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EVENEMENT : Concert Hip Hop DE LA SOUL HOCUS POCUS - VEUST - PAUL KERSEY - Théâtre de Verdure à Nice (06) Vendredi 7 mai à partir à partir de 21h

Fin 80, les trois compères De La Soul font valser le gansta rap hardcore à coup de chemises à fleurs, de lyrics
drôles, barrés et colorés. Pas une bibliothèque iTunes sans au moins une dizaine des morceaux phares de De La
Soul, pas un Dj qui n’ait un jour enflammé le dance-floor sans une de leurs galettes, pas un seul enfant des années
90 sans nourrir le rêve de voir un jour ce groupe en concert. Ce rêve deviendra réalité le 7 mai prochain au Théâtre
de Verdure à Nice avec la première partie des petits génies français d’un hip hop lui aussi réfléchi, Hocus Pocus.
A eux tous ils défendent un hip hop novateur et déjanté qui ouvre la voie d’un rap alternatif : cool, intelligent
et ingénieux. C’est le concert du printemps, peut-être même celui de l’année, celui que l’on se souviendra pour
longtemps et qu’on attendait tous. Lorsque l’on apprend que le hip hop fait désormais partie des meubles au
musée d’histoire américaine de Washington, on se pose la question s’il ne faudrait pas demander au musée Grevin
de tirer le portrait à tout ce petit monde !

De La Soul

Tandis que les années 80 voient l’essor du rap à tendance gangsta et de textes de plus en plus radicaux, les
trois lycéens de Long Island proposent un rap alternatif tranchant avec les
codes en vigueur : De La Soul est né. Leurs inspirations pop, jazz, musique
psychédélique ainsi que leurs paroles empreintes d’humour et de fantaisie
leur valent d’être repérés par un DJ producteur connu du milieu : Prince
Paul.
Le trio de Long Island sort leur premier album, le désormais mythique 3 Feet
High And Rising (1989) et changent radicalement la face du rap. Malgré ce
succès populaire (100 000 exemplaires vendus), De La Soul est fortement
critiqué par la branche conservatrice du rap, et sans doute dépassé par son
image médiatique vaguement néo-hippie. Ils présentent alors un second
album plus sombre et en rupture avec le précédent De La Soul is Dead en
1991. L’album est tout simplement reconnu lui aussi comme un classique.

À l’inverse de la majorité des groupes de rap qui ont tout dit dès leurs
premiers essais, De La Soul se bonifie, et continue de progresser au fur et à
mesure de ses albums. Ils acquierent ainsi une reconnaissance d’envergure
mondiale, grâce aux tubes comme Ring, Ring, Ring, Roller Skating Jam
Named Saturdays ou 4 More. Les albums de la décennie qui vont suivre sont
un succès critique et insuccès commercial, le groupe semblant définitivement
installé dans sa position de rappeurs de référence, de chantre d’un rap « 
alternatif », conscient et créatif, mais réservé à la frange combative des
aficionados d’une certaine éthique du mouvement.

En 2005, De la Soul est invité par Gorillaz à participer à un titre de leur
album Demon Days, Feel Good Inc., qui remporte un Grammy Awards, juste
récompense (même si elle est finalement obtenue par une voie détournée)
pour la constance de ces artistes vénérés par leurs semblables. Leur nouvel
album sorti and 2009 est annoncé sous le vocable de You’re Welcome et
fête les vingt ans de 3 Feet High And Rising, une façon de boucler la boucle,
mais sans doute aussi un nouveau départ pour un nouveau cycle.
Un groupe de rap encore en activité, dans sa formation originale, après
vingt ans de carrière et un nombre conséquent de chefs d’oeuvres est une
denrée plutôt rare sur le marché du hip hop. De La Soul a toujours su
continuer à créer, ensemble, une musique intelligente et savoureuse, en
restant intègre grâce à une carrière fondée sur la musique et non pas la
gloire et l’argent. On peut déjà parier qu’ils vieilliront de façon productive,
comme des jazzmen, toujours avides d’inventer et de polir leur art unique.
www.myspace.com/delasoul

Fin 80, les trois compères De La Soul font valser le gansta rap hardcore à coup de chemises à fleurs, de lyrics
drôles, barrés et colorés. Pas une bibliothèque iTunes sans au moins une dizaine des morceaux phares de De La
Soul, pas un Dj qui n’ait un jour enflammé le dance-floor sans une de leurs galettes, pas un seul enfant des années
90 sans nourrir le rêve de voir un jour ce groupe en concert. Ce rêve deviendra réalité le 7 mai prochain au Théâtre
de Verdure à Nice avec la première partie des petits génies français d’un hip hop lui aussi réfléchi, Hocus Pocus.
A eux tous ils défendent un hip hop novateur et déjanté qui ouvre la voie d’un rap alternatif : cool, intelligent
et ingénieux. C’est le concert du printemps, peut-être même celui de l’année, celui que l’on se souviendra pour
longtemps et qu’on attendait tous. Lorsque l’on apprend que le hip hop fait désormais partie des meubles au
musée d’histoire américaine de Washington, on se pose la question s’il ne faudrait pas demander au musée Grevin
de tirer le portrait à tout ce petit monde !

HOCUS POCUS

Loin des sentiers battus du rap hexagonal ce groupe que l’on ne présente
plus est devenu une référence dans le paysage du hip hop français. Avec seulement deux albums à leur palmarès et pas des
moins remarqués, est-il nécessaire de dire que chacun de leur concert est un évènement qui se joue à guichet fermé ?
Loin des clichés à grosses bagnoles, des poulettes en mini-short, des chaînes en or qui brillent et aux rappeurs avides de réussite,
Hocus Pocus a trouvé sa voie et donnée au hip hop français une nouvelle direction. Parce qu’Hocus Pocus ne fait pas dans le
flow cliché, le hip hop convenu, la rime attendue, mais explore au contraire de nouvelles mixtures sonores, où les scratches et
les samples côtoient habilement le jazz, la soul et le funk old school.
Conduit par le charismatique 20Syl, à la fois rappeur, producteur, DJ, graphiste et ingénieur du son, ses textes sont à la fois
piquants, fins, drôles et puissants. Dans la formation également le collectif de DJs C2C, champions du monde DMC 2003 et 2004.

Et oui ça forge le respect !

En résumé, Hocus Pocus offre un hip hop extrêmement bien ciselé, entêtant et accrocheur, qui tend plus vers l’instrumental et
l’électronique. C’est la particularité de ce groupe hors-normes : utiliser en live comme en studio des instruments de musique en
chair et en cuivre, cordes, bois (flûte, saxo, basse, batterie Fender Rhodes…), au lieu de se limiter aux samples.
De la K7 autoproduite, aux vinyles à collectionner, et jusqu’au disque d’or, Hocus Pocus a tout connu en quinze ans de carrière.
Une reconnaissance qui récompense une ligne de conduite impeccable. Ils sortent en 2005 l’album 73 touches qui enflamme
les scènes de part et d’autre de la planète. Un opus hip hop aux sonorités jazz qui leur fera connaître un succès national mérité
suivi d’une signature en major.

Avec l’album Place 54, Hocus Pocus place la barre très haut avec toujours plus d’instruments lives dans leurs sons et des textes
qui mêlent introspection, humour et dérision. En mars 2010, ils sortent leur dernier album 16 pièces, les experts en numérologie
sont déjà sur les dents. “A Mi-chemin”, autoportrait schizophrène et jazzy en duo avec Akhenaton est la première pièce d’un
puzzle une nouvelle fois ficelé avec brio. A écouter absolument !
www.myspace.com/hocuspocushiphop

VEUST

[ D’en Bas Fondation / Nice ] : Veust interpelle d’emblée par son timbre particulier, sa voix imposante et le réalisme
de ses paroles. Presque dix ans de carrière déjà et pas une seule fausse note. Artiste complet, il signe en 2001 sur la la maison
d’édition du groupe IAM, La Cosca, participe aux bandes originales des Rivières Pourpres de M. Kassovitz et Mesrine, ennemi
public numero 1 de Jean-François Richet.
Il acquiert une forte expérience scènique durant la tournée d’IAM Stratégie Tour, puis en 2006 avec toute la Cosca Team dont la
date à l’Olympia est un triomphe. Sa voix et son flow inimitables lui permettent de se faire remarquer Outre-Atlantique, à New
York précisément, où il collabore sur un morceau avec RZA, icône du mythique groupe Wu Tang Clan.
Conscient du potentiel de la région PACA, il décide avec son partenaire Barry de créer le Label D’en Bas Fondation regroupant
des artistes confirmés et de nouveaux talents de la Côte d’Azur. Son album solo et celui produit aux côtés du plus gros DJ francais
Cut Killer sur la mixtape D’en Bas Dans l’Ame sont attendus dans les prochains mois avec beaucoup d’impatience. Vraiment Veust
a plus d’un tour dans sons sac !
www.myspace.com/veustlyricist

PAUL KERSEY

[ Radio Monaco/ Nice ] : Collectionneur besogneux à la culture encombrante et ennuyeuse, Kersey affectionne
autant Black Sabbath que James Brown ou encore Ennio Morricone. Il anime Paul’s Boutique sur Radio Monaco tous les mardis
depuis maintenant trois ans. Il mixe aussi un hybride avant-gardiste de space disco / dark house.
www.paulsboutique.fr et www.myspace.com/djkersey

Informations pratiques :

Théâtre de Verdure – 1 Promenade des Anglais 06000 NICE - 04 97 13 37 55
www.panda06production.org
Préventes 30 euros inclus frais de loc. - Tarif sur Place 35 euros
Tarif Adhérent FNAC 25e + frais de Loc (quantité limitée)

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