauvais. En accord avec Voyez Mon Producteur

- Grand public / Auteur contemporain

L’HISTOIRE

>>> Fabrice Luchini lit les mots du philosophe Philippe Muray, disparu brutalement en 2006, connu pour ses chroniques corrosives, textes acides et autres pamphlets.

CE QU’ILS EN PENSENT

>>> C’est une invitation à savourer une pensée en riant, mauvaise foi comprise. Avec malice, ce grand diseur qu’est Fabrice Luchini croque les anathèmes lancés contre “l’Homo festivus” par Philippe Muray. Il faut entendre les pages de Muray sur Jouvet, d’une beauté vertigineuse, savourer ses tirs croisés contre notre époque du tout festif. On en redemande.
> Odile Quirot, Le Nouvel Observateur

C’est à Philippe Muray qu’aujourd’hui Fabrice Luchini s’attaque, pour le savourer avec une joyeuse gourmandise.
Ils étaient faits l’un pour l’autre. Deux fauves sans pitié, lucides et désenchantés, liés par le même goût du coup de fouet, du coup de lance dans la chair faisandée de la bêtise contemporaine. C’est un régal.
> Philippe Tesson, Le Figaro Magazine

L’acteur aime la langue française, la drôlerie, la singularité et la liberté. En un mot, la littérature. Avec une préférence pour les moralistes grand teint, surtout quand ils manient l’humour du désespoir. Ces deux-là ne pouvaient donc que se rencontrer.
> E. Levy, Le Point

L’acteur se régale, interprète, jubile. On a rarement vu autant d’intelligences en éveil dans une salle. Il y a des pensées qui se tiennent debout ; comme une ville. Celle de Muray en est une.
> B. de Saint Vincent, Le Figaro

“Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous !”. Fabrice Luchini peut déclarer cela à son public de plus en plus fidèle. La raison ? Son talent, indéniablement. Son don de la parole, évidemment. Son esprit pétillant, cela va de soi. Mais les spectateurs viennent aussi pour entendre, parce qu’il les dit divinement, des auteurs. Muray est un “phénomène” dans le paysage culturel. Un homme qui dit ce qu’il pense sans tremper sa plume dans l’encre de la bienséance du formatage. Pour ne pas isoler cette pensée, Luchini a ajouté du Cioran et du Péguy. Et s’il s’amuse à taquiner le public, c’est par intérêt du genre humain.
> Marie-Céline Nivière, Pariscope

Informations pratiques

- Centre Dramatique National Nice Côte d’Azur
- Théâtre National de Nice
- Promenade des Arts
- 06300 Nice
- T 04 93 13 90 90
- Mardi, Jeudi : Du 09/11/10 au 11/11/10 à 19:30
- Mercredi : Le 10/11/10 à 20:30
- Salle Pierre Brasseur
- Durée estimée 1h 30
- www.tnn.fr

Artiste(s)